dimanche 6 juillet 2014

Le processus de vinification : nous n'en parlerons pas ici.

Mannequin cabine.
Et voilà le travail. Donc pour ceux qui ont suivi les épisode précédents dans lesquels je demandais une aide financière partielle ou totale de votre part, afin d’acquérir ce sublime FUN Body Sporty Princesse Tam Tam - Rose Craie, et bien sachez qu’avec pas mal de fierté, une pointe d’arrogance et un peu de superbe je vous annonce ENFIN posséder le vêtement qui rentrera inlassablement dans mes fesses, et les violera obstinément au fil des heures  - parce que, pour mémoire, le body fait partie de ces vêtements sympas mais hyper relou à porter - donc, acheter avec mes propres deniers (c’est dans ces cas là que mon indépendance me fait bander) et en plus Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, à moitié prix : -50%. BIM. C’est qui la maman ? Je ne vous entends pas > plus fort. Ceux du fond : c’est qui la maman ? Il n’en restait qu’un seul dans la boutique et à ma taille. Oui, parfois j’ai de la chatte. Détail technique - qui a un intérêt pour certain(e)s - il ferme avec les fameux boutons pressions dans la zone du 'delta frifri' (fermeture en plastique : donc pas de risque de rouille après lavages ; l’hostilité vestimentaire…). En espérant qu’ils ne lâcheront pas sournoisement pour mieux s’échapper vers l’arrière, dans la région de mes omoplates. Prions. Je vous tiendrai bien évidemment au courant de son niveau de faculté à plus ou moins me rentrer dans le cul. 


Choupette.
Je parlais de chatte il y a quelques mots et de vous proposer de rester dans le thème « A.D.C. » / « Animaux De Compagnie ». Ainsi Wikipédia définit le terme : « Chat, chien, hamster, nourrisson (ça, c’est ma suggestion), animal qui reçoit la protection de l’Homme en échange de sa présence » (c’est donc concrètement ce qu’il se passe avec le nourrisson, les échanges étant souvent très limités, aussi restreints qu’avec un lapin, par exemple). Seulement là et je m’en veux, l’animal, le ‘petisien’ que j’ai rencontré, semblait tout à fait être ‘l’objet’ de domestication de sa maitresse, mais semblait également tout à fait être bien peu enhardi. Alors, que j’allais accessoirement faire quelques soldes dans un magasin de fringues (oui, je cherche rarement à faire des affaires à Leroy Merlin. De toutes façons c’est en Zone Indus Nord, donc comme ça c’est réglé), mais aussi et surtout voir à quoi ressemblait l’ex de mon flirt - normal - qui a de façon très courtoise et commerçante retiré les antivols de mes trois basics. (On a tous une tendance vicieuse à mesurer de temps à autres son amour propre). Juste avant cette tâche, très bien accomplie, j’avoue - avec professionnalisme et dextérité - je me trouvais à attendre mon tour pour passer à la caisse (et de découvrir alors par la suite à quel niveau se situait ma vanité) il y avait là le fameux ‘petisien’ un peu quelconque, un peu ridicule, et surtout très effacé. Sans faire exprès (ma perversion à ses limites) je n’ai fait que lui marcher dessus. Et il ne couinait même pas. On peut lui reprocher son inconsistance mais ce petit gadget reste tout de même très silencieux et c’est bien heureux. A aucun moment il n’a fait pouet pouet. Ou… J’y pense. Peut-être que cette dame (qui a acheté un haut léopard des plus vulgaires) traîne en fait en laisse, une vielle peluche. Ou un vieux sac à pyjama ?!


Qui fait ça ?
Pourquoi et quelles les motivations ?
(Dans une configuration similaire,
personne ne fait ça au volant de sa
bagnole ).
  
Changement de sujet (appréciez parce que je ne préviendrai pas tout le temps). ARRÊTEZ. A-RRÊ-TEZ, s’il vous plaît Mesdames de forcer les portes des chiottes, sur les aires d’autoroutes. Quand il y a des personnes qui attendent, avec peine, parce que généralement l’envie est pressante et gênante, juste devant l’enfilade de portes en plastiques moches et sales, arrêtez de tenter d’ouvrir TOUTES ces putains de portes fermées à double tour (petit loquet rouge = fermé : comme feu rouge = on s’arrête. C’est simple nom d’un chien-sac-à-pyjama), portes closes qui prouvent bien que tous les waters sont O-CCU-PES. Si nous sommes une poignée de vieilles, de jeunes, de belles ou de moches (c’est souvent ce dernier ‘cas’ qui fréquentent banalement les aires d’autoroutes) à faire le pied de grue dans un endroit qui pu, qui pu et qui pu, ce n’est pas pour le plaisir de humer les effluves des diverses mictions - venues d’un peu partout en France, voir de l’Europe - qui se mélangent odieusement et salement, et se fixe inéluctablement dans nos narines. Rentrez et attendez votre tour bordel de merde. C’est pas compliqué.

Ceci est une révolution : 
http://youtu.be/ZKLnhuzh9uY
Mais bon : "on ne sait jamais hein !" C'est certainement que qu'elles se disent. Au cas où un putain de chiotte serait vacant. Et vous seriez alors, l’élue, celle-là même qui aurait le joie, la chance et l’honneur de tomber sur le cabinet en plaqué or, dont 99% des bactéries ont été à l’instant éliminées et ne reviendront plus jamais de la vie, avec des petites revues en cas de grosse commission et une ambiance musicale jazz / bossa. Mais putain… Justement, si nous sommes une demi-douzaine à attendre avec peine notre tour, celui qui nous permettra de nous soulager et nous écoeurera pour les 50 prochaines bornes - parce que ça ne sent pas très bon le pipi et le caca + l’odeur du sang frais ou séché des vieilles serviettes hygiéniques dans les poubelles - Et même si dans ces conditions, nous sommes toutes là devant un ou deux chiottes non occupé(s), donc > accessible(s), la porte plus ou moins ouverte, c’est FORCEMENT qu’il y a un loup… Autrement dit, que le ou les WC en question sont une sombre et immonde bauge. M’est avis que ces personnes empressées et carrément capables de passer devant tout le monde finalement, pratiquent ce geste populacier et détestable de placer avec véhémence un séparateur d’achat à la caisse. Crevez en Enfer. Et si vous êtes vraiment pressées : pissez dans les bois. Sinon les architectes pourraient également imaginer un truc de gue-din : prévoir d’avantages de toilettes du côté des femmes. 



Cessez. A la grâce de Dieu...
Toujours dans un élan de désespoir et de misanthropie, ceci : la plupart du temps le cinéma français me désole mais encore plus l’été je crois… Quand je revois cette photo, qui m’a brutalisée psychologiquement alors que je partais tranquillement au travail, un beau matin de juillet, et bien en y repensant, et avec regret, j’aurais du prendre la peine (pardonnez-moi) de traverser la rue Jean Jaurès et d’aller vomir jusqu’à la bile au pied de cette colonne Morris (qui souffre de ce que l’on inflige parfois. C’est évident. Elle va fondre un jour). Voilà à nouveau un film franco-français dans une ambiance nostalgique des années 50 qui nous promet des moments inoubliables. Humour et impertinence garantis. Ceux qui diront (et moi la dernière) que cette adaptation est lisse et sans relief, sont vraiment des vilains. On ne méprise, on ne médit pas comme ça gratuitement. C’est pas bien. La résolution du problème qui motive 1h30 de scènes tournées dans une ambiance joyeuse et débonnaire est surement passionnante, captivante et plus que jamais attachante. On ne saurait passer à côté de la part de fantaisie de Valérie Lemercier, la maman de notre petit héros, et puis Kad Merad, toujours aussi drôle, dans ce rôle de français moyen, bon papa et amoureux de sa femme. Cet été, grâce au cinéma français, nous plongeons dans le passé, summum de l’originalité et du bon goût. Je reste persuadée que l’on peut faire preuve de bonne volonté de façon moins classique et cliché. Jugez de ces deux belles entreprises cinématographiques : « La Guerre des Boutons » ou encore « Les Choristes ». Aaaaah Nostalgie… Quand tu nous tiens. 


Je serai surement très aigrie quand je serai vieille. Aigrie et bourrée au champagne. Ou à la vodka. Cool. On va bien s’amuser. 




Piss Off <3


Ca.