lundi 29 août 2011

Transport : Même si je ne connais ni Fernand, ni Firmin, ni Francis, ni Sébastien et encore moins Paulette, je vais de bon matin, au travail, à bicyclette

Oh !!! Mais quel bel engin !
Aujourd'hui, ce n'est pas avec un cartable neuf, une jolie trousse ou encore une tenue fraîchement achetée et composée par ma maman que je fais ma rentrée des classes mais avec un vélo, absolument pas neuf mais tout à fait gracieux. Un authentique Motobécane. Sans vitesses s'il vous plaît. Puissance et énergie sont donc incontournables, nous y reviendrons plus tard. La chance est avec moi puisqu'il fait ici un grand soleil. J'aurai été particulièrement déçue si ce grand jour s'était déroulé sous des trombes d'eau. M'est avis qu'il est indispensable de faire diversion avec n'importe quoi les jours de reprises du travail. On accuse mieux le coup. Qu'il s'agisse d'une nouvelle coupe de cheveux, ou d'un beau stylo. Cette année je me fais diversion avec ma nouvelle bécane, un moyen de transport qu'il est préférable d'utiliser par temps sec... C'est donc comme une grande et toute majestueuse que j'ai chevauché mon beau vélo. Majestueuse : oui. Mais j'ai omis un détail d'une importance capitale : le vélo c'est bien joli, c'est charmant et tout et tout... Mais c'est aussi du sport. Une activité physique qui réclame des efforts ; excepté pour les gens qui vivent dans la Beauce et font les malins sur leurs parfaits VTC : c'est facile Messieurs/Dames quand c'est plat !!!! Faire 40 km par jour à vélo, c'est un jeu d'enfant là-bas. Je sais, j'y ai vécu. En ce lieu, on n'utilise rarement ensemble les mots vélo et pénibilité dans une même phrase. 

Un paysage de la Beauce, non LE paysage Beauceron
 Visualisons un instant la réalité des choses ensemble...

Là en Limousin, Région de reliefs (déjà 'Région de reliefs', je pourrais m'arrêter là...), bien connue pour la beauté de ses petits massifs et le charme de ses vallées, il est plus compromis de conserver un port altier sur un deux roues. J'ai alors compris que la rue dans laquelle j'habitais était en fait une côte, surtout en direction du travail. J'ai également percuté que j'avais oublié mes muscles des cuisses quelques part, il y a quelques années... Des éléments corporels qui restent très utiles pour fournir la force motrice nécessaire, par l'intermédiaire des deux pédales, afin d'avancer, tout bonnement... Finalement, le trajet pour se rendre à la radio n'est qu'une grande montée de 3 bornes. Voyons le côté positif de la chose : après une journée de travail c'est toujours plus agréable de redescendre... J'en bave quand même. Mais pour l'instant ma volonté et ma détermination remplacent les muscles en attendant de gagner un peu plus en vigueur. Sans compter toutes les clopes que je recrache. Ah la la ! Le souffle mes amis ! Le souffle : c'est primordial quand on fait du sport (puisque je le rappelle vélo = sport sauf dans la Beauce, ça ne compte pas c'est plat. Là-bas c'est plus de l'ordre de la promenade de santé). Sachant que la pratique du vélo est un exercice physique d'intensité moyenne, c'est précisément ce qu'il faut pour réduire les risques de maladies cardio-vasculaire et sachant que je ne vais pas arrêter de fumer pour autant : ça s'équilibre. C'est bien. On va dire que pour l'instant je suis loin de la petite balade avec le vent léger que s'engouffre dans mes cheveux et le soleil qui caresse mon visage. Je dois me concentrer sur l'éternelle côte et gérer ma respiration afin d'oxygéner mes muscles pour moins en chier finalement. Mais je ne renoncerai pas. Non, non, non. Tant que les saisons me le permettront (été / automne : je ne suis pas maso au point de pédaler dans la neige crasseuse) je monterai sur ma bicyclette élégante et rutilante et pédalerai jusqu'à mon point d'arrivée avec pour principale motivation, celle d'emmerder les beaucerons usagers du véhicule à deux roues et sans moteur vivant sur un vaste plateau de surcroît. 

L'autre motivation : la visions de mes futures cuisses athlétiques et de mon cul de déesse qui se dessineront aux rythmes de mes coups de pédales rue Jean Jaurès et avenue des Ruchoux.

vendredi 26 août 2011

Arts ménagers : Je veux la vie de cette salope de Cendrillon

Nétwayé, baléyé, astiké,
Kaz la toujou penpan !
De retour de vacances me voilà pleine d'ambitions : entre autre, celle de ne plus travailler et de vivre aux crochés de quelqu'un d'assez sympa pour me prendre en charge financièrement. Je vous propose ici récit d'une journée idéale et désirée. J'assume totalement les conséquences des propos qui vont suivre (quoique, de nombreuses femmes vivent de la sorte ou aspirent à ce modèle de vie). Ma nouvelle ambition donc : être femme au foyer. J'ai pu profiter de cette façon de vivre, proche de la retraite finalement, pendant mes congés et je poursuis en ce moment, de retour chez moi, avant la terrible et redoutée 'rentrée'. On peut déjà se mettre dans l'ambiance grâce aux rayons des grandes surfaces qui dégueulent d'agendas et de cartables. Même si ce dernier m'est désormais inutile, je reste anxieuse à la vue de cet immonde spectacle. N'y pensons plus. Il reste quelques jours de bonheur encore. Tout de suite : l'exemple d'une journée que je qualifie de paisible et agréable :

9h06 : je suis réveillée par les infos sur France Inter. J'étends mes jambes en hauteur contre le mur. Je m'en fiche, j'ai tout mon temps et c'est tout à fait recommandé pour la circulation sanguine. Je sens que je me fais du bien dés le réveil : le moral est meilleur par la suite. Je reste ainsi 20 minutes, c'est suffisant. Je poursuis mon écoute attentive de la radio. J'ai le temps. En même temps je me rancarde des dernières news sur mes comptes mails et sur twitter. Je suis toujours dans mon lit et c'est bon.
9:42 : s'en est assez de la position horizontale, je me lève et décide de procéder à mes soins quotidiens. Je pénètre sans précipitation dans la douche. Me savonne lentement. J'en profite pour laver mes cheveux et prends le temps de laisser poser mon masque capillaire pendant mon gommage corporel. Si j'envisage un jour d'être définitivement femme au foyer il faut que je reste bonne quand même. Ce qui me permettra de capturer dans mes filets la personne qui s'occupera de m'entretenir. Je sèche à l'air libre : j'ai le temps. Déo, maquillage, séchage des cheveux, parfum : je suis fraîche et je sens bon pour aborder cette journée sympathique par son absence de contraintes.
10:41 : je sors de ma chambre et me dirige à petits pas vers la cuisine pour un bon café qui finira de m'éveiller à la vie et surtout à la prise de conscience heureuse que je ne vais rien branler aujourd'hui. Je sirote mon caf en feuilletant mon nouveau livre de recettes de pains à la MAP et me dis tout simplement mais avec enthousiasme : 'tiens je vais faire un pain aujourd'hui, un pain spécial avec pleins de trucs dedans parce que : j'ai le temps'.
11:03 : j'enfile une robe, mes tongues et file en ville acheter mes ingrédients. J'y croise (pas beaucoup de monde parce que nous sommes au mois d'août et à Limoges) des vieux et des femmes réellement au foyer (elles n'ont pas l'air traumatisées et trop décrépies). Je flâne dans les rayons : j'ai le temps.
12:00 : de retour à l'appartement je m'installe dans la cuisine pour préparer tranquillement mon pain spécial. Aaaaahhaaaa !!! Quelle bonne matinée ! 
13:00 : tout est prêt dans la MAP, je la mets en route et c'est parti.
13:03 : je déjeune en prenant mon temps : parce que j'ai le temps ; avec des petites grilles de mots fléchés en dessert. Mon unique préoccupation : surveiller le pétrissage du pain. Passionnant.
13:36 : je vais essayer mon nouveau fer à repasser qui glisse comme jamais sur le linge ainsi que ma nouvelle planche à repasser : grande et pratique comme jamais elle aussi. Jusqu'à 15:00 je repasse sereinement mon linge en regardant un documentaire captivant sur Arte à propos de l'île des Açores. Je m'imagine alors vivre sur une île, d'amour et d'eau fraîche. Ça y je commence un peu à vivre ma vie par procuration ! Un des principaux  critères de la femme au foyer. Je vais de temps en temps jeter un coup d'oeil à la cuisson du pain. Que c'est agréable. Tout est léger.
15:03 : je prends soin de ranger mes fringues tout juste repassés. En même temps je cherche des solutions pour vivre de la sorte le plus vite possible. Ça va être compliqué... Est-ce que je ne me lasserai pas au bout d'un moment ? /instant de réflexion/  Heu... Non :).
En fait, ce pourrait être possible si :
- demain je recevais un courrier mystérieux pour me dire que finalement je suis rentière ou que l'état, suite à une erreur informatique m'a versé assez de primes pour l'emploi pour vivre bien sans bosser pendant 20 ans. Une étourderie irrémédiable. Une erreur fatale surtout pour l'état...
- si Fernando, qui joue parfois au loto et autres trucs du genre, gagnait au jeu ; et porté par l'euphorie, sonné par le vertige de l'extravagance du nombre de zéro propres au gain qu'il vient de remporter, décidait de m'en céder une partie. En contrepartie : je repasserai tout son linge 'à vie'...
- si je jouais moi-même au loto finalement...
- si une âme bienveillante choisissait de subventionner ma démarche de pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-pré-retraite...
- si vous souhaitez désespérément prolonger votre filiation par l'intermédiaire d'un ou plusieurs enfants : je suis prête à vous faire profiter des mes ovules et à sacrifier mon 36/38 pendant quelques mois afin de satisfaire votre désir de progéniture en échange de ce que l'on appelle communément 'une pension alimentaire'. Je m'engage également à lui faire du pain et repasser son linge...

17:05 : je commence la rédaction de ce billet avec une thé vert et une clope. Que je savoure posément. Ah ! J'ai un rendez-vous aujourd'hui. À 18:00, en ville, avec une amie. Entre temps mon pain a fini de cuire. Il est beau, il sent bon, il est au muesli. Je suis contente de moi. Dans ce mode de vie, l'autosatisfaction est importante et évite toutes tendances à la dépression, pauvre et triste conséquence de cette évolution hors de la vie active. Pour ma part : je peux complètement gérer ce dommage collatéral.
20:11 : de retour de mon petit rdv en terrasse avec mon amie belge : nous avons été cordialement invitées au pot de départ d'un de ses collègues quelques tables plus loin... Bières aimablement offertes. J'aime bien ce genre de plan. C'est toujours une joyeuse surprise. Surtout quand on ne travaille pas le lendemain.
21:45 : dîner léger. Je goûte mon pain du jour. Un délice. On sent bien le miel et les figues. La croûte est croustillante. Je commence à me plaire aux fourneaux (notez bien ce détail si vous êtes intéressé par mon offre).
22:15 : cinéma. Les détails quelques lignes plus bas...
01:10 : de retour du ciné. Je n'ai pas sommeil. Alors je me lance dans l'épisode 3 de la Saison 1 de The Walking Dead. Je peux me coucher tard. J'ai le temps. Il n'y a pas école demain.

Dans les prochaines heures et dans les jours à suivre, j'envisage de faire pleins de choses absolument exaltantes :
- trouver un support adéquat pour accrocher au mur ma sublime assiette en porcelaine de Limoges.
- confectionner un petit rideau pour le meuble de draps et serviettes, et cacher le linge de ma vue (Détail important : je suis aussi bricoleuse). Pour ma mère : oui j'ose mélanger les draps et les serviettes.
- me rendre à la librairie pour faire l’acquisition de deux livres dont j'ai noté les références en feuilletant avec langueur quelques magasines sur la plage, pendant les vacances.
- aller au cinéma voir le film de Lars Von Trier 'Melancholia' sur le conseil, encore bouleversé, de Fernando. Je raye parce que fait hier soir : je le recommande en effet. Un petit bijou triste et beau. Oui, je me permets de rédiger ce billet en deux fois. Je m'en fiche, j'ai le temps !
- faire d'autres pains parce que j'ai acheter pleins de farines de céréales marrantes et en tout genre.
- aller à la campagne pour fêter les 38 ans de mariage des parents de Copine.
- me rendre à la Trocante pour me trouver une armoire.
Mais quelles douces activités ! Quels paisibles buts ! Et si je pouvais faire tout ça au bord de la mer ou de l'océan (manche, atlantique, pacifique je ne suis pas regardante) ce serait impeccable ! Le tout entrecoupé de quelques bains dans une de ces étendues d'eau ! PAR-FAIT !

Je suis capable de réaliser la plupart des tâches au foyer, comme l'entretien domestique, les courses. Pour la préparation des repas, voilà 2* ans que je déserte l'espace cuisine mais ma volonté est plus forte que jamais et dans de ce dessein de vie de Cendrillon : je saurai mitonner d'excellents petits plats (moyennant un dédommagement bien évidemment / business is business). J'ai des références en baby-sitting et je suis apte à surveiller et éduquer quelques enfants, je précise également que je possède actuellement 3 chats, ce qui doit sensiblement être de la même trempe... Je recherche donc des mécènes pour accompagner financièrement ma vie sans profession (mais rémunérée), afin de développer mes habitudes bourgeoise en quelque sorte... Peu farouche et réconfortante après minuit, je serai alors prévenante, attentionnée et remarquablement bien organisée le jour durant et pour votre confort. Je reste ouverte à toutes propositions afin que ma vie ressemble à celle d'un conte populaire.

lundi 8 août 2011

Salut : j'me taille...

Bonjour,

Actuellement en congés, je ne peux donner suite à votre message pour le moment . Je serai de retour le lundi 29 août au matin...

Ca.

Un petit tour à Paris : ça va être sympa.



Paris by night : ça va VRAIMENT être sympa !

Et puis la Bretagne : l'endroit rêvé pour parfaire son bronzage...



Bon vent bande de moules !

vendredi 5 août 2011

Bad trip : Champagne et champignons

'Comestibles' : oui mais même...
Alors... Comme il est écrit en titre de ce billet le mélange 'champagne' + 'champignons' ne m'a pas vraiment réussi. Commençons par le début de l'histoire : hier mon gentil collègue a la gentillesse de me ramener des champignons fraîchement cueillis quelques heures auparavant. Il sait que je suis très friande de ce mets forestier. Joie ! Je suis absolument déterminée à les faire cuire le soir même. Ce qui relève de l'évènement  puisque la seule chose qui chauffe chez moi c'est l'eau que je mets dans ma bouilloire pour le thé. Et la dernière fois que j'ai 'préparé' des aliments avec du feu sous une casserole : c'était un cas de force majeur puisque je gardais des enfants. Je poursuis. Arrivée chez moi, mes appétissants champignons sous le bras : je les lave, enlève la 'bebare' selon les précieux conseils de mon gentil collègue, ensuite : poêle > un filet d'huile de sésame > à feu doux > je touille pendant 2h00... Je fais deux gamelles : une pour moi, une autre pour Fernando. Mais quel bon repas m'attend ici ! Je déguste la chose. Me régale. Quelques heures après, dans un élan d’alanguissement vis à vis de la ville dans laquelle il évolue, également porté par la consolation des vacances qui arrivent et donc du départ de cette même ville : Fernando décide d'ouvrir la bouteille de Veuve Cliquot en stand by dans le frigidaire. Il me propose de partager la boisson en sa compagnie. J'accepte volontiers. On sirote, on papote. Il quitte le domicile. Et là tout a basculé. Mon estomac n'a pas réellement apprécié l'arrivée du champagne en plus de celle des champignons. D'une nature émétophobe, depuis de nombreuses années j'arrive à gérer, avec virtuosité (je dois l'avouer), l'envie de dégueuler. Et l'occasion c'est présentée plus d'une fois... Dans ce combat mon esprit était plus puissant que mon estomac, ce dernier restait plus timoré à l'idée de faire des siennes. Généralement je pensais à des paysages suisses : l'altitude, l'ai pur et frais, les lacs à perte de vue...

Un truc dans ce genre...

Sauf que là : j'ai mal régie un truc et le corps à pris le pas sur la tête. Allongée dans mon lit, je rampe jusqu'au point évacuation des liquides le plus proche : ma douche. Au début c'était juste pour apprécier la fraîcheur de la faïence sur mon visage. D'habitude ça calme le malaise. Mais ça n'a pas suffit : j'ai carrément refait l'exorciste dans ma douche. Tripes et boyaux. Un film d'horreur. J'ai cru que ça ne s'arrêterai jamais. Mon estomac a été très très expressif et a excessivement rattrapé son retard en terme de dégueulis. Doux Jésus. Il est 00h00 : j'ai du vomis dans les cheveux, une bouteille de Destop à la main, l'anti tartre dans l'autre et je récure ma douche tant bien que mal, en chemise de nuit. L'épisode du rejet suivi de celui de la 'purification' terminés : je vais enfin me coucher, délestée de tout ce dont mon ventre n'avait pas voulu. Pour me réveiller 3h00 après... J'ouvre les yeux et en même temps mon sens de l'odorat se met en marche... J'ai dû mal laver... Ça pue le vomis. Ma salle de bain ressemble plus à un placard qu'à une vraie pièce. 

La preuve en image.
Je tiens à préciser que cette photo
date de quelques semaines déjà.
Je n'ai pas poussé le vice
jusqu'à la prendre le soir du 'drame'...

Cette SDB donc, lorsque qu'elle est parfumée aux senteurs de savon d'alep, d'huile de rose musquée ou de patchouli : c'est pas trop gênant. Mais l'odeur de la gerbe : là c'est moins supportable. Après quelques minutes de réflexions (Il est quand même 3h08 et j'ai vomis mon âme quelques heures avant, il me faut bien tout ce temps pour penser...) je me dis que l'odeur gênante provient aussi de mes cheveux. Je décide alors de les laver. 3h12 : me revoilà pencher au dessus de la douche pour me shampouiner. J'en profite pour repasser un coup d'éponge et de nettoyant multi surfaces. Pas sommeil : il est 3h36 : j'ai vomis comme une meuf qui ne supporte plus le champagne et les champignons (profonde tristesse) ou qui aurait loupé une tentative d’empoisonnement (pathétique), je suis dans mon lit les cheveux mouillés, affamée, déshydratée mais surtout entrain de regarder un épisode de Sex & the City ; ce qui me changera les idées, déjà, et m'aidera dans ce long chemin que sera le retour à la dignité et à l'amour-propre. 

Pour résumer :


+


=

BAD DÉFONCE !!!


D'après mon gentil collègue, a qui j'ai fait le récit de l'histoire en arrivant au travail ce matin : c'est peut-être une question de lune vieille : mouais... En tout cas : il est clair que les Dieux de l'art culinaire m'ont envoyé un message et visiblement ils ne tiennent pas particulièrement à ce que je rejoigne le club des fourneaux... 

jeudi 4 août 2011

Le dessin qui pèse : par BEN le 'val de marnais' en villégiature sur l'Île de Beauté

BEN, avant de partir te jeter dans les vagues, respirer l'air marin, griller sous le soleil de Corse, danser la lambada en compagnie de naïades moites, au teint hâlé et enduite d'huile de Monoï... Tu as quand même eu la bonté de nous laisser un petit dessin badin et fripon : comme toi. Je voulais également te prévenir que malgré tout ce que l'on raconte, la Corse n'est pas le lieu paradisiaque que l'on s'imagine. Là-bas les moustiques sont carnivores et se délectent chaque été des touristes qui envahissent leur territoire (en particulier les vacanciers qui arrivent tout droit du Val de Marne, et surtout ceux qui ont une vocation professionnelle en rapport avec l'architecture...). Je te parlais des 'naïades' quelques lignes plus haut... Sache que ces sirènes ne sont pas aussi exquises et délicates qu'on le pense ; ce sont des femmes-vampires, elles sont démoniaques et malfaisantes. Elles suceront ton argent etc. (par respect par ma mère qui lit ce blog, je m'arrêterai là, et éviterai la succession d'exemples en rapport avec le verbe 'sucer' ; mais tu sais à quoi je pense, elles ne contenteront pas que de l'argent...). Oui, tout ce petit pécule si durement gagné et mit de côté, tel un écureuil méticuleux. Tu cours à ta perte là-bas BEN... 

'Les îles sanguinaires' : j'invente rien...
Ça fait froid dans le dos !

Sans parler du Patron et de l'ingénieur informaticien, qui finiront bien par t'exploiter... Sans avoir le temps de comprendre, tu vas de retrouver avec des feuilles de palmiers dans chaque main, entrain de les éventer docilement alors qu'ils siroteront à ta barbe un mojito convenablement et agréablement sucré... Sans parler des risques d'incendies qui constituent une terrible menace pour ton petit cul (encore) blanc... Nan, c'est galvaudé la Corse comme destination de voyage... Tu vas te faire chier BEN. Reviens. 

Tu vois : c'est moche.

Avant de partir, pense quand même à m'envoyer une petite carte et si il te reste de la place dans ta valise : j'ai un faible pour la liqueur de figue et le miel... 

Je vais publier ton nouveau dessin (caustique et juste) quand même : 

mercredi 3 août 2011

Instant cohérent (quoique) : Comment faire chier les noceurs et les bosseurs ?

Le saviez-tu ? Dans certaines villes de France : tu n'as pas le droit (que tu sois mineur ou pas. Sinon ce n'est pas drôle...) d'acheter de l'alcool à emporter (épiceries, stations services) après une heure précise. Que je ne précise pas ici puisqu'elle est variable selon la ville. Vous allez voir : c'est plein de subtilités du genre cette idée. Exemples : 
- À Limoges, tu ne peux pas acheter d'alcool dans les stations services le dimanche après 18h00... Donc si tu n'as pas prévu un petit stock et que des amis viennent chez toi à l'improviste, après 18h00 (afin de mieux supporter ensemble la mélancolie du dimanche soir - puissance 10 ce jour-là à Limoges) tu fais ton apéro au thé ou tu vas chez l'indien qui vend son pack de bières (x 6) 20,00 €... En espérant que tes joyeux visiteurs ne soient pas plus de 6...
- À Toulouse, là, il s'agit de consommation d'alcool ; elle est interdite dans les lieux publics de l'hyper centre : c'est malin, puisque pour le coup, ben, tu 't'excentres', donc tu prends ton véhicule automobile... Bien joué. Où tu vas chez des amis ?! Soit. Mais si il est 2h00 du matin et que tu souhaites apporter ta contribution en bières ou en vin et bien c'est mort. Parce que ça ne s'arrête pas là pour Toulouse : la vente d'alcool à emporter est interdite à partir de 2h00 du matin en semaine, et 3h00 (ils sont sympas ils ont décalé d'une heure) dans la nuit du samedi au dimanche... 
- À Lyon, depuis le début du mois du juillet : la vente d'alcool à emporter est interdite après 22h00 (jusqu'à 6h00 le lendemain matin) mais... (parce qu'il y a un 'mais', je vous avais dit que c'était entortillé tout ça) cet arrêté municipal est valable jusqu'au 10 septembre... Pourquoi le 10 septembre ? Malgré des recherches je ne sais toujours pas... Tout ce que je peux vous dire c'est que ce 253ème jour de l'année nous fêterons les Inès...). Une mesure qui vise à freiner 'les dérives qui s'installent chaque année plus fortement dans les habitudes de consommation des noctambules particulièrement des plus jeunes'. Finalement, à Lyon, tu as jusqu'à 21h59 pour faire tes réserves. Seuls, ceux qui ne savent pas s'organiser seront pénalisés... Bientôt il faudra planifier l'organisation des soirées 10 jours à l'avance. Des mesures qui s’avéreraient nécessaires en terme de santé publique pour lutter contre l'addiction à l'alcool, première forme d'addiction chez les plus jeunes. Dans l'espoir que cela permette également de réduire les nuisances engendrées : dégradations, violences, bruits, bris de verres. Et si tu es commerçant et que tu ne respectes pas l'interdiction, tu te verras contraint de régler une amende. Là aussi : le tarif varie en fonction de la ville. Tu as intérêt à bien prendre tes dispositions concernant 'ces intérêts municipaux en folie' quand tu décides de passer des vacances ou le weekend dans une autre ville que la tienne... Avec l'interdiction de fumer dans les bars il faut désormais faire preuve d'une grande habileté pour s'amuser un peu. Ça relève presque de la virtuosité de siroter un demi en terrasse un soir d'été. 

Tu l'auras compris : je te parle donc d'alcool dans ce nouveau billet et qui dit 'alcool' dit : addictologie. Soit Pôle d'Addictologie en Limousin. Où je me suis rendue pour demander à Pascal, infirmier de liaison au P.A.L., de répondre à quelques questions à propos de ces mesures 'soit-disant préventives'... Justement. M'est avis que ces 'interdictions' sont plus répressives que préventives. Et puis les liens sont toujours plus étroits entre les termes 'interdiction' et 'répression'. Disons que les actions de préventions préfèrent un autre langage et des dispositions différentes... 

La preuve en son et en son : 

lundi 1 août 2011

********************** : Nervous Breakdown

Limoges. Ville morte (mais encore plus en Juillet...). Pas un chat. Dépression. Tout le monde est en vacances. Sauf toi : tu bosses comme une conne. Sur quoi ? Ben... Pas grand chose de bien intéressant EN PLUS puisque tout le monde s'est barré ! La tabatière est fermée : plus de point d'ancrage. Perte de repères. Tu rentres : donc ! Les volets sont fermés (pour garder l'appartement au frais parce qu'il fait beau mais ce beau tu n'en profites même pas parce que La Tabatière est fermée donc fuck le Monaco en terrasse et en plus tout le monde est parti à l'océan : la boucle est bouclée), je disais les volets sont clos ; Fernando subit visiblement un peu la tendance 'Limoges cité dépouillée' puisqu'il n'a pas pris la peine de les ouvrir. Je n'aurai d'ailleurs même pas tenté de faire rentrer un peu de lumière à sa place puisque la prostration et l'abattement nous en empêche. Fernando est donc avachit sur le canapé, dans la pénombre, avec pour seul 'lumière' l'écran de l'ordinateur. YOUHOOOOO ! Et il boit. Soit : buvons. 
Et n'importe qui irait s'ouvrir une bière pour oublier : 
- la ville déserte comme après un attentat bactériologique...
- les connards de potes qui ont anticipé le traquenard et qui ont eu la bonne idée de s'arracher...
- que tu bosses : pour qui ? Pour quoi ? Pourquoi ça ? Toi même : tu ne le sais pas !
- que tu ne sais pas pourquoi tu vas encore au travail...

Moi au travail

Ta seule consolation : mater des séries à l'excès parce que tu n'as jamais prit l'habitude de te défoncer au crack. Séries = palliatif ; dans ce cas c'est presque un remède. J'avais moins les boules quand il faisait un temps de merde tiens. Lundi : on amorce la dépression nerveuse. Mardi : je m'habille toute en noir et mange mes chats. Mercredi : je me scarifie et suce mon propre sang. Jeudi : je petit-déjeune à la vodka en écoutant Mylène Farmer. Vendredi : l'école est finit mais la neurasthénie t'as anéantit...

Moi, vendredi.

Corde. Corbeau. Noir. Lames de rasoir rouillées. Lexomil. Sang. Allemagne de l'Est. Pigeons morts. J'ai touché le fond de la piscine. Agnus dei peccata mundi. Breaking Bad (Ah ! Espoir : Saison 4 Épisode 3 ce soir... !).