vendredi 5 septembre 2014

La serveuse de ‘Chez Paul’ qui nous a servi nos deux cafés sur l’aire d’autoroute de Pech’Montat (46) et qui a le courage de porter le douteux (voire l’impertinent) prénom de « Morgul » : nous n’en parlerons pas ici. (Mais une prochaine fois : c’est inévitable et historique).



Le Gouffre de Padirac. "Photos et films interdits".
En même temps ça me paraît logique,
il fait tout noir.
 
Le Gouffre de Padirac. Surnaturel. Encore plus lorsque vous êtes claustrophobe, que vous détestez l’humidité et les touristes. Je vous garantie que dans ces conditions extrêmes l’expérience est fabuleuse, suprasensible et réussie. Je vous assure également que lorsque vous additionnez ces petites infortunes, vous prenez terriblement conscience du lieu et de l’exploit que vous vous apprêtez à relever. C’est total. Pour commencer, les petites routes du Lot aident à convenablement vous indisposer pour le reste de la journée. Des virages en veux-tu, en voilà. J’y ai pensé plus tard mais, dans un sens, je crois que la nature s’est sentie obligée d’imposer à l’Homme le traçage de ce type de routes, sinueuses ; sans ça personne ne regarderait par la fenêtre... Je vais encore me faire des amis, mais entre nous, le département numéro 46 semble s’être comme figé dans les années 70 non ? Et hélas, dans tout ce qui a pu se faire en terme de mauvais goût à cette époque. Le Cantal, a qué-blo dans les années 50, nous sommes d’accord là-dessus, et bien Le Lot nous rappelle certains goûts fâcheux entrepris en milieu rural dans les années 70. Et si comme moi, vous avez du mal avec les environnements vert-vert et vert-forestiers, c’est baisé pour ce coin de la France. Je dirai que nous sommes comme plongé dans une sorte de Twin Peaks à la française.

Pour changer du temps de merde de ce mois d’août, ce vendredi là : il pleuvait. Déjà qu’une masse de touristes c’est difficile à supporter, mais quand il pleut, c’est pire. D’autant plus qu’avec ce type de conditions climatiques ils s’obstinent et s’habillent encore plus mal, ce qui n’arrange rien au paysage. 

Avant l’abîme : le purgatoire. Enfin presque… Afin de valider nos tickets pour l’Enfer (humide et froid) nous pénétrons le bâtiment dont l’esthétisme et l’harmonie architectural m’échappent (baignant désespérément dans son jus, et c’est éprouvant mine de rien). 

Nous avons bien fait mon frérot de commander nos billets via le net quelques jours auparavant. Ce qui de 1° nous évite d’attendre comme des gros cons sous la pluie (mais nous au moins, nous ne portons pas de vilains k-way), de 2°, nous permet d’éviter la foule de vacanciers et autres randonneurs (ou l’art de se rendre dans des lieux typiquement touristiques, forcément, je persifle ensuite) et de 3° me donne l’occasion personnellement, de me rendre plus vite aux toilettes avant de pénétrer les Limbes. 

Pisseuse née, c’est toujours plus agréable pour ma petite vessie de ne pas la soumettre à une pression trop intense, et trop longtemps. Avant de poursuivre au sujet de notre descente infernale (mais drôle), je parie ma nouvelle paire de pompe Tamaris-talons-Madame au sujet de l’année de cristallisation dans le temps des chiottes du site de Padirac, surannées et humides. Ces WC n’ont pas changé depuis 1974 (odeur, carrelage, sèche-main, savon, j’ai même un doute à propos de certaines personnes présentes sur les lieux).

Effrontément et malgré l'interdiction, je continue à prendre des photos. Là, j'ai tenté de saisir le sex appeal du beau black en bas à droite. C'est un échec. Nous nous contenterons alors de la barbe de Monsieur Martel. 


Il fait toujours aussi sombre dans le Gouffre de 'Padir',
comme aimait à le nommer notre facétieux GPS <3
Tout est réuni pour que j’apprécie pleinement la visite. Il pleut, ça fait plic-ploc partout et ça me donne perpétuellement envie d’uriner. Nous descendons encore. Et encore. Et encore. Encore. Encore. Encore. Encore encore encore encore. Je manque d’air et de lumière. Cerise sur le gâteau : la barque. Lovely. Je panique aussi lorsque je suis sur l’eau. Nickel. On va vraiment bien rigoler. Ah ! J’oubliais : il fait froid. Si vous ne supportez pas les températures inférieures à 25° - en bas il fait constamment 13 - prenez une polaire moche si vous êtes un touriste à la con ou un beau gilet en shetland si vous avez du goût. Embarquons. Comme j’ai toujours eu beaucoup de chance, nous voilà en tête de barque. Formidable. Les gens pompent le peu d’air à ma disposition. Un jeune hippie nous explique des tas de trucs au sujet de la grotte et de l’eau qui fait plic-ploc partout, tout en nous évitant de nous prendre des stalactites et stalagmites et autres ‘concrétions’ en questions, dans la tronche. 



C’est bien heureux. J’ai froid. J’ai envie de faire pipi, ça fait plic-ploc. 

Je suis définitivement une fille du large. L‘onctuosité de la méditerranée, son horizon tranquille, sa brume de chaleur tout ça tout ça… Plic-ploc. Pipi. J’évite de regarder au dessus de moi afin de ne pas prendre conscience de l’enfermement et d’éviter une crise de panique. Je rappelle que regarder au dessus de soi dans le Gouffre de Padirac et admirer ‘le vide à l‘envers’ fait partie au ¾ de la magie de ce genre de site géologique. Mais non. Regardons l’eau. Nous venons à l’instant de parcourir en barque, 500 m d’une partie de la rivière souterraine, apprenant en même temps que sa profondeur varie de 50 cm à 6 m. C’est rassurant. D’ailleurs ce petit tour sur l’eau n’est pas sans rappeler Disneyland et l’attraction des poupées avec la musique qui rend dingo. Mais les poupées folkloriques et la musique qui finit par faire trembler et donner envie de salement massacrer sa famille au complet > en moins. Juste l’eau et la barque quoi.

Si je continue à prendre obstinément des photos dont le rendu est finalement très médiocre,
Lucile va finir par contacter les autorités. 

Nous débarquons pour la suite de la visite qui se fait à pieds maintenant. Youpi. Nous sommes maintenant accompagnés d’une gentille guide prénommée Lucile. Doux Jésus merci, tu me permets ainsi de nous divertir un peu plus. Lucile se charge donc de nous expliquer les autres fantaisies et petits secrets de la cavité souterraine avec le ton désuet de l’animateur radio des années 80, ou de certains DJs de campagne rescapés des années 80 mais toujours en exercice à notre époque (ne lâchez rien !). Bien remarqué frérot : parfois son intonation variait également avec celle employée par Jamie dans l’émission scientifico-didactico-accessible : « C’est pas sorcier ». Et retenez bien cette pertinente information répercutée par Lucile : « à chaque ‘gour’ : sa petite étendue d’eau ». Appliquez les deux effets de voix suggérés ci-dessus et c’est très amusant. Surtout coincée dans un gouffre, à *** m sous terre - j’ai préféré resté dans l’illusion et dans la dénégation de la réalité et ne pas retenir la putain de distance qui me sépare de la clarté. 

Nous retiendrons, mon frère et moi, pour l’Eternité, la question de cet homme faisant parti de notre trop triste groupe : « l’eau qui tombe là, c’est de la pluie ? ». Merci Monsieur. Depuis, nous vous citons régulièrement. Ben, oui, c’est de la pluie des nuages de la grotte. Magique. 

Entre temps, je fais peur à cet enfant qui commence à pleurnicher. Donc non, ça ne va pas être possible. Non. Pas six pieds sous terre petit être dont la raison des braillements m’échappe. Ce qui ne m’échappe pas en revanche, c’est la constatation soudaine qui m’amène à penser que cet endroit est idéal pour perdre des enfants. 

Ici, mon cliché est tristement flou. C'est à cause de l'enfant qui pleurait. 

Afin de me punir de ces mauvaises pensées, Dieu suggère à notre guide-amie, Lucile, de monter 200 marches pour la suite de la visite. J’ai beaucoup trop couru cet été alors qu’on m’avait dit de ne pas le faire et mes genoux sont complètement niqués  L’enfant doit se régaler de ma souffrance à chaque marche. Je le sais. Je le sens. Saleté. La fin de la visite approche. 

Lucile-notre-amie ose conclure de la façon suivante (et me donne par la même occasion du grain à moudre) : « admirez encore un peu le gouffre et ses concrétions et laissez aller votre imagination ». Il ne faut pas nous dire ça Madame. Mon frère voit des vulves partout, quand à moi, j’alterne entre les visions inconvenantes de bites, de morve et de crottes de nez. Je ne suis pas fière de nous G’llaume. Sortons. 

Allons boire et fumer.


Ma dernière radio de l'utérus.

(Merci pour cette visite frérot <3 Malgré ma peur de l’enfermement, avec toi, ça devient un scketch et ça rigole… Comme pour l’avion et j’en passe... Vivement la croisière).


Sinon, ça fait toujours plaisir quand la Reine d’Angleterre vous rend hommage (même sur un coffin-plate).



















Honni soit qui mal y pense xxx
(Avec ce que je viens de raconter, je devrais en prendre de la graine).




Queen Caroline.

1 commentaire:

  1. La maladie du vih au cours des 3 dernières années et des douleurs difficiles à manger et la toux sont des cauchemars, en particulier la première année. À ce stade, le système immunitaire est sévèrement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le sida. J'ai commencé à prendre des antirétroviraux pour éviter une mort prématurée, mais je croyais en Dieu qui me guérirait un jour. En tant que brevet pour le VIH, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmission du virus à d'autres personnes, il y a quelques semaines, je suis allé à la recherche sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH par la phytothérapie. Sur ma recherche, j'ai vu le témoignage d'une personne qui avait été guérie du VIH et qui s'appelait Achima Abelard. et un autre brevet concernant le virus de l’herpès, Tasha Moore, qui a également témoigné au sujet de ce même homme, appelé le Dr Itua Herbal Center.J’ai été ému par le témoignage et je l’ai contacté par son adresse Email.drituaherbalcenter@gmail.com. Nous avons bavardé et il m'a envoyé une bouteille de médicament à base de plantes. Je l'ai bu comme il me l'avait demandé. Après l'avoir bu, il me demande de passer un test pour savoir comment j'ai mis fin à ma vie de souffrance du brevet relatif au VIH, je suis guéri et exempt d'arv. Je lui suis toujours reconnaissant Drituaherbalcenter.Voici son numéro de contact: +2348149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante..Vers, Cancer, Virus de l'herpès, Hpv, Pile, Erection faible, Maladie de Lyme, Epilepsie, Glaucome., Tumeur cérébrale, psoriasis, Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, Diarrhée chronique, Maladie pulmonaire. Augmentation de la prostate, Ostéoporose.Alzheimer,
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