mercredi 6 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : Pellicule et Subutex

Éducation ou simple divertissement, le cinéma a su montrer un large éventail du problème de la drogue : du producteur au consommateur, allant du politiquement correct aux fins plus sombres. Certains réalisateurs abordent ce fléau au mépris de toute logique préventive, d'autres, traitent cette question complexe sans préjugés ni caricatures. De Trainspotting à Requiem for dream en passant par Traffic la drogue est une affaire morale dont les pratiques évoluent. La drogue au cinéma : quel peut-être son poids ? Quelle représentation les ados peuvent-ils s'en faire ? Certaines histoires peuvent tout à fait servir d'outil de prévention. Mais comment choisir ? Faut-il préférer les films réalistes voir trash. La reconstitution de ce qu'il se passe vraiment mérite à mon sens d'être accompagnée d'un discours explicatif par des professionnels de santé auprès de jeunes ; lorsqu'ils se trouvent face à la dureté, la violence et l'extrême dénuement de films comme Requiem ou de documentaires comme Reindeerspotting.  Dans d'autres films : la drogue peut être idéalisée, considérée comme hype ou récréative. Parce que plus édulcorés sur le sujet ces films sont alors accessible à un public plus large. Et laisse place au fantasme voir au risque de stimuler l'envie. 

Dans la chronique en écoute ci-dessous, Émilie, infirmière de prévention au Pôle d'Addictologie en Limousin, considère la question autour d'un documentaire et deux films, du plus réaliste au plus romancé : Reindeerspotting de Joonas Neuvonen, Requiem for a dream de Darren Aronofsky et Twelve de Joël Shumacher.

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