vendredi 12 juillet 2013

Normal

Ohlala que j'ai chaud avec mes cheveux en cascade... Échouée sur ma table de cuisine comme une sirène qui attend d'être recueillie par le Prince, avant de me dissoudre dans l'eau, à l'aube. Et avant d'être transformer en écume pour l'Éternité.


Normal. Mais oui. En fait, j'en n'avais parlé à personne dans la mesure où je fais toujours ça lorsque je suis seule, et puis naïvement je croyais que tout le monde agissait de la sorte en de telles circonstances. Moi aussi, quand j'ai chaud, je m'étends lascivement comme une lionne en chaleur sur la table de ma cuisine chinée chez "Two Jakes", sur Wythe Avenue, une petite boutique sympa qui propose du mobilier design et qui a d'ailleurs été récemment élue comme Best Home-Office Furniture par le New York Magazine... Enfin, je dis ça en toute simplicité.

Dimanche dernier.
Pourquoi cette position incongrue à première vue ? Tout bêtement parce que le revêtement oldschool / vintage de ma crédence rafraîchie mon corps incendié et incendiaire (ahlala décidément : j'ai vraiment bien fait d'investir dans cette antiquité). Esthétique et pratique. Je m'allonge dessus avec nonchalance, comme une chiennasse, dès que la température ambiante dépasse 35°. Comme vous pouvez le constater sur ce cliché, la position semble très confortable. Vous noterez également 'l'astuce cheveux' : bien les ramener de côté afin que votre crinière d'amazone ne vous tienne pas trop chaud. Le regard de félin 'so sexy sa race la maman' est super important. Au cas où quelqu'un rentre dans la pièce par inadvertance dans la cuisine, pour boire un truc ou grignoter un machin. Des petites actions habituelles et classiques que l'on fait finalement dans ce type d'endroit et sur ce genre de mobilier. 

Et là ? On n'a pas du bonheur à tartiner hein ? Le petit déjeuner : le repas le plus important de la journée. Si tu pars à l'école / au travail sans petit-déjeuner correctement : tu brûleras dans les flammes de l'Enfer. Personnellement : je prends feu depuis longtemps.






















Des activités toujours plus répandues, ordinaires et chroniques que de se rafraîchir frénétiquement le corps comme une traînée, sur la table de la cuisine, celle-la même où toute la petite famille déjeune. Prendre soin également de porter une nuisette, un coquet 'négligé', en soie ou en satin, et de grand créateur. C'est préférable. Tout de suite ça fait plus couture et moins bonniche.


Une fanfreluche. Agnès B.

Voilà une alternative au plan canicule : s'étirer sur son plan de travail, telle une divinité exotique et bouillonnante sur une plage tropicale (et nudiste).

Le goût des choses simple finalement. Voilà. Pas de quoi fouetter une chatte. 


Bon weekend.

Baboushca, au torchon ou à l'étouffée.

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