vendredi 10 juin 2011

Tambouille : à défaut d'être casse burnes, je casse les oeufs aussi...

Je suis aussi douée en cuisine qu'en curling ou au billard, ou pour les maths... Aujourd'hui je crois que je suis fière de ma performance : j'ai mélangé des ingrédients dans un récipient avec un ustensile de cuisine, toute seule comme une grande (bravo Ca.). La recette indiquait donc '2 oeufs'. Pause. Réflexion - 30 minutes après - Décision. Action.
Oui : jusque là je faisais équipe avec ma machine à pain. Facile : tu balances tout dans le baquet prévu à cet effet, tu programmes ton temps de cuisson et tu n'as plus qu'a surveiller, constater et te réjouir du bon travail de ton appareil électrique. Finalement tu n'es qu'un soutien moral pour ta MAP. Lasse (blasée ?!) de cette place qu'elle m'accordait, je décidais alors de changer d'état, de prendre de la distance. Et moi aussi après tout je peux faire tourner pleins de machins dans un bol.
Que s'est-il passé aujourd'hui dans mon esprit pour que je dépasse, que je surpasse cet obstacle, ce que je considérais jusque là comme... une difficulté : à savoir 'préparer un truc à manger'. En faisant plus qu'appuyer sur le bouton de la bouilloire ou du micro ondes... Je ne sais pas. Je tâcherai d'y réfléchir et d'y répondre plus tard, ça fera l'objet d'un autre billet... Ou pas.
Bref, je dois avouer que cela faisait bien 1 ? 2 ? 2 et demi ? Disons 2 ans, que je n'avais pas cassé d'oeufs. Je n'en ai pas souffert et ça ne m'a pas empêchée de vivre... Enfin ça n'a pas dérangé mon équilibre 'borderline' finalement. Mais c'est comme le vélo (ou niquer) ça ne s'oublie pas. Et en y repensant : je fais ça très bien (casser les oeufs).
Mais pour préparer quoi vous demandez-vous ??? Dans le fond on s'en branle... Même si je reste assez fière de moi et de ma préparation. D'autant plus que je me suis permise quelques fantaisies, quelques légèretés, par rapport à la recette d'origine (qui change d'un site internet à l'autre ceci dit, donc je ne pense pas avoir pris trop de risques finalement. Merde. Ascenseur émotionnel : je me suis réjouis trop vite).
Détail non négligeable : nous sommes samedi soir. Oui, oui, j'ai dégommé deux oeufs et je suis contente... Un samedi soir. Voilà voilà. Herta l'a souvent dit : c'est ça le goût des choses simples... (bande de cons). J'ai bloqué mon samedi soir pour fracasser deux oeufs (il existe une véritable explication : je flirte depuis peu avec le célibat... Et je découvre les plaisirs solitaires... Et ceux de l'auto satisfaction).

Après-demain : j'apprends à allumer mon four... (Pas demain, c'est trop tôt : entre temps je ferai une pause moules).

3 commentaires:

  1. Copine : ceci est un exutoire de l'incohérence ; vendredi ou samedi, on s'en fiche finalement ! C'est PAREIL !!!!!!!!!!

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  3. Merci pour ton compliment culinaire en tout cas. Venant de toi : ça me touche au plus profond de mon âme d'hérétique.

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