lundi 1 décembre 2014

Piscine et sodomie : le cross-over

Toujours prendre soin, et le temps
d'un séchage minutieux et complet.
En cas de sodomie express dans
les vestiaires, c'est toujours plus
heureux.
Précédemment ----------> ici <---------- je faisais le récit de mes actes de violence totalement assumés envers les enfants à la piscine. Mettant en évidence leurs comportements sauvages et insupportables. J'évoquais également, avec tout autant d'assurance, les intimes et délicats soucis de mycoses dont j'ai injustement été la cible. Ils sont désormais soignés et guéris. Ma peau n'est plus pourrie par des anomalies épidermiques qui, en temps normal, évitent soigneusement ma personne (comme les boutons de fièvre et ce type de micro-organismes). Je rajouterai même ceci pour ma défense : il y a eu méprise sur la personne à infecter ce jour-là. Le champignon en question et ses petits camarades ont très vite retrouvé, je pense, leur point de chute originel puisque je m'en suis finalement débarrassée dans les meilleurs délais. Après ce point "bactéries", je poursuis mon annonce à propos du sujet principal de ce post. Qui fait donc écho à celui du 22 octobre 2014, et dans lequel je vous racontais également - dans une séquence souvenir & émotion - que j'avais croisé, des années plus tard, au supermarché, le type qui m'a sodomisée pour la première fois. Piscine & sodomie. Deux sujets indépendants l'un de l'autre. Et bien sachez chers amis lecteurs, que parfois, la vie, ses facéties, ses petits rebondissements hasardeux, son ironie, font que l'un et l'autre des univers évoqués peuvent s'inter-pénétrer (sans mauvais jeu de mots ; tu commences à avoir l'habitude Maman, je ne te mets plus en garde désormais). Il y a donc eu incursion d'un personnage en un lieu qui, d'ordinaire, ne lui correspond pas. 

Oui. J'ai croisé mardi dernier le premier type qui m'a sodomisée  +  à la piscine  =  confusion spatio-temporelle.

Pour info : c'est "La Maison à l'Envers" à Moscou.

Mes premières longueurs me semblaient interminables. Je vous garantie qu'une fois que je l'ai vu rentrer dans l'eau, j'ai accéléré le mouvement. Pourquoi ? C'est débile me direz-vous. Pas tant que ça. Il fallait éviter que nous nous retrouvions, lui et moi - donc : ensemble, voire seuls - arrêtés, à l'une ou l'autre des extrémités du bassin. Cette situation aurait été des plus inconfortables. 

Ce cliché est un leurre. Je ne vais jamais nager à Beaublanc.

J'assume plus ou moins publiquement le fait de frapper des mômes à la pistoche, rajoutez à cela la confession de quelques désagréments cutanés, MAIS tellement pas cette rencontre improbable ?! Improbable parce qu'elle m'échappe et comme j'aime bien contrôler mon environnement, elle en devient extra-ordinaire et paradoxale. En plus, à la piscine on est tous à moitié à poil. C'est un domaine sportif qui tend tout de même à "ambiancer" un certain climat érotique. Toujours plus que l'escrime ou le lancé de poids... Vous l'aurez compris : j'en reste donc très confuse et troublée intérieurement. Au niveau de mon apparence extérieure : rien n'y paraît. Question de talent en termes d'illusionnisme

Bien entendu, j'ai tâché de me présenter le plus souvent DE FACE, afin qu'il ne me reconnaisse pas. Dans la mesure ou notre principal commerce s'était établi DE DOS. Je viens nager presque tous le jours et voilà qu'il arrive un mardi soir comme un cheveu sur la soupe. Comme une mycose à la saignée de mon coude. 

Tout de suite l'esprit imagine, calcule, conçoit et envisage des données toutes plus connes les unes que les autres. Parmi ses données : je sais qu'il s'est reproduit il y a quelques années et à la suite de notre expérience à caractère sodomite. Par conséquent, j'en déduis qu'il amène sa drôlesse à la piscine pour quelques cours de natation. Pendant ce temps, il a la paix et s'offre une bonne séance de crawl ?! 

> Après avoir évalué le moment opportun pour :
ne pas sortir de l'eau en même temps que lui ; et pire : passer devant quand il faut grimper l'échelle. Ce qui évoquerait, à l'évidence une situation, une ébauche de positionnement déjà rencontrée entre nous
veiller à ne pas sortir juste après lui. Au risque de passer pour la nana pas assez rassasiée et désespérément restée sur sa faim depuis ce jour où il me claquait le cul. Laissant ainsi supposer - à mon insu - que je ne serais pas contre l'idée de remettre la partie. Ce qui n'est pas forcément le cas. 
> Je parviens donc habillement à évacuer le bassin sans dommages collatéraux. Dans une attitude totalement 'neutre' dirons-nous. Me voilà dans les douches, à côté d'une gamine qui venait tout juste de finir son cours de natation. Évidemment, le cerveau poursuit sa mécanique de projection et autres représentations vigoureusement débiles. Immédiatement, j'en conclue de façon franchement arbitraire que c'est sa gosse. Après d'obscurs calculs impliquant l'année où il m'a pris les fesses, l'année de conception de la dite gamine ainsi que celle de sa naissance [en écrivant ceci, je me rends réellement compte du ridicule de mes spéculations], la taille de la mioche qui me laisse supposer un âge inférieur à 10 ans, ajoutez à cela le total des années qui nous séparent des deux événements clés : je décide de façon franchement arbitraire que c'est sa gosse

Avec du recul, j'avoue avoir zappé deux / trois décimales...

Il est reuch' but give softness
and body to fine, limp or oily hair
Ideal for daily use or
after excercising.
Allant jusqu'à me dire que la mouflette qui n'arrête pas de me regarder alors que je lave ma tête - saturée de pensées extravagantes - est entrain de se dire qu'il n'est pas impossible que la grande bringue qui frotte sa divine chevelure avec un shampoing qui sent délicieusement bon la banane (Lait Lavant à la banane Leonor Greyl : miracle) fasse partie de ses 'Madames' a qui papa fait l'amour dans les fesses ?! Je sais. Ces putains de déductions sont farfelues, grotesques et risibles. En revanche, ce qui reste totalement plausible, c'est que je l'y croise à nouveau. Je me vois encore une fois très mal, et encore moins qu'à la caisse d'un supermarché (je vous rappelle qu'à la piscine nous sommes tous presque nus, il fait chaud et humide...), lui dire : "Salut, tu te rappelles ? On a échangé nos fluides il y a quelques années". C'est très gênant. Et s'impose alors toujours le même suspens couillon de la réponse fatale qui serait celle-ci : "non". C'est pourquoi je préfère rester digne et ne jamais, JAMAIS entreprendre quoique ce soit. Ainsi continuer à procéder à des suppositions intrinsèquement incertaines mais non moins audacieuses. Vous en conviendrez. Dieu. Faites que lui ou sa descendance ne tombe en aucun cas sur ce texte. En même temps je me tire un peu une balle dans le pied dans la mesure où je publie ce type de conneries dans cet espace à l'intimité toute relative, autrement dit : au panoptique démentiel, qu'est le net. Entre mes histoires de  "Passions ardentes à la salle des ventes" starring le commissaire priseur. Et celle-ci, "Souviens-toi l'été dernier, je t'ai sodomisée" starring le jeune voisin, je me protège moyennement. Pour conclure : si je le croise à nouveau, comme d'hab, je débriefe l'histoire ici. Mais surtout, je reste impassible. Ou à l'inverse, peut-être écrirai-je en titre : "Comment je me suis faite enculée à la piscine ?". Ma maman sera ravie.



Sinon, j'ai remarqué que la cocaïne s'est vachement démocratisée en périphérie de la ville. Tellement, qu'on la trouve maintenant en libre service à même le sol. Je vous l'accorde : ce n'est pas très très 'safe' comme spot de consommation et pour se préparer une ligne. En même temps, ça ne peut pas être pire que la poignée de porte de l'ascenseur, juste au dessus. Surement recouverte de maladies moyenâgeuses qui ne demande qu'à faire leur retour. 

À première vue, elle semble très corrosive pour les muqueuses tout de même.



BaboushcaBaboush. 

dimanche 2 novembre 2014

Adjuge-moi bordel de Dieu

Cliché validé par Patrick et Jean-Do.
Vous comprendrez plus bas... (L'art du leasing).
Comme il est de notoriété publique que je ne porte pas de sous-vêtements, il sera, dans quelques mots, de notoriété publique que je fantasme depuis maintenant 2 ans et demi sur le jeune commissaire priseur de Limoges (tellement, que j'ai déjà mis de côté des articles de presse à son sujet. Folle.). Ça fait donc un long moment que j'imagine des choses un peu olé olé. Que je mets en scène des situations toutes aussi fleuries, entre lui et moi ; partageant mes délires improbables et emballements adolescents, avec quelques personnes jusque là dans la confidence. Il est clair que je ne peux donc PAS engager une quelconque conversation avec lui. Ou tenter quoi que ce soit. Immanquablement, je repenserais à mes conneries sentimentales imagées et tout à fait clichées. D'ailleurs, je vais recommencer ici-même et persévérer dans mon élan paradoxalement immobile (du moins dans les actes). Je l'ai croisé à nouveau il y a peu de temps. Place Denis Dussoubs à Limoges. Il faisait très beau. Entre nous --> la Fatalité ou ce que certains nomment 'un passage piéton'. Les écouteurs de mon lecteur mp3 bien calés dans les oreilles. En mode aléatoire : voici la musique qui se joue pile-poil au moment où je me poste sur le bord de la route et je découvre, heureuse, qu'il est juste en face :




Baby did a bad bad thing par Chris Isaak. Chanteur crooner qui ne vieillit pas d'une cellule et le seul type qui peut porter du violet sans que ça fasse zaza ou curé. Titre increvable. Hautement érotique. Hautement sensuel. Hautement sexuel. Bref,

I

L
U
B
R
I
C
A
T
E

[J'opte pour l'anglais ainsi que pour une mise en forme du texte inhabituelle voire 'excentrique'. Soyons fous. Dans l'espoir que ma mère ne comprenne pas ce qu'il s'est passé en moi à cet instant. Ça + mon épisode "Souviens-toi l'été dernier, je t'ai sodomisée", je risque d'être sur le champ déshéritée. Mais je crois très sincèrement que sa ruse et sa perspicacité prendront le dessus sur l'illusion logique qu'elle amorce lorsque des sujets tendancieux comme ceux-ci me concernent directement].

Il tente de la prendre par
derrière. J'ai déjà vécu ça.
C'est certain.
C'était superbe. Quel moment intense. Totalement platonique mais intense. Le feu est passé au vert pour les piétons (c'est toujours important de préciser de quel point de vue on se place. Piéton ou bagnole ; cela peut amener parfois à des incompréhensions idiotes). Il avançait, tel un dandy solaire. Aminci. Sex-appeal fois 10. Il a toujours avec lui son érotique serviette en cuir. Mes confidents et moi-même - au sujet de ce fantasme tout à fait assumé - avons toujours imaginé qu'il y planquait une cravache. Du 18ème (en chiffres arabes c'est tout de suite moins romanesque mais je vous rappelle que je ne sais pas écrire en chiffres romains. J'attends qu'IL m'apprenne... Une fois, deux fois, trois fois...). En quelques secondes j'ai imaginé un tas de trucs dignes d'un roman Harlequin collection "Spicy" (ce n'est pas moi qui invente ici. Cette piquante collection existe vraiment). Il devient alors, au pays de mon imagination, l'amant défendu et moi la scandaleuse Adela. Il s'approche de moi, le regard brûlant de désir (c'est trop easy d'écrire ce genre de conneries) et me dit quelques mots brûlants à l'oreille. Je sens alors monter en moi le désir (demain j'envoie mon CV et une lettre de motiv' chez Harlequin). Un désir impérieux et fulgurant. Lui, cet inconnu, qui me propose secrètement d'emprunter les chemins du plaisir (c'est nul), pour des noces intenses et sulfureuses. Je reste là, captive de cet homme qui me trouble et m'invite à l'abandon ; entre ses bras, entre ses draps (classique). [En fait il suffit de coller ensemble certains termes appartenants à un vocabulaire spécifique].

Prends-moi bandit ! Goûtons l'interdit, jusqu'à l'aube. (C'est naze <3). Tout fantasmes, fruit de mes pensées un peu déglinguées - à chaque fois que, par hasard, la vie place son charme sur mon passage (entre extravagance et divagation) - tout fantasmes, restent totalement chastes. Il y a comme un flou artistique qui apparaît au moment où l'affaire devrait se 'concrétiser'. L'affaire, celle avec les fluides, l'odeur de cul, et autres soucis de crampes ou de souplesse. Non ça n'existe pas entre nous. Jamais. Je reste sous l'emprise du désir. Point. Nos envolées restent également très sages. Je ne pourrais JAMAIS lui adresser la parole. J'ai raconté trop de conneries. C'est llé-gri.


En plus ! En plus. Il devra apprendre un jour l’existence de ma collection de pâtes à modeler PlayDoh. Non malaxées. 2 kg. Cadeau du frangin pour mon anniversaire. Pas mes 6 ans, il n'était pas né. Non, non, c'était bel et bien pour mes 31. Des années d'études avec des chiffres et des choses mécaniques à apprendre, intégrer, avec plus ou moins de peine, pour espérer un jour assez bien gagner sa vie afin de m'offrir = 2 kg de pâte à modeler PlayDoh. Je suis flattée mon frérot. Il réalise un rêve. Comme on peut le voir, l'observer, l'admirer sur la photo, elles sont classées par tons. Vous rigolez mais ce type de classement n'est pas si aisé. Plutôt fastidieux.

#ladrogue

Le but de cette collection (tordue) ? Sniffer Sentir régulièrement l'odeur unique et inégalable de la pâte à modeler et surtout surtout : résister et attendre le plus longtemps possible avant d'en malaxer une. J'assume totalement cette déviance. Si le plan 'plasticines' vous intéresse, il faut savoir qu'il existe des subtilités olfactives en fonction des couleurs de chacune des pâtes à modeler. La PlayDoh c'est une question de sensation(s). Ce spectre de couleur est simplement beau et totalement apaisant. L'odeur divine qui émane de la PlayDoh produit instantannément un effet sédatif tout particulier sur ma personne. Seulement, ça reste très furtif. Il faut vite refermer le pot si l'on veut en profiter un peu plus, quelques instants plus tard. Comme si il fallait qu'elle se régénère. Et puis, le touché. C'est la perception ultime. L'aboutissement de ce cérémonial (équivoque). Sauf que ça, c'est l'étape pour laquelle je me retiens, pour laquelle je me réserve. C'est juste le délicieux plaisir de rester dans cette exquise attente. Quand la PlayDoh devient un vice.

Noël approche G'llaume...



Autre comportement douteux en ce qui me concerne. Je me suis inventée des collègues de travail imaginaires. En voyant ces connards de gosses qui jouent à la piscine avec des super héros virtuels débiles, je me suis dit que j'allais tenter l'expérience au bureau. Effectif restreint + manque de trésorerie + collègue de travail semi-présent puisque appelé sur d'autres fronts radiophoniques, je me retrouve donc souvent SEULE à la radio. C'est très pesant. Alors, je voulais vous faire partager quelques épisodes de ma nouvelle vie en entreprise depuis que j'échange quotidiennement avec des collègues (imaginaires).

Martine. En face. Pute.


Sur le cliché ci-dessous on peut constater la négligence maladive de Martine. Qui s'obstine à mettre du papier dans le ByPass et provoque ainsi de nombreux bourrages. Heureusement, j'ai développé, au fil des années, une certaine complicité avec le photocopieur. Ainsi, il reste très coopératif lorsqu'il s'agit de procéder à une intervention. Martine prend très mal le fait que je lui fasse des reproches sur son absurde obstination. Elle se braque cette conne. Forcément, on ne va pas aller bien loin si elle reste bêtement hermétique au dialogue. Pute.




Mardi dernier, je fais part de ce conflit interne à Jean-Do, notre technicien. Il est resté bouche bée. Je sais qu'il s'entend bien avec le mari de Martine. Il font du quad ensemble les dimanches en Dordogne. Je sais que J.-D. apprécie particulièrement la tarte salée saumon-poireaux de Martine. Elle en partage généreusement quelques parts entre midi et deux. Ce qui m'écoeure tout spécialement. Mais je ne peux pas lui en vouloir et lui reprocher d'empester le frigo de la salle 'détente', parce qu'elle s'acharne à remiser sa bouffe immonde dans des boîtes de plastiques de merde qui ferment mal. Pute.




Sinon, on s'est bien marré vendredi dernier, quand on a entendu Patrick péter aux WC. (Surement les poireaux à la con dans la tarte de Martine). (Pute).




La vie en entreprise est une jungle.




Je terminerai avec cette terrible et dramatique situation. Chaque samedi matin j'anime sur Kaolin FM à Rochechouart. Chaque samedi matin j'anime en face d'une vitrine fermée à clé. Une vitrine dans laquelle on peut trouver des livres, des places pour des concerts de merde au Zénith de Limoges, des nounours au chocolat et à la guimauve et des DVD. Des coffrets DVD. Et LE COFFRET DVD DE "TWIN PEAKS".

Il y a une autre serrure en bas. Je suis actuellement à la recherche d'un pied-de-biche.


Voilà. Il est là. Juste derrière la vitrine et je ne peux que constater chaque samedi la fatale frustration de ne pouvoir y accéder. Parce que oui, je le volerai en toute impunité si je pouvais. Fière de mon  forfait. Il servirait à quelqu'un au moins. Quelqu'un qui sait apprécier la qualité de cette série suprême. Sans scrupules, sans cas de conscience aucun, je pourrais me l'accaparer, si j'arrivais à vandaliser proprement cette PUTAIN de vitrine de merde.


Lucy.







mercredi 22 octobre 2014

Piscine et sodomie

À la piscine on attrape des mycoses.
On se fait aussi vider les veines par des vampires.
Je devais vous parler de la nana qui se prénomme Morgul (oui, toujours à l'heure actuelle et surement jusqu'à la fin de ses jours... Quel drame). Nous l'avions croisée cet été, mon frère et moi, sur une aire d'autoroute dans le Lot, alors que nous nous rendions sur ce charmant site touristique - sombre, sinistre et humide - qu'est le Gouffre de Padirac. Je ne parlerai pas de Morgul cette fois-ci mes ptitzamis. Ou à la fin. Je ne sais pas encore. Je reste tributaire de mes envies, qui souvent varies.


Si vous avez des enfants, et que vous les amenez/abandonnez régulièrement à la piscine, ils vous ont surement fait part, avec toute l'hystérie et la voix aiguë qu'on leur connait, et bien ces petits diables vous ont surement déjà crié dans les oreilles le récit décousu de leurs séances aquatiques. Précisant avec emportement que, souvent, ils étaient victimes de coups.



De coups de pieds perfidement (mais discrètement) assénés sous l'eau. Ou alors de coups bas comme la disparition au Diable Vauvert de leurs putains de frites de merde ou de la planche avec laquelle ils jouent et qui n'est, dans 99% des cas, pas la leur, puisqu'elle appartient dans 99% des cas, aux nageurs (comme moi). Nous reviendrons plus tard sur le cas délicat de la disparition de la planche à la piscine. Et bien, chers parents, cette personne dangereuse et méchante qui les cogne de sang froid et dissimule leurs abominables jouets aquatiques : c'est moi.


Fille d'aujourd'hui
Enfant de la forme
Dans un helico
Sur Terre
ou dans l'eau.

C'est très chiant de nager au milieu des gamins, de leurs cabrioles débiles, leurs fatiguantes éclaboussures, et autres manèges infernaux. L'idée serait de faire DEUX bassins. Un, pour les gens adultes qui prennent la peine de venir se détendre et enchaîner quelques brasses. Un autre, pour les mouflets qui, inévitablement (puisque c'est leur nature), font les zouaves, foutent un bordel sans nom et surtout m'emmerdent bousculent ma tranquillité et ma concentration. Unfortunatly, que ce soit d'un côté comme de l'autre, petit et grand bassin, ils sont . Et ils jouent. ILS-JOUENT.

Non.



La prochaine fois je laisserai traîner des seringues.

Il jouent. Non. Ou alors quand je ne suis pas là. D'un côté (zone petit bassin) : ils s'obstinent à tremper tout le monde à l'aide de leurs amis imaginaires (les gosses ont des amis imaginaires oui, ça je savais, mais particulièrement à la piscine. Et ils semblent très nombreux. Flippant). De l'autre côté (zone grand bassin) : il y a les plongeoirs et ces crapules, qui ont le malheur de savoir nager, viennent s'exercer avec vigueur à "faire la bombe". Lorsqu'il s'agit d'un gosse à l'obésité morbide, les dommages collatéraux sont proches de celui d'un tsunami. Putain. Donc, dès que possible, et c'est pour moi une question de survie, je leur fais affront avec le choc volontaire de mes grandes jambes qui poussent l'eau et dans un même élan --> leur petite personne démoniaque. Je ne suis qu'à moitié lâche, puisque je prends quand même soin de me retourner afin d'observer que ces mini-raclures ne se noient pas. Je serai de toute façon incapable de les sauver. Mes mains sont occupées à tenir ma planche. Je veille à me retourner également pour constater qu'ils aient bien compris le message. En projetant dans mes yeux des images immondes de mort, de violence, de maladies génitales, de bombes atomique, et de Nadine Morano. Généralement, ils restent abrutis. Et de les désarmer encore plus en leur souriant régulièrement, douce et bienveillante. Félonie totale.

Sans transition, je vous propose tout de suite de passer au sujet qui a motivé - en premier - la rédaction de ce nouvel article. (M'exprimer sur le chapitre 'piscine' m'a fait beaucoup de bien. Peut-être taperai-je moins fort à l'avenir. Je vais réfléchir... Non). Reprenons. Je ne sais plus quel jour je me dirigeais d'un pas décidé vers les caisses à l'entrée du Super U (parce qu'il y fait moins froid) quand tout d'un coup je croise le regard d'un type. Jusque là rien de fantastique. Sauf que :
- je l'ai reconnu
- il m'a reconnue
- j'avais oublié ce type
- nous avons eu des rapports sexuels ensemble il y a fort longtemps
- ce type m'a sodomisée pour la première fois

Au départ j'ai eu peur de devoir porter des couches jusqu'à la fin de mes jours et puis j'ai dit banco. 

[Parenthèse dédiée aux membres de ma famille qui liront ces quelques lignes, et seront certainement plus choqué par cette dernière phrase que par le fait que je tape des chiards à la piscine. Donc, afin que vous puissiez poursuivre votre lecture dans de bonnes conditions, et afin que je reste à vos yeux une jeune fille pure et innocente (j'y tiens), il vous suffit simplement de vous dire que la forme du récit est sensiblement proche de celle du roman. Donc fictionnelle. Donc pas vraie. Donc fausse].

Coincée du cul je suis (légende très à propos).

Je l'avais com-plè-tement oublié. Il m'arrive régulièrement de recroiser des personnes qui me disent vaguement quelque chose, jusqu'à ce mon esprit entreprenne un travail de mémoire et de me souvenir par vague d'images - plus ou moins agréables d'ailleurs. Des pensées resurgissent, s'imposent à moi, et m'amènent à conclure que j'ai couché avec la personne qui vient, l'air de rien, de croiser ma route (à nouveau), qui attend le bus à mes côtés, qui fait la queue devant moi aux Galeries Lafayette, qui promène son chien et ses enfants, qui me laisse traverser la rue etc. C'est donc ce qu'il s'est passé récemment. Voilà. Ce mec m'a enculée début 2000, je le croise à Super U en 2014 et nous faisons semblant de ne pas nous connaître. En même temps, que faire ? Comment ? Je me vois mal me ramener face à lui (ce qui, finalement, augurerait d'une position inédite entre nous...), lui claquant la bise, saluant sa gosse (oui, visiblement il s'est reproduit, et peut-être que je bouscule régulièrement sa progéniture à la piscine) et enchaînant : "Salut ! Tu me reconnais ? Tu m'a pris les fesses un bon matin. Les oiseaux chantaient et la journée s'annonçait radieuse". Je pense qu'il faudrait qu'il discute ensuite longuement avec sa toute jeune fille... Remarquez, c'est une façon assez charmante d'aborder avec son enfant, l'épineux sujet de la sodomie. Il pourrait me répondre (lâchement) : "Non, je ne vois pas, désolé Madame " ; ce qui serait pour moi très humiliant (surtout le 'Madame'). Je ne suis pas née de la dernière pluie et je SAIS qu'il m'a bien remise (si je puis dire). Il a quand même changé de caisse, parce qu'il attendait déjà à une caisse - alors que nos regards se croisaient et nos esprits se remémoraient. Suivi de sa gamine, il s'est posé juuuuuste à côté de la mienne. AH ! Et là, saisissant le Télé 7 Poche posé non loin des Ricola et faisant mine de m'intéresser à un article profond au sujet d'une série de merde, j'ai bien senti qu'il regardait, qu'il ME regardait. Tentant surement de se souvenir dans quelles circonstances nous nous étions croisés... Oui, oui, dans ces circonstances acrobatiques là mon lapin, tu me prenais les fesses et quelques instants j'ai cru en Dieu... En bref, dans ce type de situation : il n'y a rien à faire. Sauf : rester digne et faire semblant de lire un article profond au sujet d'une série de merde dans le Télé 7 Poche posé non loin des Ricola. Même si notre rencontre se résume principalement à une pénétration anale, j'avoue avoir ressenti un léger tourbillon de nostalgie.



Pour en revenir au sujet délicat de la disparition de la planche à la piscine, c'est comme pour les voitures dans la rue : ON NE TOUCHE PAS LA PLANCHE DES AUTRES GENS BORDEL DE MERDE. C'est autant valable 1° pour les enfants que 2° pour LES ADULTES. Comme la grosse avec ses chtars sur les joues, que j'ai prise en flag' pas plus tard qu'hier. Pute. (J'ai chopé une mycose et tu as touché ma planche : bien fait pour ta gueule).


Coucou ! Je suis le maudit champignon de la piscine !



Morgul. 

vendredi 5 septembre 2014

La serveuse de ‘Chez Paul’ qui nous a servi nos deux cafés sur l’aire d’autoroute de Pech’Montat (46) et qui a le courage de porter le douteux (voire l’impertinent) prénom de « Morgul » : nous n’en parlerons pas ici. (Mais une prochaine fois : c’est inévitable et historique).



Le Gouffre de Padirac. "Photos et films interdits".
En même temps ça me paraît logique,
il fait tout noir.
 
Le Gouffre de Padirac. Surnaturel. Encore plus lorsque vous êtes claustrophobe, que vous détestez l’humidité et les touristes. Je vous garantie que dans ces conditions extrêmes l’expérience est fabuleuse, suprasensible et réussie. Je vous assure également que lorsque vous additionnez ces petites infortunes, vous prenez terriblement conscience du lieu et de l’exploit que vous vous apprêtez à relever. C’est total. Pour commencer, les petites routes du Lot aident à convenablement vous indisposer pour le reste de la journée. Des virages en veux-tu, en voilà. J’y ai pensé plus tard mais, dans un sens, je crois que la nature s’est sentie obligée d’imposer à l’Homme le traçage de ce type de routes, sinueuses ; sans ça personne ne regarderait par la fenêtre... Je vais encore me faire des amis, mais entre nous, le département numéro 46 semble s’être comme figé dans les années 70 non ? Et hélas, dans tout ce qui a pu se faire en terme de mauvais goût à cette époque. Le Cantal, a qué-blo dans les années 50, nous sommes d’accord là-dessus, et bien Le Lot nous rappelle certains goûts fâcheux entrepris en milieu rural dans les années 70. Et si comme moi, vous avez du mal avec les environnements vert-vert et vert-forestiers, c’est baisé pour ce coin de la France. Je dirai que nous sommes comme plongé dans une sorte de Twin Peaks à la française.

Pour changer du temps de merde de ce mois d’août, ce vendredi là : il pleuvait. Déjà qu’une masse de touristes c’est difficile à supporter, mais quand il pleut, c’est pire. D’autant plus qu’avec ce type de conditions climatiques ils s’obstinent et s’habillent encore plus mal, ce qui n’arrange rien au paysage. 

Avant l’abîme : le purgatoire. Enfin presque… Afin de valider nos tickets pour l’Enfer (humide et froid) nous pénétrons le bâtiment dont l’esthétisme et l’harmonie architectural m’échappent (baignant désespérément dans son jus, et c’est éprouvant mine de rien). 

Nous avons bien fait mon frérot de commander nos billets via le net quelques jours auparavant. Ce qui de 1° nous évite d’attendre comme des gros cons sous la pluie (mais nous au moins, nous ne portons pas de vilains k-way), de 2°, nous permet d’éviter la foule de vacanciers et autres randonneurs (ou l’art de se rendre dans des lieux typiquement touristiques, forcément, je persifle ensuite) et de 3° me donne l’occasion personnellement, de me rendre plus vite aux toilettes avant de pénétrer les Limbes. 

Pisseuse née, c’est toujours plus agréable pour ma petite vessie de ne pas la soumettre à une pression trop intense, et trop longtemps. Avant de poursuivre au sujet de notre descente infernale (mais drôle), je parie ma nouvelle paire de pompe Tamaris-talons-Madame au sujet de l’année de cristallisation dans le temps des chiottes du site de Padirac, surannées et humides. Ces WC n’ont pas changé depuis 1974 (odeur, carrelage, sèche-main, savon, j’ai même un doute à propos de certaines personnes présentes sur les lieux).

Effrontément et malgré l'interdiction, je continue à prendre des photos. Là, j'ai tenté de saisir le sex appeal du beau black en bas à droite. C'est un échec. Nous nous contenterons alors de la barbe de Monsieur Martel. 


Il fait toujours aussi sombre dans le Gouffre de 'Padir',
comme aimait à le nommer notre facétieux GPS <3
Tout est réuni pour que j’apprécie pleinement la visite. Il pleut, ça fait plic-ploc partout et ça me donne perpétuellement envie d’uriner. Nous descendons encore. Et encore. Et encore. Encore. Encore. Encore. Encore encore encore encore. Je manque d’air et de lumière. Cerise sur le gâteau : la barque. Lovely. Je panique aussi lorsque je suis sur l’eau. Nickel. On va vraiment bien rigoler. Ah ! J’oubliais : il fait froid. Si vous ne supportez pas les températures inférieures à 25° - en bas il fait constamment 13 - prenez une polaire moche si vous êtes un touriste à la con ou un beau gilet en shetland si vous avez du goût. Embarquons. Comme j’ai toujours eu beaucoup de chance, nous voilà en tête de barque. Formidable. Les gens pompent le peu d’air à ma disposition. Un jeune hippie nous explique des tas de trucs au sujet de la grotte et de l’eau qui fait plic-ploc partout, tout en nous évitant de nous prendre des stalactites et stalagmites et autres ‘concrétions’ en questions, dans la tronche. 



C’est bien heureux. J’ai froid. J’ai envie de faire pipi, ça fait plic-ploc. 

Je suis définitivement une fille du large. L‘onctuosité de la méditerranée, son horizon tranquille, sa brume de chaleur tout ça tout ça… Plic-ploc. Pipi. J’évite de regarder au dessus de moi afin de ne pas prendre conscience de l’enfermement et d’éviter une crise de panique. Je rappelle que regarder au dessus de soi dans le Gouffre de Padirac et admirer ‘le vide à l‘envers’ fait partie au ¾ de la magie de ce genre de site géologique. Mais non. Regardons l’eau. Nous venons à l’instant de parcourir en barque, 500 m d’une partie de la rivière souterraine, apprenant en même temps que sa profondeur varie de 50 cm à 6 m. C’est rassurant. D’ailleurs ce petit tour sur l’eau n’est pas sans rappeler Disneyland et l’attraction des poupées avec la musique qui rend dingo. Mais les poupées folkloriques et la musique qui finit par faire trembler et donner envie de salement massacrer sa famille au complet > en moins. Juste l’eau et la barque quoi.

Si je continue à prendre obstinément des photos dont le rendu est finalement très médiocre,
Lucile va finir par contacter les autorités. 

Nous débarquons pour la suite de la visite qui se fait à pieds maintenant. Youpi. Nous sommes maintenant accompagnés d’une gentille guide prénommée Lucile. Doux Jésus merci, tu me permets ainsi de nous divertir un peu plus. Lucile se charge donc de nous expliquer les autres fantaisies et petits secrets de la cavité souterraine avec le ton désuet de l’animateur radio des années 80, ou de certains DJs de campagne rescapés des années 80 mais toujours en exercice à notre époque (ne lâchez rien !). Bien remarqué frérot : parfois son intonation variait également avec celle employée par Jamie dans l’émission scientifico-didactico-accessible : « C’est pas sorcier ». Et retenez bien cette pertinente information répercutée par Lucile : « à chaque ‘gour’ : sa petite étendue d’eau ». Appliquez les deux effets de voix suggérés ci-dessus et c’est très amusant. Surtout coincée dans un gouffre, à *** m sous terre - j’ai préféré resté dans l’illusion et dans la dénégation de la réalité et ne pas retenir la putain de distance qui me sépare de la clarté. 

Nous retiendrons, mon frère et moi, pour l’Eternité, la question de cet homme faisant parti de notre trop triste groupe : « l’eau qui tombe là, c’est de la pluie ? ». Merci Monsieur. Depuis, nous vous citons régulièrement. Ben, oui, c’est de la pluie des nuages de la grotte. Magique. 

Entre temps, je fais peur à cet enfant qui commence à pleurnicher. Donc non, ça ne va pas être possible. Non. Pas six pieds sous terre petit être dont la raison des braillements m’échappe. Ce qui ne m’échappe pas en revanche, c’est la constatation soudaine qui m’amène à penser que cet endroit est idéal pour perdre des enfants. 

Ici, mon cliché est tristement flou. C'est à cause de l'enfant qui pleurait. 

Afin de me punir de ces mauvaises pensées, Dieu suggère à notre guide-amie, Lucile, de monter 200 marches pour la suite de la visite. J’ai beaucoup trop couru cet été alors qu’on m’avait dit de ne pas le faire et mes genoux sont complètement niqués  L’enfant doit se régaler de ma souffrance à chaque marche. Je le sais. Je le sens. Saleté. La fin de la visite approche. 

Lucile-notre-amie ose conclure de la façon suivante (et me donne par la même occasion du grain à moudre) : « admirez encore un peu le gouffre et ses concrétions et laissez aller votre imagination ». Il ne faut pas nous dire ça Madame. Mon frère voit des vulves partout, quand à moi, j’alterne entre les visions inconvenantes de bites, de morve et de crottes de nez. Je ne suis pas fière de nous G’llaume. Sortons. 

Allons boire et fumer.


Ma dernière radio de l'utérus.

(Merci pour cette visite frérot <3 Malgré ma peur de l’enfermement, avec toi, ça devient un scketch et ça rigole… Comme pour l’avion et j’en passe... Vivement la croisière).


Sinon, ça fait toujours plaisir quand la Reine d’Angleterre vous rend hommage (même sur un coffin-plate).



















Honni soit qui mal y pense xxx
(Avec ce que je viens de raconter, je devrais en prendre de la graine).




Queen Caroline.