vendredi 5 août 2011

Bad trip : Champagne et champignons

'Comestibles' : oui mais même...
Alors... Comme il est écrit en titre de ce billet le mélange 'champagne' + 'champignons' ne m'a pas vraiment réussi. Commençons par le début de l'histoire : hier mon gentil collègue a la gentillesse de me ramener des champignons fraîchement cueillis quelques heures auparavant. Il sait que je suis très friande de ce mets forestier. Joie ! Je suis absolument déterminée à les faire cuire le soir même. Ce qui relève de l'évènement  puisque la seule chose qui chauffe chez moi c'est l'eau que je mets dans ma bouilloire pour le thé. Et la dernière fois que j'ai 'préparé' des aliments avec du feu sous une casserole : c'était un cas de force majeur puisque je gardais des enfants. Je poursuis. Arrivée chez moi, mes appétissants champignons sous le bras : je les lave, enlève la 'bebare' selon les précieux conseils de mon gentil collègue, ensuite : poêle > un filet d'huile de sésame > à feu doux > je touille pendant 2h00... Je fais deux gamelles : une pour moi, une autre pour Fernando. Mais quel bon repas m'attend ici ! Je déguste la chose. Me régale. Quelques heures après, dans un élan d’alanguissement vis à vis de la ville dans laquelle il évolue, également porté par la consolation des vacances qui arrivent et donc du départ de cette même ville : Fernando décide d'ouvrir la bouteille de Veuve Cliquot en stand by dans le frigidaire. Il me propose de partager la boisson en sa compagnie. J'accepte volontiers. On sirote, on papote. Il quitte le domicile. Et là tout a basculé. Mon estomac n'a pas réellement apprécié l'arrivée du champagne en plus de celle des champignons. D'une nature émétophobe, depuis de nombreuses années j'arrive à gérer, avec virtuosité (je dois l'avouer), l'envie de dégueuler. Et l'occasion c'est présentée plus d'une fois... Dans ce combat mon esprit était plus puissant que mon estomac, ce dernier restait plus timoré à l'idée de faire des siennes. Généralement je pensais à des paysages suisses : l'altitude, l'ai pur et frais, les lacs à perte de vue...

Un truc dans ce genre...

Sauf que là : j'ai mal régie un truc et le corps à pris le pas sur la tête. Allongée dans mon lit, je rampe jusqu'au point évacuation des liquides le plus proche : ma douche. Au début c'était juste pour apprécier la fraîcheur de la faïence sur mon visage. D'habitude ça calme le malaise. Mais ça n'a pas suffit : j'ai carrément refait l'exorciste dans ma douche. Tripes et boyaux. Un film d'horreur. J'ai cru que ça ne s'arrêterai jamais. Mon estomac a été très très expressif et a excessivement rattrapé son retard en terme de dégueulis. Doux Jésus. Il est 00h00 : j'ai du vomis dans les cheveux, une bouteille de Destop à la main, l'anti tartre dans l'autre et je récure ma douche tant bien que mal, en chemise de nuit. L'épisode du rejet suivi de celui de la 'purification' terminés : je vais enfin me coucher, délestée de tout ce dont mon ventre n'avait pas voulu. Pour me réveiller 3h00 après... J'ouvre les yeux et en même temps mon sens de l'odorat se met en marche... J'ai dû mal laver... Ça pue le vomis. Ma salle de bain ressemble plus à un placard qu'à une vraie pièce. 

La preuve en image.
Je tiens à préciser que cette photo
date de quelques semaines déjà.
Je n'ai pas poussé le vice
jusqu'à la prendre le soir du 'drame'...

Cette SDB donc, lorsque qu'elle est parfumée aux senteurs de savon d'alep, d'huile de rose musquée ou de patchouli : c'est pas trop gênant. Mais l'odeur de la gerbe : là c'est moins supportable. Après quelques minutes de réflexions (Il est quand même 3h08 et j'ai vomis mon âme quelques heures avant, il me faut bien tout ce temps pour penser...) je me dis que l'odeur gênante provient aussi de mes cheveux. Je décide alors de les laver. 3h12 : me revoilà pencher au dessus de la douche pour me shampouiner. J'en profite pour repasser un coup d'éponge et de nettoyant multi surfaces. Pas sommeil : il est 3h36 : j'ai vomis comme une meuf qui ne supporte plus le champagne et les champignons (profonde tristesse) ou qui aurait loupé une tentative d’empoisonnement (pathétique), je suis dans mon lit les cheveux mouillés, affamée, déshydratée mais surtout entrain de regarder un épisode de Sex & the City ; ce qui me changera les idées, déjà, et m'aidera dans ce long chemin que sera le retour à la dignité et à l'amour-propre. 

Pour résumer :


+


=

BAD DÉFONCE !!!


D'après mon gentil collègue, a qui j'ai fait le récit de l'histoire en arrivant au travail ce matin : c'est peut-être une question de lune vieille : mouais... En tout cas : il est clair que les Dieux de l'art culinaire m'ont envoyé un message et visiblement ils ne tiennent pas particulièrement à ce que je rejoigne le club des fourneaux... 

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