jeudi 21 juillet 2011

Instant cohérent (quoique) : L'héroïne du pauvre

Même si l'image est chiante :
le billet qui  l'accompagne reste  intéressant
Comme mon collègue est sympa, il m'a très récemment mise sur la piste d'un sujet Addicto Prévention : celui de l'usage détourné de l'oxycodone. Après une folle soirée passée devant un reportage diffusé à ce propos à la télévision, immédiatement il a pensé qu'il y avait surement là de la matière pour mon micro et moi. Et comment Garçon ! Ni une, ni une : j'ai pris mes jambes à mon cou ainsi que mon appareil enregistreur et ensemble nous sommes partis direction le Pôle d’Addictologie en Limousin à la rencontre de Bruno, infirmier, mais aussi un excellent interlocuteur pour ce genre de sujet ; nous pouvons lui faire confiance (en même temps c'est son métier). Avant d'aller plus loin : je suis certaine que vous brûlez d'impatience de savoir ce qu'est l'oxycodone ?!!! Avant d'être sacrément détournée outre Altlantique en source de défonce ravageuse, c'est d'abord un analgésique très puissant, prescrit pour soulager les fortes douleurs. Plus puissant que la codéïne, son potentiel de dépendance reste très élevé. Ses effets (à fortes doses) sont semblables à ceux de l'héroïne (euphorie, relaxation, extase), tout comme ses dramatiques conséquences (constipation, problèmes cardiaques, hypothermie, ou encore overdose). L'oxycodone est d'ailleurs aussi appelée 'héroïne du pauvre'. Elle fait un ravage aux États-Unis (plus qu'en France) dans tous les sens du terme. 

Attention ! Je vous préviens là, des risques de son mésusage. Si un jour l'oxycodone fait l'objet d'une prescription par votre médecin : c'est que vous avez surement très très très très très mal quelque part. Il ne faut pas rester ainsi et souffrir le martyr. Si vous respectez bien les doses prescrites : votre douleur sera atténuée (voir éliminée) et vous pourrez alors gambader joyeusement tel un jeune veau dans un pré, exalté par l'air printanier ! Mais écoutez quand même la chronique qui suit... Elle est instructive et préventive... On est donc sérieux quelques minutes : nous pourrons faire à nouveaux les joyeux lurons juste après mais cette fois en ayant conscience des risques et dangers de l'usage détourné de l'oxycodone.

Une chronique réalisée avec l'aimable participation, un jour de pluie mais pas de brouillard, de Bruno, infirmier de liaison au Pôle d'Addictologie en Limousin du C.H. Esquirol de Limoges.

2 commentaires:

  1. Anonyme7/21/2011

    Un petit bonsoir d'un accroc au plaisir, d’où qu'il vienne, qui se trouve être en vacances depuis quelques heures...
    Et aussi un petit merci pour tes paroles (ou plutôt tes écris ) dans cet instant cohérent...
    Il ne te reste plus maintenant qu'à deviner qui est cet intrus très concerné par la prévention, mais qui n'en oublie pas pour autant de " jouir sans entrave" ...

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