jeudi 30 juin 2011

Dépêche Mode : des épaulettes néo-romantique ?!


Regardez bien cette photo. J'ai pris le grand format exprès ! Pour les gens qui ont suivi mon billet d'hier à propos de la mode (démesurée / déstructurée) des années 80... Donc à propos des épaulettes (si il y a bien un élément dont la mode aurait pu se passer : ce sont les épaulettes) et bien vous aurez immédiatement compris l'antagonisme ! Ce matin donc : fière de sortir ma PRN (Petite Robe Noire : acronyme généralement employé et automatiquement compris par les lectrices de ELLE), je fais le rapprochement quelques heures après entre mon discours de la veille et ma tenue du jour...

Oui ! Ma PRN est marquée par des épaulettes !!!!!!!!!!!!!!!!

Que s'est-il passé dans mon esprit ?
- Me suis-je auto-influencée inconsciemment : ce paramètre vestimentaire a résonné longtemps dans ma tête et porter cette robe ornée d'épaulette le lendemain était une sorte de catharsis ?
- Dois-je me rendre à l'évidence ? Malgré ma répulsion pour la tendance modes des 80's je suis finalement une victime comme les autres et subis ses affres... ?
- Suis-je l’allégorie de la contradiction, ambulante et avec des épaulettes ?
- Suis-je victime d'un dédoublement de la personnalité en matière de mode ? Et j'en prends conscience aujourd'hui seulement... Ça voudrait dire que j'ai peut-être porté du fluo un jour ???!!! Mais c'est peut-être pour ça que j'ai des 'chouchous' dans ma salle de bain... ? Ça mérite une enquête...
- Ai-je été influencée par les saveurs musicales de la veille au soir, envoyées par 'Le Patron' sur le thème '80's POWA' ; avec entre autres des groupes comme Propaganda ?

Pour ma défense : je tiens à préciser que ces épaulettes sont nettement plus sophistiquées que celles affichées dans les 80's. Elles donnent du punch à la silhouette. Elles font très 'couture' finalement, soulignent le buste et donnent une allure élancée... (Oui oui je tente de me justifier et d'assumer mon geste et en même temps mon vêtement...). Celles-ci sont à mon sens plus 'mesurées', plus chics ! (Vous êtes tout à fait en droit de penser que mon discernement est altéré par de la mauvaise foi). Aller ! Un dernier argument pour ma défense (et en même temps pour bien insister sur mon esprit contradictoire...) : avec des épaulettes de ce style, on ne tombe pas dans la caricature (oui vous pouvez rire... !).

Goldorak.

mercredi 29 juin 2011

TV : Crocodile Dundee dans l'eau de rose (Part 3)

Jamais deux sans trois. Il fallait bien un mot de la fin, une conclusion à cet incroyable feuilleton de 6h00 : La Vengeance aux deux visages/Return to Eden. Je concluais mon dernier billet, à ce propos, en évoquant la mode des années 80. Non, l’effarante, l'invraisemblable et fantastique (oui, fantastique : à ce stade ça relève du surnaturel) mode des années 80. L'ère du fric et de la frime. Et bien, les créateurs s'y sont donnés à coeur joie et le téléfilm La Vengeance aux deux visages est un bel exemple de cette époque marquante en matière de mode et de maquillage. Ici, les costumières ont complètement mis les pieds dans le plat. Elles ont dit : "banco ! On fonce les mecs !!!!!!!!!! Pas de quartier !". Sans blague ! C'est certain : pas de quartier ! Pas de demi-mesure ! Pas de demi-tons, encore moins de modération ! En 1983 le terme sobriété est un vilain mot. Bienvenue chers amis ! Ce sont les années 80 et vous allez découvrir ce que veut dire 'abusif' / 'exagéré' / 'excessif' / 'extrême' ! Tout de suite : je détaille et vous aide à visualiser le drame : en matière de mode. Dans les années 80's on abandonne les tenues sages pour laisser place à une garde robe 'haute en couleur' (Aïe). C'est pas fini. On pense 'déstructuration' (mouais mais non... Il existait pleins d'autres choses auxquelles on pouvait penser) ; on pense 'excentricité' et provocation' (je dirais que la provocation peut se traduire autrement qu'en mettant des épaulettes à tout va !). Il faut ajouter que cette mode s'affiche dans la multiplicité (additionnée à l'excentricité donc aux épaulettes : c'est TROP. Il faillait faire un choix !) et dans le métissage (c'est TROP encore ! On pouvait se passer du métissage ou ne garder que lui. Le métissage se suffit à lui-même).

Admettons : oui, les créateurs partent dans des délires flashy et cocasses mais on aurait pu en profiter/les subire seulement sur les podiums ?! Pour la fête et on s'arrête là ! Ben non ! Les gens, la populasse, le public, (nos mères !!!!!!!!!!!!!) ont fait le choix de porter ces vêtements (ou déguisements ?!) pour aller bosser, pour nous récupérer à la crèche ! Oui oui : le commun des mortels a vraiment manifesté son engouement pour cette tendance générale au voyant et au cliquant ! C'était quoi avoir du look dans les années 80 ? C'était porter des fringues aux teintes fluos, à rayures, à pois, avec des strass, des paillettes et tout ce qui passait... Et surtout ne mettons pas de côté l'explosion des accessoires ! Les boucles d'oreilles et les bracelets plastiques envahissent les tenues et se portent de préférences 'oversize' et colorés... Oui. Ok. Mais pas tout mélangé ! Le 'baroque' a son charme mais baroque + exagération + épaulettes + cocaïne = GROTESQUE ?! Je pense que mon calcul est correct. En parlant de grotesque : rappelons-nous 'la silhouette 80's'. En X. Admirablement évoquée dans La Vengeance aux deux visages (DVD 2 / Passage du défilé de Stéphanie/Tara entourée de mannequins aux corps solides et robustes : mais TROP... C'est moche). Une silhouette en X, donc, bien mise en valeur par les jeux sur les tailles et les dimensions. Les stylistes jouaient TROP à cette époque... La taille de guêpe contraste avec les épaulettes (qui se trouvent désormais au fin fond d'une armoire chez de nombreuses grands-mères, suite à une terrible prise de conscience de leurs filles (nos mères) dans les années 90...). Une décennie également marquée par le mythe de 'l'executive woman' et donc marquée par le tailleur qui va avec. Un tailleur aux épaules larges (forcément), accentuées par des paddings proéminents (paddings = rembourages... Toujours plus ! Toujours plus !). On s'efforce aussi de créer des matériaux adaptés à la vie urbaine. Le lycra est une de ces inventions. Je ne dirais rien à ce propos sauf que... En effet, j'avoue : c'est pratique et agréable... Bref, les personnes victimes de la mode des années 80 se justifieront en disant que c'était un cocktail de couleurs vitaminées, de motifs et de détails. Ces personnes étaient sous l'influence de substances illicites à ce moment-là... Nous leur pardonnons...

En 1986, pendant ce temps à Monaco, la jeune Stéphanie Grimaldi (tiens ! comme l'héroïne de La Vengeance aux deux visages...) chantait 'Comme un ouragan'. Oui, c'est bien c'la Stéphanie. La mode des années 80 c'est 'comme un ouragan, la tempête en moi a balayé le passé. Allumé le vice. C'est un incendie qu'on ne peut plus arrêter'. Les évènements sociopolitiques des années 90 ont refroidi les créateurs de mode (le bloc soviétique, le chômage, le SIDA etc.). On pense 'recyclage' désormais... On pense 'minimaliste' : OUF !

Ou mieux : on pense 'GRUNG' !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

samedi 25 juin 2011

Vintage : gâteuse mais pas blasée

Le 25/06/2011 - 14h33 chez le Coiffeur :
- Moi : "Patou, j'aime bien quand tu grattes très fort mon cuir chevelu. Je préfère ça aux massages qui me crispent plus qu'autre chose..."
- Patou : "C'est étrange parce que ce sont les dames âgées qui aiment ça d'habitude..."
- Moi : "..." (Ben rien ; qu'est-ce que je peux répondre ?! Je ne vais pas l'agresser, elle m'a filé pleins d'échantillons cette fois !). Suite à cette judicieuse remarque de Patou, mon esprit a automatiquement listé ces petites choses du quotidien qui me rapprochent des seniors... Et j'en conclu : qu'elles existent déjà. Qu'elles sont bien présentes. Et peut-être trop nombreuses, surtout. Il ne faut pas s'alarmer : nous dirons que je commence à ménager mon entourage...
Voici quelques exemples pêle-mêle :
1) Je fais des mots fléchés de façon compulsive, chez le coiffeur (donc), en voyage, délibérément seule (et tranquille) au troquet...
2) Je dois être une des rares personnes, en France, de moins de 30 ans à consommer du Régilait et à préférer le café lyophilisé...
3) J'emporte toujours mon gilet avec moi au travail (et n'importe où en fait) par crainte d'avoir froid. Et... Je reste tout à fait capable de le porter alors qu'il fait 25°...
4) Monter à l'échelle des pompiers provoquera chez moi des courbatures aux omoplates pendant 4 jours... J'ai mal aux genoux quand il pleut.
5) J'ai des rhumatismes depuis l'âge de 21 ans
6) J'aime la tapisserie à fleurs
7) J'aime les robes à fleurs
8) J'aime les sacs à fleurs
9) J'aime les fleurs partout en fait... Les fleurs bien criardes, presque outrancières !
- Je commence à m'alarmer...
10) Je bois de la Suze (et des Monaco aussi, je ne sais pas si ça compte ?!)
11) J'ai deux chats
12) Un parapluie en motifs léopard
13) Je tricote (j'ai fais du canevas un temps également...)
- J'ai un peu les boules, là quand même...
14) Je peux parler de petits bobos et autres tracas de santé pendant 1h00 avec Copine... Et ma mère...
15) J'ai un Damart. Et je le porte. Pas seulement pour aller skier (je ne skie plus)
16) Je suis séduite par les bijoux en camée et la porcelaine de couleur bleu Roi avec le liseret doré
- Je me fais peur... À ce rythme je vais bientôt faire des lotos dans un salle des fêtes du Limousin le dimanche après-midi...
17) J'affectionne la décoration intérieur anglaise
18) Je joue aux Dames aussi
19) Je me suis fais opérer d'une hernie inguinale à 25 ans... Une usure des tissus qui s'accroît avec l'âge (mais genre qui s'accroît, selon les médecins que j'ai rencontrés, à partir de 40 ans finalement)... Bien bien bien, j'ai pas 30 ans encore.

Je propose de m'arrêter là pour l'instant... L'eau est chaude pour ma camomille.

mercredi 22 juin 2011

Digestif : no mussels no mojitos

22h33 : au lit. Avec un petit œil infecté. J'ai fais diversion avec du rouge à lèvre écarlate aujourd'hui... Debout depuis trop tôt ce matin. La flemme de faire des phrases 'propres'. Je tape quand même un petit 'dessert'... Soirée pommes / thé vert / mots fléchés. Très bien. Putain cet œil me fait mal et je vois flou. Je ne pourrais même pas tourner quelques pages du ELLE... Une bonne vision et un bon discernement sont essentiels pour cette précieuse lecture. Physiquement, je me sens un peu comme si j'avais participer de mon plein gré à la fête de la musique. Quitte à être crevée le lendemain je préfère supporter le vacarme et son boucan chez moi ! 22h45 : oui j'ai mis 12 minutes pour écrire ces quelques lignes... Avec un œil infirme, c'est laborieux quand même... Pas encore pénible mais pas commode : c'est certain. Ah ! Ben tiens ça me fait penser : je vais en profiter pour balancer un petit 'vidéo clip' sur le thème de ce soir : http://www.youtube.com/watch?v=_fBUJqFcAIs ; Justement : si elle pouvait m'en prêter un...

Elle Driver.


mardi 21 juin 2011

Solstice d'été : Djembé et débits de boissons

En ce jour le plus long de l'année : je refuse solennellement de sentir (puer ?!) l'andouillette et la merguez. Je refuse de supporter les décibels de la musique Ska et les nuisances sonores de l'eurodance allemande (manque de chance je subis tout ça malgré moi, habitant au 1er étage d'un immeuble - charmant - situé dans une des rues les plus fréquentées de la ville : chienne de vie...). Ce soir, je serai donc particulièrement antisociale, marginale, voir agoraphobe. Et pour ce qui est de la protection civile ou des pompiers j'ai eu ma dose hier, merci. Sur ce : je balance quand même la vidéo d'une chanson chagrine et boudeuse. Un peu dans l'esprit de mon humeur non-festive et neurasthénique. Un peu dans l'esprit de mon naufrage sentimental aussi, au passage. Bonne écoute... Ou pas ! http://www.youtube.com/watch?v=o7MwHGHWgLk&feature=related

lundi 20 juin 2011

Miaou : Parfois j'ai envie de me barrer au Mexique...


Complètement. Dans les films quand ils en ont ras le bol : ils se cassent au Mexique. Comme si là-bas, les situations glauques étaient monnaie courante alors elles deviennent banales, alors tu les acceptes. Tu les intègres carrément. Elles font parties de ton quotidien.
Par exemple, imaginons un instant. Je suis le personnage principal. 'On disait que' le samedi j'avais un Assemblée Générale à Guadalajara. De retour à Mexico, ma porte d'entrée est grande ouverte. Mal fermée par le petit Fernando (jeune victime de l'exode rural massif qui prépare formidablement bien les mojitos). Suite à cet impardonnable manquement (Il n'est d'ailleurs plus de ce monde. J'ai des cousins narcotrafiquants...) il laisse s'échapper mes 3 'gatos'. Deux regagnent le domicile et je m'aperçois, 24h00 après, qu'il en manque un : el pequeno gato. La vie est violente et cruelle dans certains quartiers de Mexico. Mi gato ne survivera pas. Il faut le secourir. Pour punir Fernando et me préserver, je l'envoie à la recherche d'el pequeno gato. Il le trouve. Mais ne sera pas récompensé pour autant. El gato est alors désespérément coincé derrière la façade de la casa de la electricidad. Financée par les narco trafiquants, le bâtiment est remarquablement bien construit. L'espoir d'évacuer le chat reste mince. C'est alors clair dans mon esprit : Fernando paiera pour sa faute, je vais le faire liquider. Qu'on sorte le chat ou pas. Le personnel de la casa de la electricidad me soutient et décide de contacter los hombres del fuego (les pompiers ou bomberos pour ceux qui parlent bien l'espagnol). Je fais une pause pour signaler qu'au Mexique ce genre d'intervention est NORMALE puisque nous sommes au Mexique.

Je poursuis.

Il faut démonter la façade. Quel drame ! Même si j'ai des contacts avec certains quartels, la note va être salée. Je pleure pendant que los hombres del fuego font des blagues. Après avoir désassemblé une partie de la façade. On m'annonce qu'il faut percer. Je m'imagine déjà entrain de remplir mon dossier de surendettement. Bien (gloups) : 'perçons' dis-je. Premier trou : je monte sur la grande escala con el bombero derrière moi pour m'assurer. Je frôle el pequeno gato. Effrayé il recule (petit con de chaaaaaaat de meeeeeeeerde VIENS LÀ !). Je suis mal placée pour l'attraper il faut faire un deuxième trou (et je me dis que je pourrais toujours revendre ma table de Vallauris ou mon maillot de bain ERES). Mieux placée je SAISIS le chat. Mon absence de muscles au bras me fait défaut. El bombero comprend et je vois qu'il tend son bras pour s'emparer du chat (mon esprit s'égare quelques secondes sur son avant bras divinement robuste... Je me reconcentre sur la situation dramatique mais presque triomphale...).

Il SORT el pequeno gato !!!!!!!!!!!!!!! 3h30 après !!!!!!!

Situation classique, banale, pour un lundi matin, ici, à Mexico.
Demain 'on disait que' il y avait une coupure d'eau en mi casa la veille d'un weekend prolongé de la victoire del Puebla...

Senores, senoritas : adios !

PS : nous n'oublierons pas, dans cette histoire, de ne PAS remercier Fernando.

samedi 18 juin 2011

Localité : Pink Lady

Assemblée Générale à Tulle cet après-midi. Donc resto à midi. Donc alcool à midi. Donc ça fait mal à chaque fois. Non tentée par le vin rouge je me suis laissée séduire par le rosée (erreur mais je ne le sais que maintenant)... Juste une lichette parce que 'alcool à midi = torpeur pour le reste de la journée'. Juste un verre, sinon je sais que tous les chiffres du budget prévisionnel qu'il faudra discuter ensuite seront flous tout d'abord et impénétrables ensuite... Ok. Mais lorsque mon sympathique collègue emporté par la joie et la convivialité de ces retrouvailles corréziennes me resserre allègrement un (bon) ballon : je ne me dégonfle pas. Entourée d'hommes, je me sens pousser des 'corones' et j'accepte (comme une conne finalement) ; tout en sachant que ce sera dramatique, catastrophique, calamiteux (et pénible aussi)... Mais il y a toujours cette assurance, cette petite voix dans la tête, qui me fait penser, espérer, que peut-être cette fois, l'alcool ne m'atteindra pas (cet espoir est un leurre. Sournois et ridicule) ?! Que dalle ! Et je bois le 3ème verre (toujours bien rempli : on est en Corrèze nom d'une pipe !) avec autant d'avidité (crétine !).

Ah la la ! Comme à chaque fois, quelques heures après je regrette amèrement et me désole. De retour dans la salle de réunion j'ai réussi à débattre d'un truc mais je ne sais même plus lequel... J'ai bien mal à l'estomac. J'ai bien mal à la tête et le retour en voiture à Limoges est folklorique... À l'arrière de la bagnole je subis, j'endure les lacets et autres virages qui font la beauté et le charme du paysage vallonné limousin (dont je n'ai absolument pas profité, plus occupée à fixer ce putain de point à l'horizon pour ne pas souiller les beaux sièges cuir de mon Président)...

Enfin à la maison ! Et pour que je me retrouve dans mon lit à 18h30 afin d'assouvir une sieste salvatrice : c'est qu'il m'a vraiment cogné la tronche ce rosé (de merde)... Fichtre !

Ce soir, je fais moins la maligne : thé vert, thé vert, eau, coca light et thé vert... En tête à tête avec Steve McGarett...

Bonsoir.

jeudi 16 juin 2011

TV : Crocodile Dundee à l'eau de rose (Part 2)

...Je disais donc que Stéphanie Harper était loin d'être une naïade avant 'le drame'. Après aussi remarquez... Visiblement, tout comme son mari gigolo et arriviste (avec une belle tête de con aussi. Il ont géré au casting...), le crocodile n'a pas eu envie de 'croquer' Stéphanie Harper. Et c'est finalement un vieil aventurier (seul depuis trop longtemps donc prêt à se taper n'importe quoi pour changer des koalas) qui la repêche, l'amène avec elle au fond de la forêt et la requinque, soigne ses plaies à l'ancienne avec des remèdes de grand-mère qui fonctionnent pour de vrai. Il faut dire qu'il la retrouve complètement défigurée (c'est peut-être la raison pour laquelle il n'abusera pas d'elle). C'est un mal pour un bien puisqu'à partir de ce moment là et entre deux trois 'flash' sur ce qui c'est passé, S.H. commence, elle aussi, à fomenter sa vendetta. Finalement, on peut dire que ça l'a secouée un peu Stéphie et elle dit : NON ! Non je ne me laisserais pas faire (Loi du Talion / affirmation de soi nécessaire pour la suite) ! Le vieux Jo ou Will, appelez-le comme vous voulez, lui file un pierre précieuse qui vaut beaucoup d'argent (évidemment) et lui signifie poliment qu'il ne faut pas q'elle reste... (Il préfère être seul avec les possums...) C'est alors que complètement hagarde et avec une belle tête d'ahurie (défigurée en plus) elle retourne à la civilisation échanger la fameuse pierre contre quelques billets. Suffisamment pour qu'elle fasse pleins de choses qui coûtent super cher (Jo/Will s'est pas foutu de sa gueule, c'est aussi ce qui fait la complexité des soap : l'incohérence de certaines situations...). Et parmi ces choses onéreuses : Madame se paye plusieurs mois dans un clinique privée-spécialisée dans la chirurgie réparatrice sur une île paradisiaque... Déjà pour remettre un peu d'ordre dans son visage déchiqueté et commencer à établir son plan de représailles en direction des fils et fille de **** que sont Greg et Jilly. C'est là qu'intervient : Dan, le chirurgien. Vieux beau (un peu sur le retour / Il vit sur une île de n'oublions pas). Il est donc chargé de sculpter/façonner le nouveau 'visage' de Stéphanie. Qui ne s'appelle plus comme ça d'ailleurs puisqu'elle a choisit de changer d'identité aussi (tant qu'à faire). Elle porte désormais le nom de Tara Welles.

Je vous la fait courte : tout de suite la petite étincelle entre eux, malgré sa tête d'Albator ; on en conclu qu'il l'aime pour sa beauté intérieur et pas pour son fric (Stèph/Tara est là complètement icognito : bien joué ma grande !). S'en suivent plusieurs interventions qui la feront évidemment beaucoup souffrir (les remèdes aux plantes ça va 5 minutes...) mais son désir de vengeance et sa rage de vivre l'aideront à surmonter tout ça ; sans oublier la présence et le soutien précieux de Dan. Qui lui, sait ce qu'il va faire de son visage : un truc pas trop dégueu et est donc très motivé parce qu'il aura peut être des chances de la sauter ; quand elle sera moins farouche (elle est un peu traumatisée quand même). Comme c'est un médecin beau sur une île : il réussi a faire d'elle une nouvelle femme. Une femme qui aime sa nouvelle bouille et son nouveau corps (elle s'est mise à la gym !).

Et c'est là que tout bascule ! Tara se sent belle est désirable certes, elle se laissera aller à la coquetterie voir à la séduction mais je vous rappelle que nous sommes en 1983... Un tournant (que l'on aurait pu éviter) en matière de mode...

Très protectionniste dans les années 60/70 l'Australie s'ouvre au monde dans les années 80... C'est l'ouverture des frontières au libre échange mondial. Parmi ces échanges : le textile et les cosmétiques. À cette époque, les créateurs n'ont pas froid aux yeux et l'Australie était à deux doigts de se rendre aveugle... C'est avec beaucoup d'émoi surement que ce pays a accueilli la mode des années 80. Une liesse générale qui les a empêché de prendre du recul. Les années 80 signent l'ère du 'fric et de la frime' en matière de mode. Il n'y a eu aucune demi mesure chez les australiens...



La suite au prochain épisode...

mercredi 15 juin 2011

TV : Crocodile Dundee dans l'eau de rose

Suite à ma coupure d'eau pendant ce long weekend de la Pentecôte (le plus long de mon existence) j'ai donc fuis chez Copine. Et jour férié oblige nous avons décidé de consacrer cette journée (entière) au visionnage d'un feuilleton australien incontournable et que tout le monde a vu (Si si... Vous êtes tombé dessus au moins une fois en zappant... Et si vous êtes né avant 1990 aussi...) : La vengeance aux deux visages (en anglais Return to Eden). Six heures de téléfilm ! On y a passé la journée (sans difficultés qui plus est, il faisait très beau dehors, la piscine pas loin. Non non on a regardé la télé comme des feignasses sur le divan... Rien à foutre... On a kiffé). La vengeance aux deux visages : le titre français pour le moins dramatique, plus que l'original (Return to Eden : il y a trop d'espoir...), met en relief toute la splendeur et la magnificence du soap opera (feuilleton sentimental... On assume pleinement avec Copine).

Tourné en Australie dans les années 80, celui-ci est plus que complet. Il est composé des 3/4 des éléments indispensables au soap opera : des gens 'beaux' (là pour le coup, faut replacer dans le contexte : c'est la beauté des années 80... Et en Australie... Qui s'est ouverte au monde dans ces années-là, et n'a pas su gérer cette nouvelle orientation, surtout en matière de mode...), riches, glamours (Donc comme je le disais il faut penser 'glamour eighties - et en Australie...' mais on y reviendra plus tard... C'est un sujet qui vaut au moins un billet complet), je poursuis ; parmi les ingrédients immanquables, il y a aussi les affaires de familles, les problèmes de couple, les conflits moraux. Des rencontres inespérées, des coïncidences, des rendez-vous manqués, des revirements soudains, des sauvetages et des révélations de dernière minute. Sans oublier les dénouements qui implique un 'deus ex machina' (comme Jean Valjeau dans Les Misérables sauf que ça ne se passe pas à la même époque et que Jean Valjean est puceau. Mais transposé Les Misérables est un sublime roman à l'eau de rose, je vous le recommande au passage). Autant vous dire que c'est fort en émotions, puisque se mêlent : mélodrame, argent, sexe et arrivisme.

Je vous propose de nous replacer dans le contexte de CE feuilleton en particulier : La vengeance aux deux visages...

Stéphanie Harper est (évidemment) une riche héritière. Elle a donc tout son temps pour se marier plusieurs fois, faire de l'équitation, du bateau et s'inquiéter de sa décoration intérieur. Débordée par toutes ses occupations (ce que les gens comme nous appellent des hobbies ou n'appelle pas du tout puisque moins riche), elle ne trouve malheureusement pas une minute à elle pour prendre soin de ses cheveux, de sa peau, de sa silhouette (malgré son pognon, oui c'est incroyable ! C'est ça aussi la magie du soap opera : l'incohérence... C'est son côté 'altruiste' fortunée... Notez bien c'est important dans l'histoire...). Pour résumer : elle ne manque pas d'argent mais de temps (visiblement) pour s'arranger un peu (Et ça aussi c'est SUPER important dans l'histoire. Puisqu'une transformation prononcée doit s'opérer - jeu de mot pour ceux qui connaissent la suite - ). Sa bonne étoile lui a donné (ou son père ?!) des tunes mais pas une beauté transcendantale. Et ça Greg Marsden, il l'a bien compris. Ancien joueur de tennis (mauvais finalement puisque sa carrière sportive est lamentable, donc au point mort) et moins altruiste que Stéphanie, il réussi a faire croire à cette dernière qu'il la kiffe mais pas son argent. Greg = playboy calculateur et profiteur finalement... (Vous noterez qu'en plus d'être fade Stéphanie est un peu con. On apprendra qu'elle s'est déjà fait avoir à deux reprises par le passé... Jamais deux sans trois). Bref, ils se marient. Les plus initiés auront tout de suite compris qu'en plus d'être crédule Stéphanie est aussi cocue. Absolument pas surprenant mais inévitable dans ce genre de feuilleton. Greg se tape la meilleure amie (D'enfance ! En plus ! La salope !) de Stéphie (Sentiment de trahison / Naissance du désir de vengeance). On comprend alors que ces deux là vont mettre en place un plan diabolique et pervers pour se débarrasser de Mme Mardsen (l'officielle) mais pas de son pognon ! (Sexe et Argent).

Je vous rappelle que nous sommes en Australie et là-bas la chasse aux crocodiles, c'est comme chez nous pour le gibier... Donc, à l'occasion de leur lune de miel à Eden (une propriété que les Harper possèdent dans le bush australien)(j'ouvre une autre parenthèse pour indiquer qu'évidemment ils embarquent Jilly avec eux, la meilleure pote de Stèph et maîtresse de Greg), ils décident d'aller chasser un peu et le gros plan méchant c'est de balancer Stéphanie à la flotte, pas loin d'un croco et si il pouvait en faire son quatre heures ce serait cool (pour Greg et Jilly).

Voilà bim bam boum : c'était un accident, elle nage mal (évidemment), elle a glissé, un crocodile passait par là et croc ! Sauf que (Revirement de situation) Stéphanie ne meurt pas ! Ah Ah ! Elle se fait en effet croquer deux trois bouts de chair par le crocodile anorexique et s'échoue comme une baleine sur le rivage. Oui, à se stade de l'histoire le personnage de Stéphie ressemble plus à une baleine qu'à une jolie sirène...


La suite au prochain épisode...

dimanche 12 juin 2011

Plomberie : La Pentecôte, 'weekend évasion' que tu le veuilles ou non...

Le tuyau d'eau situé à mon étage (forcément) fuit. Il a fallu couper la vanne principale : donc no water until tuesday... Et bien sûr, ce genre d'incident, c'est toujours plus sympa quand ça tombe un weekend de la Pentecôte (putain de chienne de vie de merde enculé de fils de ****) et que PERSONNE, NOBOBY n'est disponible, joignable, apte et en mesure de régler le problème avant mardi (matin au mieux). J'espère que ces personnes là profitent bien de leur long weekend parce que moi pas (Connards. Le manque de confort usuel me rend vulgaire et agressive). À choisir, dans le lot des péripéties domestiques chiantes, je préfère quand il n'y a plus l'Internet, ou plus d'eau chaude mais de l'eau quand même (tu peux toujours tirer la chasse d'eau dans ce cas). Ou plus d'électricité (mais l'été, parce que l'hiver ça rend fou). Quand j'ai constaté le drame j'ai perdu tous mes repères. J'étais tellement troublée que j'ai failli m'égarer dans mon propre appartement. Déjà quand l'Internet fait des siennes j'ai du mal à respirer, l'eau coupée : je n'ai plus aucun encrage spatio-temporel, tout s'écroule. Déjà que je me sens particulièrement verrouillée en ce moment, avec ce petit bonus de plomberie (de merde) j'ai l'impression que je vais me dissoudre... Je serai prête à aller chercher de l'eau au puits s'il y avait un puits en bas sur le trottoir. Weekend de merde tiens ! Pour une fois j'ai hâte d'aller bosser mardi. Suite à cette fuite j'ai fuit chez Copine. Heureusement qu'elle était là pour m'accueillir. Merci Copine. Merci pour ton hospitalité. merci pour ta chasse d'eau. Merci pour cette eau si précieuse qui coule de tes robinets. À chaque fois que j'utilise ta tuyauterie j'ai envie de chialer. C'est beau l'eau qui coule de tes robinets. Je m'extasie à chaque fois que je lave une petite cuillère, une tomate, mes dents ou mon divin séant.

Alléluia Copine. Alléluia !

Tu es ma fontaine salvatrice. Sur ce, je vais faire un pain de son...

vendredi 10 juin 2011

Tambouille : à défaut d'être casse burnes, je casse les oeufs aussi...

Je suis aussi douée en cuisine qu'en curling ou au billard, ou pour les maths... Aujourd'hui je crois que je suis fière de ma performance : j'ai mélangé des ingrédients dans un récipient avec un ustensile de cuisine, toute seule comme une grande (bravo Ca.). La recette indiquait donc '2 oeufs'. Pause. Réflexion - 30 minutes après - Décision. Action.
Oui : jusque là je faisais équipe avec ma machine à pain. Facile : tu balances tout dans le baquet prévu à cet effet, tu programmes ton temps de cuisson et tu n'as plus qu'a surveiller, constater et te réjouir du bon travail de ton appareil électrique. Finalement tu n'es qu'un soutien moral pour ta MAP. Lasse (blasée ?!) de cette place qu'elle m'accordait, je décidais alors de changer d'état, de prendre de la distance. Et moi aussi après tout je peux faire tourner pleins de machins dans un bol.
Que s'est-il passé aujourd'hui dans mon esprit pour que je dépasse, que je surpasse cet obstacle, ce que je considérais jusque là comme... une difficulté : à savoir 'préparer un truc à manger'. En faisant plus qu'appuyer sur le bouton de la bouilloire ou du micro ondes... Je ne sais pas. Je tâcherai d'y réfléchir et d'y répondre plus tard, ça fera l'objet d'un autre billet... Ou pas.
Bref, je dois avouer que cela faisait bien 1 ? 2 ? 2 et demi ? Disons 2 ans, que je n'avais pas cassé d'oeufs. Je n'en ai pas souffert et ça ne m'a pas empêchée de vivre... Enfin ça n'a pas dérangé mon équilibre 'borderline' finalement. Mais c'est comme le vélo (ou niquer) ça ne s'oublie pas. Et en y repensant : je fais ça très bien (casser les oeufs).
Mais pour préparer quoi vous demandez-vous ??? Dans le fond on s'en branle... Même si je reste assez fière de moi et de ma préparation. D'autant plus que je me suis permise quelques fantaisies, quelques légèretés, par rapport à la recette d'origine (qui change d'un site internet à l'autre ceci dit, donc je ne pense pas avoir pris trop de risques finalement. Merde. Ascenseur émotionnel : je me suis réjouis trop vite).
Détail non négligeable : nous sommes samedi soir. Oui, oui, j'ai dégommé deux oeufs et je suis contente... Un samedi soir. Voilà voilà. Herta l'a souvent dit : c'est ça le goût des choses simples... (bande de cons). J'ai bloqué mon samedi soir pour fracasser deux oeufs (il existe une véritable explication : je flirte depuis peu avec le célibat... Et je découvre les plaisirs solitaires... Et ceux de l'auto satisfaction).

Après-demain : j'apprends à allumer mon four... (Pas demain, c'est trop tôt : entre temps je ferai une pause moules).

mercredi 8 juin 2011

Dépêche Mode : de Damas, pâle, cocu, poussin, safran...


Pour commencer vous noterez le sale jeux de mot utilisé pour titrer ce billet... Je vous l'accorde. J'assume. Je crois que c'est une réaction en chaîne : le père de Copine n'hésite pas à partager ces jeux de mots tombés en désuétude > ces derniers déteignent et imprègnent ma meilleure amie > une fois sa jauge pleine elle décharge tout sur moi... >> ceci explique cela. Ceci explique l'intitulé 'Dépêche Mode'. Voilà comment se dédouaner...

Bien bien bien. Donc, comme vous l'aurez compris je parlerai dans ce billet : de Mode et plus particulièrement d'une couleur, qui selon mes prédictions (je lis ELLE chaque semaine et je considère donc avoir un minimum d’expérience en matière de tendances). Je disais 'plus particulièrement d'une couleur' : LE JAUNE ! Le jaune reviendra en force l'été prochain chers amis. Il est en phase de test en ce moment avec la tendance du 'colorbloc' (pour les profanes : on compose sa tenue avec du fushia, du violet, du vert et du orange (ou du jaune !), le tout bien flashy et puis sans se soucier d'une certaine harmonie... C'est pas ce qu'on a fait de mieux... C'est même affreux. Ces propos n'engagent que moi). Je sens le vent tourner (je l'avais bien sentie aussi pour le léopard en hiver 2009, moins pour le retour du velours en 2010, mais ça va pas tarder, j'y crois à mort), et je pense que l'on affichera pleinement cette couleur l'été prochain.

Trop utilisé (et mal ?!) dans les années 70, il nous fallait du temps pour l'accepter de nouveau, le reconsidérer. L'été prochain il sera 'romantique'. Sur le même plan que le vert amande, le vieux rose ou tout ce qui est de couleur 'chair' (retour en force grâce, et ça m'emmerde de le dire mais c'est ainsi : Natalie Portman en danseuse classique, la couleur 'chair' est indissociable de l'univers de la danse classique... Il y a eu des conséquences capillaires également avec 'le chignon de danseuse', je me disperse...). En 2012 : le jaune ne sera pas citron ou canari mais doux, délicat et gentil.

Celle qui nous a tous devancé : c'est elle... Bravo ! (On pourrait dire que c'est pareil pour le type derrière elle : mais je crois que ça n'a aucun rapport avec la mode ou quelconques tendances...)

Si vous allez jusqu'à faire des recherches sur le net à ce propos (j'en connais certains qui sont assez pervers pour le faire) vous lirez que c'était LA couleur en 2009... Si c'est le cas, (je suis fairplay) le jaune c'est alors fait voler la vedette par la marinière (rarement jaune) et les ballerines (rarement jaunes également, peut-être un peu plus que la marinière...). Bien sûr il se démodera aussi vite qu'il reviendra... C'est ainsi : le destin du jaune. Il nous écoeure, il disparaît, on l'oublie, on ne l'attend plus, et il revient tout doucement pour mieux nous surprendre.

Considérez ce billet comme un carton jaune... (La boucle est bouclée : j'ai commencé avec un jeux de mot pourri dans l'intitulé du billet, je conclu pareil).

mardi 7 juin 2011

Instant cohérent (quoique)

Reindeerspotting : Subutex et compagnie au pays du Père Noël...



Reindeerspotting est un documentaire tourné en 2003, sorti en 2010 et réalisé par le finlandais Joonas Neuvonen. Un film sur les drogués, avec des drogués et par... un drogué (TRAILER) ; actuellement programmé dans le cadre du festival Filmer la Musique à Paris (voilà pourquoi on en parle en fait...). L'histoire (vraie pour le coup, on est long de la fiction...) : pendant 6 mois, Joonas Neuvonen a suivi au quotidien une bande de junkies principalement défoncés au Subutex et/ou à l'héroïne. Une bande de 'copains' dont le réalisateur faisait également partie. Leur objectif (outre le fait de se doper) : quitter Rovaniemi, une petite ville cafardeuse du nord de la Finlande. Une ville morne où, entre deux injections, le cinéaste dealait du hash à des ados paumés pour tromper son ennui.
Au fil de leurs escapades en Europe et du montage, Joonas choisit de se concentrer sur un personnage en particulier, son pote : Jani, le plus jeune de la bande, le plus accro et aussi le plus déglingué. En effet, Jani se fera interpeller et emprisonner plusieurs fois au cours du tournage. Inutile de préciser que Reindeerspotting ne s'est pas fait dans le calme et la douceur... L'ambiance était plutôt animée ; entre le vol de matériel, les surveillances policières, les confiscations des rushes, les délires de Jani ET les propres addictions de Joonas...

Le film sortira en Finlande sept ans plus tard, en 2010, et relancera par la même occasion le débat sur la légalisation de la drogue dans le pays. Reindeerspotting est devenu, depuis, un objet de culte sur le net. Un succès dont Jani ne profitera pas puisqu'il sera retrouvé mort, pendu, le 7 juillet 2010, à Phnom Penh, au Cambodge... Joonas n'est évidemment pas sorti indemne de cette aventure. Militant zélé pour la législation des drogues dures, il espère que ce documentaire changera deux ou trois opinions sur l'image des toxicomanes et des drogues...


lundi 6 juin 2011

Miam : La chair de moules

Cette été avec Copine : on domestique les moules !
Parfait pour l'apéro (principal repas tout au long de l'été et en plus ça ne fait pas grossir...), qu'elles soient petites, moyennes ou géantes. Natures, marinées au vin blanc, à la tomate ou avec la sauce magique de Copine (dont je ne dévoilerai le secret sans sa permission) : l'huître du pauvre sera notre best friend jusqu'à la fin de l'été.
La moule c'est über cool en 2011.
Petit molusque mignon : you're so delicious !


Fringues : ERES, reine du bain

Oui ça peut-être agréable de porter un maillot de bain surtout quand tu l'as payé la peau des fesses... C'est la cas de le dire : le prix je le sens sur mon cul chaque fois que je le porte. Je me suis serrée la ceinture pour me l'offrir CE maillot de bain ERES. Sans regret : nom d'une pipe !

Le maillot de bain ERES c'est très simple : ben il est simple pour le coup, beau, agréable à porter, confortable donc, doux, et, détail non négligeable : il sèche vite. Encore une fois tu acceptes complètement et tu assumes le fait d'avoir mis tellement d'euros dans un maillot de bain. Mais ces filous chaque année ils dessinent des modèles toujours plus terribles ! C'est leur boulot et du marketing me direz-vous. Mais ils le font bien et je tombe 'en pâmoison' à chaque fois. Même une nana pas tip top : ben tu lui fais porter un ERES, elle se sent gaînée (détail important chez une femme) et bonnasse et par conséquent devient bonne... Belle silhouette, avec de l'allure, et c'est pas gagné sur la plage ! Et même si l'on n'est pas particulièrement sensible à la mode et tout ce qui va avec : ça fait mouche (c'est du vécu : c'est comme les collants Chantal Thomass, faut en avoir portés pour sentir la différence) ! Il suffit de s'attarder sur les détails et les finitions : ça tombe sous le sens mais en même temps ils sont presque les seuls à dessiner des maillots avec tant de style ! C'est luxueux : oui, donc c'est cher : complètement ! Mais chaque maillot, une ou deux pièces, est renversant et agréable à porter, parce qu'entre nous les maillots discount : t'as qu'une envie au final c'est de les enlever (ils grattent et ne sèchent pas donc ça gratte deux fois plus). Même le sel marin ou la javel respectent le maillot ERES. Ils n'osent pas l'abîmer.

M'est avis que n'importe quelle gonzesse, pas forcément à l'aise en maillot de bain, tu lui colles un ERES, elle revit on the beach ou à la piscine : elle devient sensuelle, élégante et sophistiquée !

Indémodables (ce qui n'est pas négligeable encore une fois) et de longue durée !
Si tu veux faire plaisir à ta femme : offre lui un ERES !

PS : je n'ai pas d'actions chez eux... Aucun lien de parenté non plus.

Popote : Sanguis Corpusque Christi

Pour mettre tout le monde à l'aise on va commencer avec une petite recette : le pain au vin rouge. Oui beaucoup grimacent à l'évocation de ces deux éléments mélangés. Et bien vous avez bien tort ! C'est délicieux ! Je sais que c'est l'acidité que vous craignez : que dalle ! Je pense que c'est chimique comme réaction : la farine et la levure l'anéantissent complètement. Résultat : votre pain (au vin rouge, plus on le lit, plus on le prononce moins on crispe son visage... Si si.), votre pain donc, à un goût surprenant de brioche ! Copine (éminente, exceptionnelle et remarquable cuisinière, pâtissière, fromagère et meilleure amie aussi) a eu la bonne idée de le faire griller : ben, bonne idée !

Vous savez quoi : je crois qu'on peut même aller jusqu'à le déguster au petit dèj'. C'est 'foufou' du pain au vin rouge au petit dèj'. Je doute qu'on parte ivre au boulot... Encore une question de procédé chimique... Ah oui ! J'allais oublier l'essentiel : il faut une machine à pain ou beaucoup de muscles dans les bras pour le pétrissage ; ce qui n'est absolument pas mon cas... Le mieux c'est de pendre sa crémaillère et d'avoir un pote qui vous donne gracieusement la sienne...

Bon, je vous propose de passer aux détails de la recette (règle d'or transmise par ma Mum et valable pour la vinaigrette aussi : on commence par le sec, ensuite le demi sec et puis l'humide, je répète pèle-mêle ce qu'elle m'avait dit ce jour-là, j'ai jamais oublié... Merci maman). Vous bazardez tout ça dans la MAP :

- La farine, incontournable quand on fait du pain : 400 g de farine blanche T55 et 50 g de farine de blé noir, ça donne un goût de vieux pain c'est bon... Pas plus sinon ça lève pas des masses, déjà que le pinard fait une mie compact... Oui, ne vous attendez pas à un pain super aéré ! S'il ne gonfle pas beaucoup : c'est normal.
- Après, la levure : de boulanger, en grains et 8 g
- Ensuite un peu de sel : le creux de la main...
- Je ne mets pas de sucre... Et c'est bon quand même donc on peut s'en passer pour cette fois...
- Ah ! Par contre on n'oublie pas les 2 c. à soupe d'huileu d'oliveu !
- Et on n'oublie pas non plus l'élément principal : le pif ! Vous cassez pas, vous prenez une bouteille aux alentours de 3,00€ : 270 ml
- Dans mon prochain pain (au vin rouge : on s'y fait hein ?!) je tenterai les raisins secs... Je suis certaine que ça tabasse !
- Pour la sélection du programme : c'est 'Pain Normal' et c'est parti pour 3h30 environ...

Bon ap' les chatons !