dimanche 31 juillet 2011

Témoignage : Qu'allons-nous devenir ?????

Nous n'avons que faire du Narval et
du Longchamp...
Qu'allons-nous devenir ?! Mais qu'allons-nous devenir ? Qu'allons-nous faire ? Où allons-nous étancher notre soif désormais ???? Comme chaque été La Tabatière ferme ses portes pour congés. Et comme chaque année c'est un choc terrible, un ébranlement total, une tragique secousse. Les habitués sont désormais orphelins et nous allons errer jusqu'au 22 août comme des âmes en peine. Nous ne serons plus que des petits enfants abandonnés et chagrins. Tous les ans c'est pareil, nous le savons mais nous ne pouvons nous y résoudre. Le scénario est le même : juillet, il fait (plus ou moins) chaud, ambiance estivale, terrasses, joie, envie de fête, samedi (pour ceux qui travaillent encore : ça a un sens), soif, envie de détente, soif. Un lieu de consolation existe, un lieu où assouvir cette soif existe, un lieu où vivre pleinement cette joie, et cette détente. Où profiter agréablement de l'été (comme du printemps, comme de l'automne, comme de l'hiver, finalement) ; ce lieu : La Tabatière. Le QG. Le port d'attache. Chers amis nous allons naviguer à vue pendant 3 semaines. Nous allons devoir nous contenter de la médiocrité. Nous voilà livrés à nous même. Tous les Monacos, Galopins, Pastis et autres sirops d'orgeat n'aurons pas le même goût. Leurs saveurs seront fades et ennuyeuses. Les cafés seront amers et nostalgiques. Nous n'aurons plus qu'à nous abreuver de nos larmes de tristesse et de dénuement. Certains, peut-être portés par l'énergie du désespoir, iront gratter le rideau de fer, d'autres alignerons au stylo et ridiculement des bâtons sur le mur de leur cuisine, un dérisoire décompte jusqu'au 22 août... Nous allons tous devoir compenser. Chacun manifestera sa peine et sa douleur à sa manière. Nous sommes pendant 3 semaines les pupilles de La Tabatière. Un peu comme ça :

Notre coeur saigne.

Bien sûr ceux qui sont déjà en congés ont la chance de ne pas subir cette accablante situation. Ils reviendront reposés, heureux et bronzés, sans avoir souffert de cette absence. Ceux qui restent sont bien évidemment inconsolables. Pourtant nous n'avons d'autre choix que celui de patienter en restant dignes. Ce qui n'est pas une mince affaire. Voilà la liste des comportements déraisonnables à éviter :

1) Éviter de noyer son chagrin dans l'alcool : ce ne serait pas malin puisque nous dépenserons alors plus d'argent que lorsque nous consommons à La Tabatière et le but n'est pas d'enrichir la concurrence ; nous risquons également de perdre notre dignité si l'abus d'alcool est seulement causé par cette fermeture estivale...
2) Éviter de traîner dans les alentours (Pavillon du Verdurier, rue Fourie, église Saint Pierre) : ça ne ferait que nous plonger dans une profonde nostalgie qui nous poussera à consommer trop d'alcool dans l'espoir de s'en débarrasser et ça ne sera qu'illusion. La suite est évidente : cf. 1)...
3) Éviter de rester seuls chez nous et tenter de noyer notre consternation dans le demi citron ou le diabolo grenadine. D'abord parce que c'est pathétique, ensuite, rares sont les gens qui prennent la peine de préparer ce genre de mixtion chez eux (ils préfèrent les consommer à l'extérieur... Comme à La Tabatière mais là ce n'est pas possible puisque le bar est FERMÉ !!!!!) et puis le diabolo grenadine n'a jamais saoulé quiconque... 
4) Éviter de manifester en bas du troquet : les propriétaires, qui comme tout le monde le sait, vivent au dessus du Bar/Tabac sont donc en vacances et ont eu la présence d'esprit de se barrer du Limousin. N'importe qui ferait pareil. Inutile alors de vous emmerder à faire des banderoles. Cette démarche sera stérile et vous serez encore une fois tenté de réprimer votre échec dans trop de rosé : cf. 1) et 3)...
5) Éviter de venir crier et extérioriser, autour des lieux, ce sentiment d'injustice qui vous a envahi, saisi, depuis que vous êtes tombé nez à nez devant 'L'Affiche' annonciatrice de la terrible nouvelle... Dans ce cas ça veut dire que vous êtes trop bourrés pour avoir conscience du tapage nocturne que vous êtes en train perpétrer ; ça signifie également que vous n'avez pas trouvé la force et le cran nécessaire pour ne pas succomber au 1), au 2) et au 3)...

Comment vivre ce sinistre épisode en limitant les dommages collatéraux ? Une solution existe : partir en vacances aussi.

mercredi 27 juillet 2011

Instant Religieux : Apparition d'une divinité à Saint Yrieix la Perche

Les deux cafés trop allongés.
(Les petits trucs marrons on dirait des crottes
de lapinou mais ce sont en fait des chocolats)
Elle était seule dans son petit local radio. Nous étions en Juillet et le soleil avait décidé de bouder cette première partie de l'été. La chaleur des machines la réchauffait un peu dans cette minuscule pièce. Ce jour-là, elle se sentait particulièrement éreintée par les heures, les jours de travail qu'elle venait d'abattre. Sa voix se faisait de plus en plus incertaine au micro. Même le café ne parvenait plus à la revigorer. Mais les vacances étaient proches et il fallait qu'elle tienne bon. Au moins pour le bien être de ses auditeurs chéris. Ils comptaient tellement sur elle pour leur annoncer les prochaines festivités locales : le fêtes des bisons, le Son & Lumière au sud du département avec Pierre Bellemard pour mieux nous conter le Périgord Vert etc. Malgré toute sa bonne volonté, une fois le micro coupé, l'humeur était tristounette ce mercredi à Kaolin FM. Un peu morose, un peu flapie, elle agrémentait son 48ème café d'un peu d’édulcorant quand elle la vit passer la porte du studio. C'était elle. Non elle ne rêvait pas ! L'abus de caféine ne la faisait pas délirer. Ce n'était pas une hallucination visuelle provoquée par le manque de sommeil. Encore moins une illusion suite à l'ébranlement d'avoir désannoncer le dernier titre (merdique et nul) de James Blunt en rotation 'Playlist Pop Étrangère'. Non ce n'était rien de tout ça ! Elle était bien là, en os et en os : Copine ! De toute sa présence mutine et espiègle, de tous ses long cheveux roux délavés par la piscine, de tout ses grands yeux taquins sous sa frange qu'elle avait coupée elle même la veille et qui disaient : 'je t'ai bien eu ma Grande, tu ne t'attendais pas à me voir ici un jour' ! Et comment. Non bien évidemment qu'elle ne s'y attendait pas ! Trop chafouine ce matin là pour espérer une telle apparition. Celle de sa meilleure amie qui s'était levée elle aussi pour accompagner quelques heures son Grand Machin et réchauffer son petit coeur, munie d'une petite friandise à la patate douce avec de la Maïzena et je ne sais plus quoi d'autres mais c'était très bon... Quelle joie ! Mais quelle joie ! Inutile de préciser qu'une fois qu'elle a compris que ce n'était pas un rêve elle a piaillé comme une vraie fille et l'a entourée de ses grands bras de phasme. Elles étaient si heureuses de se retrouver ici dans ce petit studio radio de Saint Yrieix la Perche ! Elles ont alors décidé de glorifier cet instant de jubilation au petit troquet, en bas de la rue pavées du vieux de St Y. ; au Cheval Blanc. Alors elles papotèrent et rigolèrent autour d'un café, trop allongé au passage... Elle était sa consolation en ce mercredi 27 juillet et lui a donné du courage et de l'ardeur pour les deux jours à venir... 


Merci mon amie.

mardi 26 juillet 2011

Le dessin qui pèse : par BEN l'ourson malin et badin du quatre vingt quatorze

Chers amis, chers miel pops, chers lapins, chères lapines,

J'ai entendu vos appels, vos voix de plus ou moins loin, vos demandes répétitives. Je dirais même vos supplications. Après une première publication d'un des chefs-d'oeuvre de BEN vous en réclamez encore et je vous comprends. Votre réaction est tout à fait normale. Plus encore : tout à fait saine. Vous savez, le monde entier se l'arrache. Il déchaîne les foules et les passions. Provoque des affluences de fans au quatre coins de la planète. Ses dessins, son talent, la fluidité de son feutre provoque l'hystérie chez ses groupies. Vous noterez que son public est exclusivement féminin : parce que BEN représente l'essence même de la masculinité. Il est l'Homme. Il EST homme. Et nous succombons toutes à ses charmes ainsi qu'à ses charmants dessins. Parce qu'il vise juste. Parce qu'il sait extraire la substantifique moelle d'une situation banale, comme celle qui suit et qui lui a inspiré ce nouveau croquis (renversant de vérité). Faisons lui honneur comme il se doit : admirons, silencieusement, à la limite du recueillement... 

Il fait ça bien hein ?!

Jusqu'à la prochaine : Patience. N'oubliez pas qu'elle est mère de toutes les vertus, tout comme BEN : le père de tous nos dévergondages.

dimanche 24 juillet 2011

Pratique : le 'must' du sac de voyage

70% de pratique et
30% d'esthétique
Mais c'est quoi ça ? C'est le chariot de Maman : oui oui oui ! Qu'est-ce que ça veut dire ? Non, ce n'est pas pour aller faire courses (Quoique ?! J'arrêterai de faire des aller - retour chaque jour, chargée de courses diverses et variées, dans la mesure où mes bras ne supportent pas une charge de plus de 800 grammes). Mais ce n'est pas l'objet de ce caddie ! Nan nan nan ! Ce chariot servira à mettre tout mon nécessaire de vacances. Et entre autre mon nouveau maillot de bain  'taille de guêpe' ; que j'ai d'ailleurs reçu hier : il est superbe, il éclabousse, il est tellement bleu parasol ; il me faut désormais un haut pour l'accompagner. Je n'ai rien contre le fait de me balader 'seins nus' sur la plage mais n'ayant rien de grandiose à exposer je crois que ma poitrine est finalement mieux mise en valeur si elle est couverte (sous entendu : ornée). Encore deux semaines au turbin et c'est le départ pour l'océan. Et avec le chariot qui pèse : sans aucun doute ! Droit sur ses deux solides roulettes, il reste charmant et imperméable (je pars en Bretagne...). Mais aussi : tout à fait maniable. Les mouvements sont fluides : c'est important en voyage. Je l'ai testé hier dans les rues de Limoges, au rythme des titres 'gold', crachés par les hauts-parleurs, à l'occasion de la grande braderie, qui heureusement n'a lieu qu'une seule fois dans l'année. Inutile de préciser que j'ai acquis ce chariot au prix fort... Non soldé, non bradé : bien évidemment. Notons que ce n'est pas 'le chariot' - tout court. Ce qui l'est important de noter c'est qu'il s'agit là du 'chariot de Maman'. Nuance. C'est le chariot de la daronne, donc de la patronne. Je reste persuadée qu'avec cette subtilité en bonus j'imposerai le respect. C'est aussi un façon d'amorcer le processus fatal du vieillissement, mais je resterai positive et parlerai ici 'd'affinage'... Étant donné que je ne suis désormais plus dans le prospectif. J'envisage aujourd'hui les choses différemment, et recentre mes objectifs. À savoir : qu'est-ce que je vais mettre dans ce foutu caddie pour ces quelques jour de villégiature ?! Des vacances placées sous le signe de la quête du bonheur individuel.

Bon dimanche mes croquignolettes écrevisses.

jeudi 21 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : L'héroïne du pauvre

Même si l'image est chiante :
le billet qui  l'accompagne reste  intéressant
Comme mon collègue est sympa, il m'a très récemment mise sur la piste d'un sujet Addicto Prévention : celui de l'usage détourné de l'oxycodone. Après une folle soirée passée devant un reportage diffusé à ce propos à la télévision, immédiatement il a pensé qu'il y avait surement là de la matière pour mon micro et moi. Et comment Garçon ! Ni une, ni une : j'ai pris mes jambes à mon cou ainsi que mon appareil enregistreur et ensemble nous sommes partis direction le Pôle d’Addictologie en Limousin à la rencontre de Bruno, infirmier, mais aussi un excellent interlocuteur pour ce genre de sujet ; nous pouvons lui faire confiance (en même temps c'est son métier). Avant d'aller plus loin : je suis certaine que vous brûlez d'impatience de savoir ce qu'est l'oxycodone ?!!! Avant d'être sacrément détournée outre Altlantique en source de défonce ravageuse, c'est d'abord un analgésique très puissant, prescrit pour soulager les fortes douleurs. Plus puissant que la codéïne, son potentiel de dépendance reste très élevé. Ses effets (à fortes doses) sont semblables à ceux de l'héroïne (euphorie, relaxation, extase), tout comme ses dramatiques conséquences (constipation, problèmes cardiaques, hypothermie, ou encore overdose). L'oxycodone est d'ailleurs aussi appelée 'héroïne du pauvre'. Elle fait un ravage aux États-Unis (plus qu'en France) dans tous les sens du terme. 

Attention ! Je vous préviens là, des risques de son mésusage. Si un jour l'oxycodone fait l'objet d'une prescription par votre médecin : c'est que vous avez surement très très très très très mal quelque part. Il ne faut pas rester ainsi et souffrir le martyr. Si vous respectez bien les doses prescrites : votre douleur sera atténuée (voir éliminée) et vous pourrez alors gambader joyeusement tel un jeune veau dans un pré, exalté par l'air printanier ! Mais écoutez quand même la chronique qui suit... Elle est instructive et préventive... On est donc sérieux quelques minutes : nous pourrons faire à nouveaux les joyeux lurons juste après mais cette fois en ayant conscience des risques et dangers de l'usage détourné de l'oxycodone.

Une chronique réalisée avec l'aimable participation, un jour de pluie mais pas de brouillard, de Bruno, infirmier de liaison au Pôle d'Addictologie en Limousin du C.H. Esquirol de Limoges.

mercredi 20 juillet 2011

Le dessin qui pèse : par BEN le chocapic canaille du sud de Paris

L'inspiration mutuelle : c'est beau, c'est la magie du partage. Je tente d'écrire : tu tentes de dessiner. BEN, toi le samouraï du marqueur noir : tu mets en image les billets. En toutes circonstances tu joues de tes doigts avec dextérité. Magicien du dessin tu nous fais profiter de ta vision du monde : caustique, un peu dégueulasse et fantasmée. Merci garçon. Je t'envoie mille baisers petit ourson malin.

PLACE AU CHEF D'OEUVRE ET À LA BLAGUE : RIONS.

Ce dessin s'inspire directement de ce billet ci :
http://baboushca.blogspot.com/2011/06/miaou-parfois-jai-envie-de-me-barrer-au.html

mardi 19 juillet 2011

Témoignage : Youpi matin in in !

Mes très chers fans de Corse et d'ailleurs,

Les posts sont plus rares ces derniers temps (en fait ça fait seulement seulement 48h00 contre 24h00 en temps normal, mais je sais que ces 24h00 vous plongent dans l'attente et je ne voudrais pas vous décevoir). Par politesse et pour vous caresser dans le sens du poil, je vous présente mes excuses. Mais en ce moment, ma vie c'est un peu ça tous les jours et pour les 10 à venir...


Les mêmes cernes, mais aussi la même envie d'être joviale, guillerette et enjouée ; seulement à 6h00 du matin toutes ces bonnes intentions dorment encore chez moi... Le café aide à les faire resurgir aux environs de 9h00. Jusqu'au retour de bâton vers 9h30... La sieste s'impose mais elle est traître parce qu'absolument revigorante ! Mon gentil collègue me donne ce conseil vrai mais loin d'être applicable quand on se lève à 4h00 (une heure complètement pas naturel pour se lever même si on se couche à 19h00 en fait...) : 'la sieste pour qu'elle soit efficace et vivifiante, elle ne doit pas dépenser 20 minutes'. Oui mais non. N'importe qui (même lui) pioncerait une heure et demi. Déjà 20 minutes c'est le temps que tu mets à atteindre cet état de sommeil intense et agréable. Le sommeil profond, celui dans lequel tu fais des rêves incroyables et fantastiques. Celui dans lequel tu te sens comme dans une grosse boule de coton, bien au chaud, comme un petit oisillon à peine né et trop vulnérable pour sortir de son nid. Si bien installé, confortablement, dans son refuge ouaté, doux et moelleux... Pfff : 20 minutes ! Tu n'es plus qu'un petit être fragile et délicat qui doit se ressourcer et ça prend plus de 20 minutes ! Je deviens tellement délicate que je repars au travail avec les inévitables et fameuses marques de drap sur la joue ou les bras, ce qui est toujours un peu honteux. Et puis généralement ces traces restent longtemps : assez pour qu'un maximum de gens remarquent que tu sors du lit et nier serait pire. C'est la meilleure façon d'être sujette à moquerie, ça ne sert à rien de chercher des excuses puisqu'en plus : 
1) Ton cerveau est encore trop floconneux pour réfléchir et être en mesure de trouver des arguments
2) Sorti de la sieste personne n'est en capacité de faire preuve de dérision (faut compter 1h à 2h de ré-adaptation avec son environnement). 

Et puis je me donne tellement pendant 3h00 pour réveiller la population rurale du Pays Arédien. L'annonce de certains évènements locaux réclament un certain dépassement de soi. Mine de rien le paysan dans son tracteur, la mamie qui fait son point de croix et la boulangère en bas de la 'rue' restent des auditeurs attentifs et perspicaces. Ils connaissent par coeur le numéro du standard et sont prêts à dégainer le combiné à la moindre erreur de date, de lieu, au moindre doute dans ta voix. La pression est énorme. Tu ne peux pas annoncer de manière détachée la soirée boeuf grillé de samedi soir à la salle des fêtes, tu ne peux pas te permettre d'être désinvolte lors d'une interview avec l'organisateur du Championnat de France de 'tracteur pulling' dimanche prochain dans un coin pommé de Corrèze, pardon, dans un ravissant village corrézien au cadre exceptionnel. Tu te dois d'informer convenablement et avec enthousiasme le prochain loto organisé par l'amical boulistes (et communiquer par la même occasion sur le prochain tournoi 'oh combien distrayant' de pétanque). Alors non : la sieste ne peut pas durer 20 minutes... 

La cerise sur le gâteau : c'est lorsque de retour au travail TinTin-Nounouille tente d'établir un dialogue avec moi... Il est là ! Il est trop là. Il s'accroche comme une moule à son rocher. J'ai envie de lui griffer le visage. Et puis n'importe quelle réponse (même 'merde', 'vas te faire voir', 'tais-toi', 'ta gueule', 't'as pas du travail ?') provoquerai chez lui un feed back. C'est très con ce que je dis parce que même quand je reste silencieuse il continue de me raconter sa vie, ses histoires à deux balles, ses vacances qui tombent à l'eau (oh c'est étonnant ?!), sa meilleure amie dépressive à qui il ne parle plus... Merde : j'ai écouté ! 

Je crois que ce serait abuser de demander à Fernando de me préparer un mojito lorsque je rentre. Bien tassé : il m'achèverai juste ce qu'il faut pour oublier que j'ai prêter quelques secondes d'attention au discours ennuyeux et énervant de Oui-Oui mais surtout pour retourner me dorloter dans les bras de Morphée. Je me contenterai d'un bière (à 9° c'est plus efficace). 

À la vôtre et douce nuit mes lutins malins. 

La belle au bois dormant.

samedi 16 juillet 2011

Inconstance : The swimming pool revelation

Mais oui : je l'ai fait. Si si. D'ailleurs le service client s'est empressé de me remercier par mail pour ma commande. Cette dernière a bien été prise en compte. C'est la n° 55752. Je ne sais pas si c'est la pleine lune ?! Il fait un temps dégueulasse en ce moment ici et le ciel n'est pas dégagé ce soir... Je ne sais pas si ce sont 'les films du dimanche matin' que je visionne à outrance et qui me font peut être perdre tous repères spatio temporels ?! L'objet de ces interrogations et surtout de cette commande : un nouveau maillot de bain. Jusque là rien d'incroyable. Sauf qu'il y a un mois je vantais les mérites et ma fierté de posséder un maillot de bain ERES. Un maillot de très très bonne facture : sophistiqué, confortable, simple et élégant. Mais... Il y a un 'mais'. N'ayant pas l'incroyable chance de vivre au bord de la mer ou de l'océan, le MDB reste alors un accessoire, un accessoire tout court ; au sens intrinsèque du terme that is to say : qui est secondaire. C'est donc un objet destiné à un usage particulier et par conséquent non fréquent. Donc plus que ponctuel. C'est un peu le même processus que pour les sacs à main ou les manteaux : UN suffit, mais deux, trois, quatre... C'est pas nécessaire et complètement superflu ! J'étais donc censée être comblée par cet objet textile unique et de qualité non négligeable (comme le prix). Un processus encouragé par un élément détonateur la plupart du temps (on y arrive dans quelques mots). Concernant ce nouvel achat absolument pas indispensable (j'en ai conscience et ça c'est important) : samedi je vais à la piscine, lieu dans lequel on n'a moins tendance à se pavaner qu'à la playa et finalement : on nage et on nage, sous l'eau, pas sous l'eau, on enchaîne les longueurs, on monte à l'échelle, on plonge, on replonge, on pique les planches et les frites aux gamins : bref, on est sans cesse en action. Et je crois que le MDB ERES n'est pas conçu pour l'action, pour ces successions d'occupations physiques. Mais plus pour les Madames et Demoiselles, qui aiment se prélasser sur le sable chaud ou se dandiner jusqu'à la paillote, lunettes de soleil sur le bout du nez, pour siroter un cocktail. En résumé : mon maillot de bain me rentrait terriblement dans les fesses. Ce qui est très gênant lorsque l'on a qu'une chose à faire : bouger/nager. Même ma mère qui nage sous l'eau avec des lunettes de piscine m'a confirmé le scandale sous marin... Et pour la personne qui n'a jamais connu cette sensation de culotte ou de MDB qui rentre dans les fesses, ne peut comprendre cette fâcheuse impression, gênante et désagréable. 

Oui, mon cher petit maillot, tu es ravissant, chic et distingué mais ta petite manie m'est devenue inconvenante et déplacée (c'est le cas de le dire). J'ai donc dû faire face à cette terrible vérité, elle s'est s'imposée à moi comme ton tissu entre mes dunes : je devais te trouver une doublure... Et pas la plus moche ! La vache ! J'ai fait ça bien. Pricesse Tam Tam : une somptueuse culotte serre-taille effet 'taille de guêpe', modèle 'Jackie' rétro, bords picot, couleur bleu parasol et en soldes ! Il est vraiment gentil ce petit maillot. J'ai réellement intérêt d'me donner les moyens de foutre les pieds dans l'eau salée cette année... Fichtre ! C'est absolument essentiel. Je n'aimerai pas culpabiliser sur l'achat de ce bel objet, secondaire certes, mais tellement ravissant ! Et même si l'eau est trop froide : j'y rentrerai encouragée par la gloriole de cette culotte de bain rétro et so sweet... Je ne remiserai pas mon petit ERES au placard. Non, il m'accompagnera lui aussi à la plage ou à la piscine. Mais plus pour la partie 'apéro' du séjour, dirons-nous Ce sera ma tenue de bain de soirée. Voilà voilà. Comment tenter de se déculpabiliser de cet achat futile (mais plaisant) en quelques lignes... Sur ce : je ne vais (malheureusement) pas piquer une tête mais un bon petit somme. Baigneurs, baigneuses : bonne nuit  ! (L'autre raison : c'est que j'écoute un reportage radio sur Inter avec des gens qui parlent espagnol et je sature là...).

jeudi 14 juillet 2011

Film du dimanche matin : C'est sexy le ciel de Californie

Énorme dilemme ce soir du 13 juillet : feux d'artifices ou feux de la police fédérale de Los Angeles ? Après 5 secondes de réflexion j'ai fait le choix de la seconde proposition. Et sans regret. Police Fédérale Los Angeles ou To live or die in L.A. (titre original) est polar urbain californien de 1985 de toute beauté si l'on est sensible au paysage de carton pâte de la cité des anges et surtout si l'on est réceptif au 80's style. Le film de William Friedkin vaut le détour aussi pour son fabuleux casting : starring William Petersen, dans son premier grand rôle au cinéma puisqu'il n'y en aura (grosso modo) que deux, le second étant celui qu'il a tenu plus récemment en tant qu'expert au sein de la police scientifique de Las Vegas : oui dans le rôle de Gil Grissom !!! Homme d'âge mûr dans la série Les Experts et expérimenté (jeu de mot jeu de mot), on le découvre en officier de police, jeune loup svelte, bourré d'énergie, mauvais garçon pour la subversion, dans  To live or die in L.A.. Il est ici, complètement surexcité dans son petit blouson de cuir, son Levis 501 qui épouse outrageusement ses bijoux de familles (j'avais prévenu : 80's style). 

Je vous laisse constater 'l'affaire'...

Autre jeune renard au casting : Willem Dafoe qui tient là le rôle du deviné quoi ? Du méchant ! Existe-t-il un film dans lequel Willem incarne le gentil personnage, si oui, il est alors peu connu... D'ailleurs j'en profite pour souligner l'étrangeté de la voix française de doublage, qui ressemble à celle d'un petit robot électronique qui serait resté trop longtemps dans le bain. Mais ça passe ; parce que, et d'une : on est à Los Angeles, de deux : dans les années 80 et de trois : parce qu'elle est 'portée' par Willem Dafoe et sa gueule de fracassé. 

Ici, avec sa nana dans le film
et sa permanente so 80's

Avant d'aller plus loin je propose tout de même de faire un rapide résumé de l'histoire : Richard Chance (Grissom) est un flic un brin tête brûlée (conditions spatio-temporelles obligent) qui perd son coéquipier. Le vieux (à deux jour de la retraite : c'est malin) menait une opération solo autour d'un faussaire : Rick Masters (forcément : W. Dafoe), ce dernier le descend froidement, à la Willem Dafoe quoi. S'en suit un quiproquo avec un agent du FBI infiltré abattu accidentellement etc. Mais le sentiment de vengeance de Chance, suite à la mort de son collègue de toujours, est plus forte que la chaleur cuisante du soleil de Los Angeles. Transporté par l'énergie du désespoir, il décide alors de traquer Masters malgré les embrouilles dans lesquelles il s'enlise, malgré les craintes de son nouveau coéquipier Vukovitch. Il y a des raisons à cette appréhension puisque les méthodes de Richard Chance sont parfois 'discutables' et surtout défendues.... Mais c'est aussi ça qui est excitant. Bref, l'histoire est au premier abord d'une banalité navrante mais ce sont ici plus leurs attitudes, le contexte et le rythme du film qui importe. Le flic est indocile, le voyou est charmeur, ils sont terriblement violents, les filles sont absolument séduisantes. Je propose un second résumé plus ramassé : des flingues, des courses poursuite de Dodge, Mustang et autres Camaro, des strip teaseuses, des nénés, du cul (d'ailleurs Copine : on voit Grissom tout nu : je crois que j'ai rougi...), des clopes, du whisky, des hamburgers, des agents fédéraux, des faux-monnayeurs, de la drogue donc une société pervertie, des hommes et des femmes qui cherchent profit dans les domaines même les plus inavouables. Le tout dans un décor californien parfait : palmiers, l'océan pacifique, sunrise on the beach, the heat of the city, the heat of the desert, le soleil est fluo, soyez les bienvenus dans l'ère pop pastel et électrique des années 80 !

Ambiance...
On veut la fièvre : et on a la fièvre ! Sans détours, sans chichis, tout va vite : on est exalté et survolté à l'adrénaline. La frontière entre le bien et le mal est floue, ambiguë, et c'est pour cela que tout n'est pas aussi évident et qu'on est captivé de début à la fin (malgré le bruit des feux d'artifices). Je rajouterai qu'on frôle parfois le films de série B en matière d'effets spéciaux... Un délice. Le sang ressemble à un mélange de ketchup et de confiture de fruits rouges : dé-lec-table ! Et puis chaque victime touchée par balles réagit par un cri d'agoni (ridiculisé par le doublage français) quelques secondes en décalage avec l'impact ! Merveilleux. Le clin d'oeil gayfriendly à la fin est tout à fait exquis... To live or die in L.A. : un buddy movie : oui mais... Il y règne une atmosphère de décadence sur fond de vengeance et de cupidité. Le héros est sacrifié. Un écrin visuel et sonore (je me suis surprise à me trémousser au rythme de la musique dans les scènes d'actions) complètement ancré dans son époque.

On dit merci qui ? Merci le Patron ! On conclu pour lui en musique : !

mercredi 13 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : 'Du doliprane et un paquet de blondes s'il vous plaît'

Peut-être qu'un jour
seuls les volcans fumeront en Islande ?! 
Non ce n'est pas une blague, c'est même très sérieux : les islandais achèteront peut-être très prochainement leurs cigarettes en pharmacie et sur ordonnance uniquement. Le monde à l'envers ?! Non pas forcément parce que là-bas fumeur = toxicomane = malade
Ah ! Explication plus en détails de ce fameux projet de loi proposé par l'ancien ministre de la Santé en Islande (j'écris son nom mais de toute façon on ne le retiendra jamais : Siv Fridleifsdottir) et soumit au Parlement de Reykjavik à l'automne : l'idée c'est l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics (même en extérieur, comme à New York par exemple), dans les voitures où se trouvent des enfants (à coups sûr certains malins les planqueront dans le coffre où partiront en vacances sans eux et ça va encore faire des histoires !). Mais ce n'est pas tout parce qu'il y a une subtilité : le prix du tabac augmenterait de 10% par an jusqu'à (on arrive au meilleur) l'entrée en vigueur des cigarettes sur ordonnance, qui, elles seraient proposées à un prix plus bas... Bien bien bien. Quand je lis ça, je n'est qu'une envie : fumer plus pour être diagnostiquée comme malade du tabac par mon médecin islandais et pouvoir acheter (sous prescription donc) mes clopes moins chères en pharmacie (mais je dis ça parce que je fume et que je suis dépendante)...  Le gouvernement islandais pense que ce n'est pas joli joli de taxer les toxicomanes (attention : c'est un feinte !). C'est bien la question que je pose à Bruno dans la chronique en écoute ci-dessous mes p'tits amis : à quoi ça rime ? 
Nan, je ne suis pas de mauvaise foi...
Dans un souci de santé publique (c'est tout à leur honneur, on ne peut pas leur reprocher) : le but est de décourager les fumeurs et de maintenir les plus résistants dans un cadre de soins... À terme : no tobacco at all ! Tu prends tes paquets de secours, ceux de la cartouche que tu viens d'acheter à prix d'or et > poubelle ! Et le libre arbitre ? Le libre quoi ? Si tu as envie de fumer ta clope tranquillou dehors (Mum, je sais que tu lis mon blog alors je rajoute : sans déranger les non-funeurs bien évidemment. Le fumeur peut être tout à fait urbain !) : ben tu vas te faire voir ou te servir un verre d'alcool à la place (Aïe) ! Tu n'as plus qu'à te ronger les ongles jusqu'au sang si tu ne veux pas payer une amende ou faire un petit tour en cabane. C'est là que prévention et répression entre en conflit.  Justement : est-ce que l'interdiction totale du tabac est une solution pour que les gens arrêtent de fumer. Parce que 'interdiction totale' ça ne veut pas dire que les gens arrêtent pour de vrai en fait. Ben oui, le non fumeur est urbain mais il sait qu'il est stigmatisé par certains non fumeurs alors il a toujours des plans B... Et d'ailleurs, c'est du déjà testé : alcool / prohibition / on pouvait en profiter que sur ordonnance (ah ben tiens c'est ce que propose les islandais avec le tabac...) / distilleries clandestines / mafia parce que trafic... Bref, je vais pas refaire toute l'histoire de la prohibition de l'alcool aux USA dans les années 20. Malgré l'interdiction et la répression les gens ont continué à fabriquer leur alcool et à le consommer... Disons qu'à mon sens le cheminement est sensiblement le même sauf que c'est le produit qui change... 

L'interdiction totale est-elle une solution de lutte contre le tabagisme ? J'ai posé la question à Bruno, infirmier de liaison au Pôle d'Addictologie en Limousin du C.H. Esquirol de Limoges et voici sa réponse :

dimanche 10 juillet 2011

Cocina : Le pain des Mystérieuses Cités d'Or

Oh ! Mais quelle belle couleur or ! 
Il semblerait que mon pain au curcuma soit intéressant. Alors je vous fais partager ma recette si vous avez la chance d'avoir une machine à pain, ou de vivre avec quelqu'un qui en possède une, ou encore d'être en partenariat domestique avec une personne qui pourrait vous en faire profiter. Le curcuma apportera une belle couleur ocre à votre pain. Vous serez ébloui par sa coloration topaze, ensoleillé et agréablement surpris par le goût de l'épice qui égaiera vos papilles (j'essaie de vendre mon truc un peu quand même)  ! Que faut-il donc comme ingrédients pour un résultat aussi lumineux et délicieux, je vous dis tout :

- 250 g de farine blanche T55
- 250 g de farine aux céréales
- Du lait en poudre : pour le dosage, j'avoue faire un peu au feeling. Tapissez de lait en poudre la farine que vous venez de verser dans le récipient de la MAP...
- Un peu de sel : le creux de la paume
- Du son de blé : la même que pour le lait en poudre. Je verse ça au pif. N'hésitez pas à avoir la main lourde. Trop ou pas assez : peu importe. Dans le pain le dosage le plus important est celui de la farine. Le son de blé est bon pour le transit. Pour les constipés : allez-y carrément. Pour les autres je vous oriente sur 50 g si vraiment il vous faut une mesure précise
- 8 g de levure de boulanger (il ne faut pas qu'elle soit en contact avec le sel que vous venez de verser : sinon ça explose)
- Le curcuma : 2 c. à c.
- Et 310 ml d'eau...

La MAP, telle une magicienne électronique, s'occupe du reste (pétrissage, repos, re-pétrissage, cuisson). Vous avez donc du temps devant vous pour vaquer à vos occupations et autres loisirs (l'apéro peut effectivement être un loisir). Pour le programme c'est 'Pain complet', pour le poids : vous sélectionnez 700 g. Start ! C'est parti ! Pif paf pouf : un peu plus de 3h00 se seront écoulées lorsque vous pourrez alors goûter cette étonnante pitance jaune, qui ensoleillera vos petits-déjeuner, éclairera vos déjeuners et illuminera vos dîners. C'est sûrement très bon grillé avec du beurre. Je vous fait confiance pour tester. J'ai un grille pain mais pas de beurre. Même si je n'aime pas le foie-gras : je pense que c'est pas improbable comme alliance, pareil pour le brie ou les oeufs... Avec de la confiture aussi, ça ne doit pas être dégueu. Genre du cassis.

* Astuce bonus : la prochaine fois je rajouterai du poivre je crois. Ce qui doit incroyablement bien se marier avec le curcuma... Ou des graines de sésame...

vendredi 8 juillet 2011

Film du dimanche matin : un jeudi soir...

Le gilet ! Regardez bien le gilet !
Hier soir j'ai séché les Saveurs du Soir (fidèlement et admirablement orchestrées par Le Patron). Je crois qu'il ne m'en voudra pas parce que j'ai fait l'école buissonnière avec Ferris Bueller. Et nous avons passé une folle soirée ! La folle journée de Ferris Bueller, un bon vieux (aïe) film américain de 1986 réalisé par John Hughes avec Matthew Broderick. Tous les ingrédients sont réunis pour être étiqueté de 'film du dimanche matin', celui qui impose une coupure spatio-temporelle radicale d'avec notre environnement quotidien et qui nous aide à mieux appréhender la mélancolie du dimanche soir et le mal de ventre du 'demain il y a école'. Un remède à cela : Ferris Bueller ! Le résumé : Ferris Bueller, ado des quartiers bourgeois de Chicago, décide de sécher les cours (tout simplement parce qu'il fait beau dehors je crois et c'est en effet une bonne raison). Il fait malicieusement croire à ses parents qu'il est malade et en profite pour débaucher son meilleur ami (Cameron, pour le coup vraiment malade ce jour là mais amitié oblige...) et se petite amie (Sloane). Le scénario est loin d'être transbouleversifiant mais ça se tient parce que nous sommes aux États-Unis, dans les années 80 et que l'impertinence de Matthew Broderick nous charme du début à la fin (souvent dans le film M.B. s'adresse directement à la caméra donc au spectateur donc on est deux fois plus séduit(e) surtout si l'on est de sexe féminin). D'ailleurs, pas grand chose ne résiste à Ferris ! Il sait admirablement berner ses parents sur ce soudain trouble de santé : même en en faisant des caisses, ces derniers tombent dans le panneau. Ferris a tout compris : plus c'est gros plus ça passe ! Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir vu ce film à l'époque où j'allais encore à l'école... Parce qu'il donne en plus des conseils pratiques à ce sujet. Tout au long du film Ferris passe entre les gouttes. Puisque l'on s'en doute : pour tenir 1h30, il faut des péripéties (= les gouttes) et autres retournements de situations dignes d'une comédie U.S. (contrairement à la comédie française, ben, ça passe toujours mieux lorsque c'est made in outre-atlantique ?!). Les trois  loulous vont passer toute leur journée 'playing hooky' et à s'éclater comme des petits fous dans Chicago. Ce qui étonne (positivement) c'est que Ferris Bueller est un adolescent épanoui ! Une gueule d'ange, irrésistible, il a une joie de vivre sincère et communicative et surmonte tous les obstacles à son périple avec une insolente facilité. Ferris est aimé, soutenu, (par tout ceux qui croient qu'il est vraiment malade), et aussi reconnu comme un type génial par les autres lycéens (alors qu'on apprend qu'il passe son temps à être absent (il cultive sa légende)). Mais aussi détesté par le proviseur du lycée : Mr Rooney, qui ne rêve que d'une chose : le prendre en flagrant délit de séance de jeux vidéo, de relaxation et de bécotage dans le jacuzzi ou encore de glande au 'Dinner' avec ses deux acolyes. Alors qu'il devrait être, soit, réellement, sous 15 épaisseurs de couvertures avec 40 de fièvre ou tout bonnement, en classe. D'ailleurs le type qui interprète le proviseur (Jeffrey Jones, un acteur que l'on voit souvent mais on ne retient et ne retiendra jamais son nom) : j'ai l'impression que tout au long de sa carrière cinématographique il aura joué des rôles dans lesquels il porte des costumes gris/bleu, installé derrière un bureau, un combiné de téléphone à la main... Bref, Ferris est sympa, cool, il assure et en plus il a copine pas trop dégeu. Oui parce qu'il s'agit là aussi d'amours adolescentes... Et c'est beau... ! Un chouïa d'eau de rose ne fait jamais de mal ! Pour contrebalancer l'assurance et le culot de Ferris Bueller : il y a son meilleur pote, Cameron (un peu son double inversé), plus scolaire, plus angoissé, plus gauche : il réussira (parce que c'est un film US et que ça finit bien) par s'affirmer et par prendre confiance en lui. Quand à Sloane : elle a la confirmation qu'elle s’appellera un jour Mme Bueller (conte de fée)... Ferris Bueller pratique avec talent l'art d'échapper à la routine familiale et scolaire. Malgré ça il reste futé et apprend la vie à sa manière (self made man ?!) avec la petite phrase philo (niveau term. mais on n'en demande pas plus) de la fin 'la vie passe si vite, et si on n'y prête pas attention, on risque de passer à côté'. Alors première chose : on ne passe pas à côté de ce film, hédoniste à sa façon et pas sans nous rappeler... Parker Lewis (<3).

Je glisse ici la bande annonce :


Je terminerai avec cette question en suspend (Je suis au travail et il faut que je m'y mette là quand même, en disant ça je ne tire aucune leçon du film... C'est naze je m'en veux... J'en appelle à la petite voix de Ferris Bueller dans ma tête, je vous dirais plus tard ce qu'on s'est dit... Ou pas.) : le film de John Hughes La folle journée de Ferris Bueller, est-il vraiment un teen-movie ?

Pendant ce temps la terre tremblait en Corse... Le Patron, je t'embrasse ! Dimanche matin ce sera Sixteen Candles !

mercredi 6 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : Pellicule et Subutex

Éducation ou simple divertissement, le cinéma a su montrer un large éventail du problème de la drogue : du producteur au consommateur, allant du politiquement correct aux fins plus sombres. Certains réalisateurs abordent ce fléau au mépris de toute logique préventive, d'autres, traitent cette question complexe sans préjugés ni caricatures. De Trainspotting à Requiem for dream en passant par Traffic la drogue est une affaire morale dont les pratiques évoluent. La drogue au cinéma : quel peut-être son poids ? Quelle représentation les ados peuvent-ils s'en faire ? Certaines histoires peuvent tout à fait servir d'outil de prévention. Mais comment choisir ? Faut-il préférer les films réalistes voir trash. La reconstitution de ce qu'il se passe vraiment mérite à mon sens d'être accompagnée d'un discours explicatif par des professionnels de santé auprès de jeunes ; lorsqu'ils se trouvent face à la dureté, la violence et l'extrême dénuement de films comme Requiem ou de documentaires comme Reindeerspotting.  Dans d'autres films : la drogue peut être idéalisée, considérée comme hype ou récréative. Parce que plus édulcorés sur le sujet ces films sont alors accessible à un public plus large. Et laisse place au fantasme voir au risque de stimuler l'envie. 

Dans la chronique en écoute ci-dessous, Émilie, infirmière de prévention au Pôle d'Addictologie en Limousin, considère la question autour d'un documentaire et deux films, du plus réaliste au plus romancé : Reindeerspotting de Joonas Neuvonen, Requiem for a dream de Darren Aronofsky et Twelve de Joël Shumacher.

mardi 5 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : "Bonjour, un sachet d'Indica s'il vous plaît"


Dépénalisation / légalisation du cannabis : la question se pose de plus en plus dans le discours politique et les médias. Des discours parfois truffés de bêtises. Légaliser le cannabis ne pousserait pas forcément les usagers (réguliers ou pas) de cette drogue douce à basculer automatiquement, fatalement dans la consommation de drogues dures. S'ils doivent y arriver : ils y arriveront que le cannabis soit légalisé ou non. On sait que les drogues sont dangereuses pour la santé. Ça n'empêche pas les gens d'en consommer. Selon une étude récente : le cancer des poumons serait aussi plus précoce chez les consommateurs de cannabis ; la fumée de celui-ci comprendrait plus de substances cancérigènes que celle du tabac. Mais si la qualité était contrôlée ?! Si la résine n'était pas coupée au pneu et terminée aux engrais douteux... ? Oui forcément, c'est un peu plus toxique dans ce cas... Dans une optique de santé publique, comme pour le tabac, alors oui, peut-être que la légalisation (plus que la dépénalisation) est idée ; ne serait-ce que pour le contrôle qualité du produit en question, ainsi qu'un meilleur encadrement. Dire aussi que les dealers se rabattrons sur les drogues dures est incohérent : certains le font déjà, d'une part, et, d'autre part : qui va se dire instantanément "tiens ça y est je peux maintenant consommer du cannabis en toute légalité : cool ! Maintenant je vais vite chercher un dealer pour me remplir le pif de cocaïne ou me taper une petite injection !". De plus, la légalisation pourrait avoir quelques retombées bénéfiques (toutes proportions gardées) d'un point de vue sanitaire (avec le contrôle de la qualité du produit, et puis, les gens auraient peut-être plus tendance à se livrer oralement, dans un cadre hospitalier, puisqu'ils ne seraient plus consommateurs d'une substance illicite) et économiques avec la petite taxe que l'état s'octroiera malicieusement, et au mieux : la création d'emploi ; et puis, les vannes financières des dealers coupées (en partie...).

Dans la chronique Addicto Prévention (ci dessous) Émilie, infirmière de liaison au Pôle d'Addictologie en Limousin du C.H. Esquirol de Limoges, nous livre son point de vue, en tant que professionnelle de santé :




lundi 4 juillet 2011

Évasion : A bitch on the beach


Plage : je te veux. Coquillages, crustacés sur la plage abandonnée, tout ça tout ça. Tu n'est pas la seule Brigitte a avoir envie d'être brûlée, de loin, par le soleil ton grand copain. Tu n'as pas l'exclusivité de la chevelure ébouriffée par le mistral... Je rêve de mes petons (blancs) dans le sable doux, exfoliant et chaud... Les fesses sur ma serviette je laisserai ce même sable absorber mes mains (blanches pareil) que je ressortirai délicatement pour mieux les y remettre... Au loin je serai interpellée par le bruit des vagues et autres déferlentes... Et là, d'un coup comme une biche gracieuse et agile, un peu en furie, je bondirai sur mes pieds et courrai jusqu'à la grande bleue ! En criant à tue-tête, les bras levés au ciel : AAAAHHHHAAAAAAHHHHHAAA ! The sea ! The sea : I'm comin' ! Swallow me ! Et le soleil copain de Brigitte me réchaufferait la peau, le corps (on disait que j'aurai pas de coups de soleil...), mon corps attiré de façon irrépressible par l'océan. Et là je pénétrerai furieuse et vorace dans ce dernier ! Et chaque enjambée déclenchera de gros remous, éclaboussant tous les gosses et leurs mamans toutes en vergetures autour de moi ! Je vous emmerde !!!!!!! Je leur dirai... Je vous emmerde ! Le corps à moitié englouti par l'eau je profiterai du goût salé=e de celle-ci, ce sel qui me fera mal au bout de mes petits doigts mangés par le stress du reste de l'année. Mais qu'importe : J'aurai le cul dans la flotte et qu'importe le sel, les enfants qui crient et l'odeur écoeurante des chichis... Une fois en symbiose avec l'élément aquatique j'affronterai les rouleaux... Nous nous mêlerons ensemble... Ils m'ébranleront, me balanceront, me secoueront dans tous les sens et je serai heureuse. Ravie d'amortir leurs chocs. Je boirai la tasse forcément. Tant mieux. Voilà tellement longtemps que je n'ai occupé un tel paysage que je boirai la tasse avec plaisir, goulûment ! Après avoir été bien bradassée, je ressortirai pour une séance de bronzage. Je grillerai comme une petite sardine au barbecue... Mes cheveux (ébouriffés par le mistral je vous le rappelle) sécherons et graisserons naturellement à l'air libre. Le sel me grattera de toute part. Qu'importe ! Gratte moi Sel ! Démange moi ! Irrite moi ! Une fois que ce sel taquin m'aura suffisamment chatouillée, j'irai boire un Monaco rafraîchissant, le plus désaltérant de l'année. Le mélange sucré de la grenadine et salé de l'océan sur mes lèvres sera délectable et savoureux.

Et d'une humeur mutine et boudeuse à la Bardot, je finirai par me sentir sauvage et aguicheuse à la Niagara pour aller danser le mambo au Royal casino sous les lambris rococos...

Ah Ouh Ah Cha Cha Cha !

vendredi 1 juillet 2011

Musique : ma sieste crapuleuse avec un rider du 9-4

Cet après-midi j'ai fait la sieste avec Aelpéacha. C'est Ben qui nous a présenté cette semaine. En collants plumetis et parfumée à l'odeur fraîche de poire et de rose musquée de l'exquis 'Petite chérie' d'A. Goutal, c'était pas gagné face au rappeur val de marnais à casquette. Remarque son langage est aussi fleuri que mon parfum. Good. Je ne suis pas farouche. Il n'est pas impossible que le courant passe. J'étais alors on ne peut plus vierge de son flow et de ses mélodies : et il sait y faire le keum. On comprend vite qu'il est inoffensif. Je dirais même mieux : délicat ! Il te cueille comme une fleur... Pas pesant. Loin d'être 'relou'. Il a tout prévu dés le premier track : il t'annonce la couleur. 'Chérie, on va y aller lentement mais surement. Tu prends ou pas. J'ai pris. Sans regret. La voix est claire et soyeuse. Ça se précise... Nonchalamment, il t'invite a passer 1h40 en sa compagnie : un moment délicieux et pas chiant. Le langage est cru mais pas grossier. Parce que le type reste honnête et attachant. Il place sa poésie au bon moment. Tu ne l'entends pas venir. C'est surprenant et t'en redemande. Oui, il te propose une balade dans la cité mais 'classe' la virée, presque romantique ! Rider : en effet. Tu n'as rien a faire, c'est lui qui conduit. Il dirige les opérations, même si ça se passe dans le 94 : t'es princesse et tu kiffes ! Aelpéacha : I've been your bitch this afternoon and it was so nice...

Concernant le 6ème morceau : c'est là un beau compliment pour une chatte en porcelaine !


Merci Ben : tu pèses !