vendredi 30 septembre 2011

Le dessin qui pèse : sublime et juste illustration de mon récent témoignage suite à cet incroyable conflit entre ma culotte et mes poils.

MERCI BEN, petit poisson chat.



Hier soir j'ai regardé TOP GUN à la télévision pour la 5 3623ème fois. C'était bien (encore), j'avoue. C'est bien 25 ans après (putain 25 ans... Je ne m'attendais pas à écrire ce chiffre). Maverick est un jeune chien fou et indomptable. Charlie, non sans peine a su le dompter. Sans lui ôter cette attitude tendrement arrogante. Même si son regard reste sombre parfois, il semble plus paisible lorsqu'elle lui propose de quitter 'la base' à la fin. C'est pourquoi, j'agrémenterai cette ravissante esquisse de BEN d'une vidéo de la BO du film par Berlin : Take my breath away (rien que de taper ce titre je suis envahie d'un petit tourbillon dans le ventre) :




mercredi 28 septembre 2011

Témoignage : intimité et confession

La culotte voleuse de poils.
Aujourd'hui, à Monop' j'ai acheté une culotte DIM 'Invisible Modelers' pour aller avec ma robepull, trop courte pour porter un string et il fait trop chaud pour que je mette mon 'short' (le tissus est réellement trop épais : ce n'est pas supportable, mais quitte à pas supporter un truc aujourd'hui... Bref, je poursuis justement...). Donc, le slip en question est censé être modelant (ouais), invisible (ouai aussi, on ne voit pas les marques de chaque côté), esthétique (bof, ça reste une culotte simple et normalement pratique, pas de quoi s'emballer puisque rares sont les choses en même temps pratiques et esthétiques ou elle sont trop chères...) et ultra confortable : alors c'est là que ça coince. Et je n'utilise pas le terme coincer par hasard. La vache ! La culotte est fabriquée avec un tissus de l'espace qui 'coince' à fond les poils de la chatte. Je suis venue bosser à pieds tout à l'heure (je fais une pause vélo en milieu de semaine pour mieux le retrouver) : j'en pouvais plus. Et pourtant j'ai juste ce qu'il faut de ce côté là, j'ai pas le frifri grande mode des années 70 : débordant. Mais je crois que c'est pire, en fait, d'avoir le poil ras dans ce cas. 

3 putain de kilomètres dans une culotte qui te tire les poils sous 30° : c'est sado maso. Je ne sais pas pourquoi je m'entête à vouloir me surpasser comme ça nom d'un chien ! Et puis là je viens d'arriver au taf et j'ai trop envie de la retirer mais j'assumerai pas. C'est pas comme à la maison ou quand la robe est longue. En plus il y a un bénévole qui anime cet après-midi, il débute et vient me poser des questions toutes les 5 minutes ou il m'appelle parce qu'il ne peut quitter le studio. Ça implique trop de mouvements tout ça en fait. Des mouvements qu'il faut que j'économise parce qu'à chaque je suis surprise par un petit tiraillement au niveau du pubis. Et puis ça m'a quand même coûté 13,50 € la plaisanterie : je la garderai jusqu'à ce soir sur les fesses. À chaque fois je me dis que j'ai raison de ne pas m'acharner à mettre des sous-vêtements : quelle horreur. String, boxer, culottes en tous genres : c'est pas supportable. Celle-ci, bizarrement elle rentre dans les fesses (comme 99% des culottes) mais ça reste tolérable. J'en arrive quand même à faire ce geste déplacé de tirer sur les deux côtés du slip pour le remettre en place, au son des deux 'clacs' de l’élastique sur chaque fesse (sauf que ce modèle là n'a pas d'élastique justement... 'Le sous-vêtement' : c'est vraiment une science qui m'échappe. Je dois acheter une culotte tous les 10 ans. Donc rdv en 2021 : d'ici là j'espère qu'on aura fait des progrès, non seulement en matière de 'rentrage' dans les fesses mais surtout en matière de 'matières', à savoir qui ne t'épile pas vicieusement le minou tout au long de la journée.

jeudi 15 septembre 2011

Témoignage : Maman, j'espère que tu as pensé à m'envoyer une petite carte postale.


Maman,

        Voilà une semaine qui tu es partie te dorer la pilule avec mon père dans le Sud de la France et je suis sans nouvelles. Alors que dans mon petit texto envoyé pour vous souhaiter bonne route, le jour de votre départ, j'ai bien signaler de m'entretenir 'régulièrement' de votre situation. J'ai pu constater que tu n'en a pas pris note et que visiblement vous vous amusez-bien là-bas, et tellement que vous avez omis de m'en faire part 'régulièrement'. Alors que moi, quand je pars en voyage je t'informe assidûment de ma condition. J'ai d'ailleurs prévenu mon gentil collègue : 'tu vas voir, ma mère se casse dans le Sud avec son mari, elle ne va pas m'appeler'. Bingo ! Par désespoir, envahie de tristesse je suis tombée dans la drogue. Je rectifie : dans les drogues. À la hauteur de ma peine. 

Entre deux passes ou deux injections d'héro : je pleure

Et un soir, complètement défoncée au crack j'ai du faire une connerie parce que je me suis réveillée chez mon dealer nue et attachée dans son lit. Constatant par la suite que mes règles avaient du retard j'ai réalisé que j'avais un polichinelle dans le tiroir. Par souci matériel, ne pouvant subvenir aux principaux besoins de cet enfant, également par souci esthétique (peau distendue et vergetures) j'ai dû procéder à une interruption volontaire de grossesse. Heureusement je me came : la douleur a été moins pénible. Et je t'entends déjà me dire : 'Mais ma fille comment peux-tu prétendre ne pas pouvoir assurer financièrement l'éducation d'un enfant et carburer aux amphets ?' Et bien je te réponds maman. Je vends mon corps et mes pains en bas de chez moi. Ah !!! Ben j'ai l'air maline en bas de la rue Jean Jaurès en portes-jarretelles et résilles avec mes bannetons de boulangère ! Mais ne t'inquiète pas : tu es partie depuis de nombreux jours maintenant ; assez pour que je puisse fidéliser ma clientèle. Mon affaire tourne bien même si je me suis retrouvée plusieurs fois dans le panier à salade... Mon casier judiciaire n'est désormais plus vierge. J'ai eu beau leur dire que tu étais 'bonne' en treillis et plus gradée que papa, ils n'ont pas voulu m'entendre. Ça m'a énervée (je démarre au quart de tour depuis que je prends des prods) alors j'ai griffé le visage d'un agent de police comme un petit chaton affolé et égaré. Et bim ! Garde à vue. Tout va bien je suis sortie. Fernando a payé la caution grâce à l'argent gagné avec la vente de la fourrure des chats sur Internet. Je savais qu'ils seraient utiles et profitables financièrement un jour. Tu pourras dire au père que finalement j'ai bien fait de m’embarrasser de chats il y a quelques années : je serai encore cabane sans eux ! Sinon, j'ai rendez-vous chez le carrossier demain pour l'expertise de la Twingo. C'est très con mais comme je mélange la cock et l'alcool et que sous l'influence des deux substances j'ai eu la bonne idée de conduire mon véhicule automobile et bien, j'ai dû merder quelque part et je me suis retrouvée le cul dans la Vienne et la bagnole aussi... Je t'explique pas le bazar pour la sortir de là. J'ai dit aux dépanneurs d'envoyer la facture au père. J'ai bien fait ?! La prochaine fois je me ferai une ligne mais sans l'alcool à côté, je remplacerai par de l'herbe, pour conduire plus calmement. En tout cas, j'avais bien mal à la tête le lendemain. Et je crois que j'ai attrapé froid. La Vienne c'est pas la mer Méditerranée... N'est-ce pas !!!???? Tu es bien placée pour le savoir ! Mon dealer est sympa : il m'a recommandé l'opium pour me soigner. C'est vraiment efficace, on devrait y penser plus souvent. C'est suranné le paracétamol. Voilà voilà pour les nouvelles. Ah ! J'oubliais ! J'ai eu des soucis avec la mafia corse, le pote d'un pote, c'est compliqué... Bref, ils retiennent le frère en otage et demande une rançon, une somme astronomique avec trop de zéros... J'ai pas trop le fric pour le sortir de là. J'ai alors pris mes responsabilités et communiqué tes coordonnées au gang, en leur disant que tu étais meilleure que moi en négociation. J'ai essayé une première fois de traiter avec eux mais je crois qu'ils n'ont  pas apprécié ma façon de faire (j'ai suggéré de les rémunérer en pains, en attendant de gagner au Loto, en parallèle Copine m'apprend le tir à l'arme à feu pour braquer une banque, parce que le Loto c'est pas hyper sûre...). Tout ça pour te dire d'être ferme parce qu'ils ont déjà plastiqué la maison en Charente.

Bon ben appelle moi et on parle de tout ça...
Je t'aime Maman.

Ton p'tit fillou.

dimanche 4 septembre 2011

Le dessin qui pèse : par BEN, mon sauveur face au trop gros pixels quand l'image n'est pas dans le bon format

Cette illustration a été
détournée pour tout et
n'importe quoi, je
trouvais dommage de
briser la chaîne.
C'est dimanche, jour de glande (sauf pour les présentateurs météo du weekend. Ne les plaignons pas trop. Certes, ils bossent le samedi et le dimanche, mais peuvent aussi profiter, grâce à ces heures supplémentaires travaillées, de la gamme de produits Bio Monoprix aux prix indécents presque irrationnels...). Bref, c'est aussi le jour du 'ne rien faire de contraingant' alors on fait léger mais pas futile avec un petit dessin griffonné par la main agile et véloce de BEN, ex-touriste corse (d'ailleurs si tu es d'humeur inspirée en ce beau dimanche de septembre : tu peux complètement te laisser aller dans des délires artistiques et drolatiques. Ne retiens pas la frénésie, lâche tout sur le papier, n'aie pas peur du gros feutre noir : laisse parler ton coeur. Dessine ! Laisse toi aspirer par ce vertige inventif. Tu seras troublé un instant mais l'inspiration reprendra le dessus pour mieux nous enchanter et nous satisfaire - c'est une longue parenthèse je sais, mais j'y mets la forme nécessaire parce qu'après ce dessin j'en ai plus d'autres en réserve... Si, UN autre mais j'ai encore ce souci de pixels qui n'intéresse personne - BEN, si tu me fais un autre croquis je t'épouse à Las Vegas). 

Sans tarder je vous dévoile l'anecdote du jour...



Je vous souhaite une bonne semaine. Il est 15h36. La mélancolie du dimanche parce que demain il y a école s'amorce. Une mélancolie évolutive qui dans 1h30 se transformera en abattement. Puis vers 18h30, nous ressentirons un peu de chagrin et de nostalgie en repensant à vendredi soir... Le prochain est trop loin, donc pas assez d'énergie et de place suffisante pour l'espoir. À 20h00, on approchera de la dépression pour terminer neurasthénique vers 21h30/22h00 devant un film d'action américain déjà 95 fois diffusé... Bon dimanche quand même.