mercredi 3 août 2011

Instant cohérent (quoique) : Comment faire chier les noceurs et les bosseurs ?

Le saviez-tu ? Dans certaines villes de France : tu n'as pas le droit (que tu sois mineur ou pas. Sinon ce n'est pas drôle...) d'acheter de l'alcool à emporter (épiceries, stations services) après une heure précise. Que je ne précise pas ici puisqu'elle est variable selon la ville. Vous allez voir : c'est plein de subtilités du genre cette idée. Exemples : 
- À Limoges, tu ne peux pas acheter d'alcool dans les stations services le dimanche après 18h00... Donc si tu n'as pas prévu un petit stock et que des amis viennent chez toi à l'improviste, après 18h00 (afin de mieux supporter ensemble la mélancolie du dimanche soir - puissance 10 ce jour-là à Limoges) tu fais ton apéro au thé ou tu vas chez l'indien qui vend son pack de bières (x 6) 20,00 €... En espérant que tes joyeux visiteurs ne soient pas plus de 6...
- À Toulouse, là, il s'agit de consommation d'alcool ; elle est interdite dans les lieux publics de l'hyper centre : c'est malin, puisque pour le coup, ben, tu 't'excentres', donc tu prends ton véhicule automobile... Bien joué. Où tu vas chez des amis ?! Soit. Mais si il est 2h00 du matin et que tu souhaites apporter ta contribution en bières ou en vin et bien c'est mort. Parce que ça ne s'arrête pas là pour Toulouse : la vente d'alcool à emporter est interdite à partir de 2h00 du matin en semaine, et 3h00 (ils sont sympas ils ont décalé d'une heure) dans la nuit du samedi au dimanche... 
- À Lyon, depuis le début du mois du juillet : la vente d'alcool à emporter est interdite après 22h00 (jusqu'à 6h00 le lendemain matin) mais... (parce qu'il y a un 'mais', je vous avais dit que c'était entortillé tout ça) cet arrêté municipal est valable jusqu'au 10 septembre... Pourquoi le 10 septembre ? Malgré des recherches je ne sais toujours pas... Tout ce que je peux vous dire c'est que ce 253ème jour de l'année nous fêterons les Inès...). Une mesure qui vise à freiner 'les dérives qui s'installent chaque année plus fortement dans les habitudes de consommation des noctambules particulièrement des plus jeunes'. Finalement, à Lyon, tu as jusqu'à 21h59 pour faire tes réserves. Seuls, ceux qui ne savent pas s'organiser seront pénalisés... Bientôt il faudra planifier l'organisation des soirées 10 jours à l'avance. Des mesures qui s’avéreraient nécessaires en terme de santé publique pour lutter contre l'addiction à l'alcool, première forme d'addiction chez les plus jeunes. Dans l'espoir que cela permette également de réduire les nuisances engendrées : dégradations, violences, bruits, bris de verres. Et si tu es commerçant et que tu ne respectes pas l'interdiction, tu te verras contraint de régler une amende. Là aussi : le tarif varie en fonction de la ville. Tu as intérêt à bien prendre tes dispositions concernant 'ces intérêts municipaux en folie' quand tu décides de passer des vacances ou le weekend dans une autre ville que la tienne... Avec l'interdiction de fumer dans les bars il faut désormais faire preuve d'une grande habileté pour s'amuser un peu. Ça relève presque de la virtuosité de siroter un demi en terrasse un soir d'été. 

Tu l'auras compris : je te parle donc d'alcool dans ce nouveau billet et qui dit 'alcool' dit : addictologie. Soit Pôle d'Addictologie en Limousin. Où je me suis rendue pour demander à Pascal, infirmier de liaison au P.A.L., de répondre à quelques questions à propos de ces mesures 'soit-disant préventives'... Justement. M'est avis que ces 'interdictions' sont plus répressives que préventives. Et puis les liens sont toujours plus étroits entre les termes 'interdiction' et 'répression'. Disons que les actions de préventions préfèrent un autre langage et des dispositions différentes... 

La preuve en son et en son : 

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