mercredi 10 juillet 2013

Très sympathique

Échouée.
On va commencer avec ça : http://www.youtube.com/watch?v=ANVQScgIeag&list=PL5BBD30D0A005338F histoire de se mettre dans l'ambiance (ce qui au passage me donne envie de boire du Martini. C'est vraiment idiot parfois les associations d'idées)En Juillet > pas d'antenne donc un agenda de travail à réorganiser totalement. Et là : c'est le drame. Comment faire n'importe quoi et enchaîner les actions vaines alors que l'on a perdu tous ses repères habituels. Cette routine qui faisait tellement chier quelques jours auparavant se révèle être finalement plutôt confortable et moins corrosive pour mon humeur. 

Faire du grand n'importe, des allers-retours inutiles, perdre de l'argent aussi au passage. Chez le vétérinaire par exemple. Oui, voilà une occasion plutôt originale. Ce serait dommage de passer à côté me direz-vous alors que l'on a deux chats, soit : l'embarras du choix. Bon et bien c'est fait. Puisque comme d'hab je suis repartie avec des boîtes de cachets à plus de 15 € (deux chats = x 2 of course). Quelle conne. Ah ! Petit détail particulier, la touche inédite : arrivée avec un chat qui en fait n'est plus malade. Le pauvre petit matou souffrait d'une constipation passagère. Chaleur ? Contrariété ? Changement de croquettes ? Il n'a jamais voulu répondre à mes questions le chenapan. Aguerrie dans ce domaine, j'ai pris les devants dès le matin, à coups d'huile de paraffine d'un côté, et de Microlax de l'autre (Microlax nourrisson : je ne suis pas un monstre quand même). Et promis : je n'ai pas confondu les orifices. 

Castor. Il sait. Mais ne dira mots.
Je file à la radio en me disant que le temps fera son oeuvre... Bon : j'avais vu à moitié juste. Mais pas complètement. Renvoi alarmant + Évacuation non convaincante (enfin c'est ce que j'ai cru dans un premier temps. Surprise à la fin...) + troisième paupière qui fait son apparition = visite chez le docteur des animaux. J'en profite pour changer de crémerie. La dernière et pour un souci de même ordre, m'a détroussée de plus de 300 € (VOLEURS). Cette fois : no way. Du Docteur Sochat (je ne mens pas), sans le faire exprès et à ma plus grande surprise, la secrétaire de la nouvelle clinique vétérinaire à laquelle je m'adresse, me cale un rendez avec le Docteur... Poulet. Okay. Ça me fait beaucoup rire. C'est dommage que les chats ne captent pas ce genre de subtilités. 

Bref, j'en reviens à Castor et son caca (soi-disant) coincé (coquinou). Nous voilà donc sur la table d'auscultation du Dr Poulet :) et mon Tout Petit sort peinard, tranquille, tout cool, un peu patraque à cause de la chaleur mais rien de bien inquiétant. La Véto le tâte un peu partout et me dit que mon chat va très bien et que cette histoire de troisième paupière (qui lui donne un air de chat de poubelles tellement abattu que j'ai failli lui filer quelques euros et du thon) est probablement due à 'une mauvaise digestion des boules de poils ou à des vers'. Étant donné que je ne traite mes chats ni pour l'un ni pour l'autre des cas cités (mauvaise maîtresse que je suis) évidemment je reste sensible à sa remarque et me questionne par rapport à sa constipation et tout et tout. Elle avait soulevé un autre problème la maligne. CQFD ? Mais d'après elle : pas de 'fécalome' en travers du 'chemin' aux premiers touchés. Même aux seconds. "Madame : votre chat va très bien" ; "je vais quand même vous donner quelques comprimés hein voilà et puis ça fera 65 € hein voilà". 

Mais Castor chéri ??!!! Où est ce caca qui bouchait ta petite tuyauterie d'amour ??? 

C'est à 23h00, en allant me coucher, après cette journée très bizarre et pas comme d'habitude et qui n'amène pas forcément une grande productivité générant ainsi et d'ordinaire une agréable sensation du travail accompli (journée de daube en carton = 2 fois plus fatigante parce qu'il faut penser à des tas de choses, de paramètres, de conditions, des variables et pleins de truc qui font chier (sauf le chat) et réfléchir (trop)) ; (oui : j'ai besoin de rituels et de repères sinon je coule), je poursuis. La chat. La caca. Le caca du chat : où diable était-il ? 

Tout bonnement, gentiment déposé au pied de mon lit (sous la fenêtre, voilà pourquoi je n'ai pas été immédiatement alertée par l'odeur de merde dans ma chambre finalement). 

C'est au moment où je retrouvais ma couche (tant de fois espérée, rêvée, désirée au cours de cette journée de guignol) en branchant ma batterie de téléphone > donc accroupie > donc un niveau plus bas > donc plus 'proche' de cette surprise, salvatrice pour mon Tout Petit, certes, mais déplorable pour ma personne toute pleine de sommeil qui va devoir nettoyer un gros caca sur du parquet (je suis locataire). 

Bon, j'ai ramassé l'élément manquant, la 'pièce' essentielle à toute cette histoire cocasse, chiante et qui a coûté 65 putain d'euros. 




















Si vous ne savez pas comment occuper vos journées : appelez-moi. 














Baboushca, qui ferait bien de se recentrer.

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